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Les Cocottes
Stephen Maloman / FlickrLes Cocottes

15e arrondissement : les bars et restaurants

Le 15e réveille vos papilles

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Libanais
  • 15 arrondissement
  • prix 3 sur 4
Dans une rue Olivier-de-Serres tellement froide qu’elle semble n’avoir jamais connu l’effet de serre, Hassan Issa (ex-Maison Issa) et Karim Haïdar (Liza) ont ouvert l’adresse la plus chaleureuse de ce coin de 15e : les Mots et le Ciel. Un grand nom (on dirait un biopic de Saint-Ex) pour une petite salle bien chargée entre vaste table commune, cuisine ouverte, étagères de bocaux, livre de recettes et bouteilles de la vallée de la Bekaa. Ce petit cocon nous emmène goûter le Liban via des assiettes carrément finaudes, pas mangées partout et modérément traduites : au-delà des sempiternels tabouleh ou tzatziki, on croise kebbés (boulettes au boulgour allongées) farcies à l’agneau ou aux épinards, confectionnées devant nous par Karim ; habra nayyé (tartare d’agneau à l’ail) ou, pour les vegés, assiette de fèves cuisinées. On opte pour des makaneks, des petites saucisses d’agneau et pignons dans leur jus de cuisson déglacé au citron. Une tuerie tout en finesse qui mêle acide et épices, à saucer jusqu’à la dernière goutte. Le plat s’accompagne d’un houmous (23 € l’ensemble, pas donné) plus satiné que votre kimono dragon fétiche. Pour accompagner cette excursion en évitant la sortie de Beyrouth : verre de blanc de merwah Château Ksara (7 €) ou bouteille de rouge Aurora (45 €). Et on clôt avec un baklava plein de love (mais aussi de cajou et de pistache). Pour une exploration plus large de cette gastronomie levantine de haute volée, optez pour les mezze (8 € le ramequin) ou commandez l
Jium
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les Parisiens qui veulent changer des éternels barbecue coréens Plat culte ? Le tendrissime bulgogi de bœuf (16 €).  Délicates suspensions en opaline au plafond, rideaux en toile écrue du Sud-Ouest, mobilier en bois blond... En voilà une bien jolie gargote ! Planquée dans une petite rue au calme, à deux pas du carrefour de la Motte-Picquet-Grenelle, Jium et sa cuisine ouverte détonnent. Ici, promis, vous ne sentirez pas le graillon en sortant ! Dans l'assiette, même raffinement. Chaque plat tourne autour d’une quinzaine d’euros. Oubliez le bimbimbap, malheureux ! La gastronomie corénne est tellement plus riche que ce cliché vu et revu. Même si on louche sur celui de notre voisine, un bol rempli de "pelotes" d'épinards et légumes séchés coréens, à détricoter gentiment, garni de navet, soja, courgette... Et chapeauté d'un œuf  (15 €). Rien à voir avec les plâtrées qu’on voit chez les vrai-faux coréens parisiens !Non, l'intérêt ici ce sont ces petites portions moins vues, picore chiadée : mandoo —sortes de gyozas coréens — ultra crispy (7 €), affolant gueban au poulet en cocotte Staub (riz gluant, pépins de potiron et tournesol, jujube), ravigoré par une sauce soja maison (15 €)...  Et puis ce bulgogi aux petits oignons : bœuf extra, viande savoureuse, tendre, cuisson nickel (16 €).  Pour s'hydrater la glotte : thé sengang cha (5 €), bière Hite (5 €), bekseju au ginseng et gingembre (5 € le verre; 20 € la bouteille), soju (15 € la quille) et surtout ces quelques vins
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La Javelle, Guinguette Effervescente
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • Javel
  • prix 2 sur 4
A deux pas du parc André Citroën, une guinguette s’est installée. L’étonnement s’empare de nous. Il faut dire qu’il n’est pas si banal de voir autant de vie dans un lieu habituellement peu bouillonnant. Le quai de Javel est d’ordinaire plutôt noirci par les gravats et la poussière que par la foule.Mais depuis quelques mois, voici que les transats se sont fait une place au bord du quai et qu’une scène de danse a miraculeusement élu domicile sur le bitume. Quelques guirlandes lumineuses, d’excellents food-trucks, un joyeux bar et de grandes tables en bois. Une sorte de place de village en plein désert parisien. Une effervescence bien nécessaire pour réveiller un dynamisme local en perdition. Le programme est d’ailleurs particulièrement chargé, alternant sans souffler cours de yoga, bal musette (le lundi soir), concerts et spectacles.Malgré tout ça, la guinguette n’oublie pas de sustenter son public et elle le fait plutôt bien : des food-trucks sont présents chaque soir, proposant cuisine marocaine, thaï, hot-dogs, etc. Le bar, lui, joue à l’original en proposant des bières parisiennes et en dévoilant sans complexe sa passion pour le Picon, qu’il est peu fréquent de trouver en tête d’affiche dans les établissements de la capitale. Si les prix font un peu grimacer (7 à 8 euros la pinte de bière), n’en déplaise à votre bonne humeur, c'est qu'on avait vite oublié la proximité des beaux quartiers, 16e en tête. 
Le Café du Commerce
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Grenelle
Pour qui ? Les amateurs de bonne bouffe à bon prix (et les fanas de jardins intérieurs). Le plat culte ? Un pavé de rumsteck, sa sauce délicieuse et ses frites maison. A l’origine magasin de tissus, cet immeuble sur trois niveaux au 51 rue du Commerce est ensuite devenu en 1921 un « bouillon » où se nourrissaient les nombreux ouvriers de l’industrie automobile alors florissante dans le quartier. La rénovation en 2003 a permis au lieu de garder tout son charme classique : lumière qui pénètre à travers le plafond de verre et plantes luxuriantes à chaque étage. On s’y sent comme dans les salons d’un navire élégant du XIXe siècle avec ce bourdonnement des voix et le cliquetis des verres. Alors que beaucoup de brasseries parisiennes ont perdu cette atmosphère conviviale, leurs prix raisonnables et leur service bien exécuté, le Café du Commerce excelle dans tous ces domaines… On y dévore tous les classiques adorés : soupe à l’oignon gratinée, escargots, oreilles de cochon grillées, soupe de poisson et sa rouille, pot au feu... Notre conseil ? Misez sur une pièce de bœuf du Limousin (17,50 €, 67 € à partager) cuite à la perfection. A déguster également ? Des excellents plateaux de fruits de mer de septembre à mars. Les serveurs sont attentifs mais jamais obséquieux et toujours heureux de faire des recommandations : particulièrement pratique pour nous aider à choisir parmi la grande sélection de desserts (on adore le baba au rhum et la mousse au chocolat à 8,50 € et le cidre de Norm
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pâtisserie
  • Necker
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les amateurs de desserts fruités, subtils et peu sucrés.Gâteau culte ? L’offre varie en fonction des saisons, (re)venez régulièrement ! La longue et imposante devanture noire se marie très bien avec le chic du grand immeuble haussmannien. Nous sommes dans le 15e arrondissement et pourtant, on se croirait place Vendôme chez un grand joaillier. En poussant la porte, même frisson d’excitation que si nous allions acheter une pierre précieuse sauf qu’ici, les diamants sont comestibles et qu’ils coûtent moins cher que le solde de votre livret A. Au milieu de la pièce, noire elle aussi, une longue vitrine dans laquelle sont présentées les viennoiseries. Les mini-kouglof (2,40 €) brillent de mille feux avec leur glaçage au sucre cristal. En bouche, ils sont moelleux comme un oreiller et l’odeur de la mie bien beurrée nous chatouille le nez. On jette un regard furtif sur l’ensemble de la pièce sans voir les pâtisseries, cachées dans un recoin. C’est un peu comme si Claire Damon, la chef-bijoutière de cet écrin, avait voulu préserver ses plus beaux trésors. On s’avance au fond du labyrinthe sombre. Sous nos yeux, une dizaine d’entremets aux fruits de saison (fait assez rare dans les pâtisseries parisiennes pour être souligné). Le baba, préparé avec les premières fraises de l’année (6,20 €), côtoie un gâteau au pamplemousse corse (7 €), dernier vestige de l’hiver. Le cylindre rose poudré surmonté d’un pétale de rose est magnifique. Si beau que l’on hésite à le sortir de sa bo
Guillaume Grasso - Vera pizza napoletana
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pizza
  • 15 arrondissement
  • prix 1 sur 4
Vous croyez avoir déjà goûté une pizza aussi bonne qu'à Naples ? Ça, c’était avant que Guillaume Grasso, issu d’une lignée de pizzaïolos (papi Salvatore a fondé la célèbre pizzeria Gorizia en 1916), ne décide d’ouvrir à son tour sa propre boutique, loin du Vésuve et proche de rien dans le 15e arrondissement, mais avec des pizzas si bonnes qu'elle réussira à vous faire décoller de votre studio de Belleville ! Le bonhomme ne rigole pas du tout avec la pizza (par exemple, l’idée d’huile pimentée lui est insupportable) et il est même le seul à Paname à bénéficier de la certification Verace Pizza Napoletana, d’où ce logo chelou de Polichinelle tenant une pelle à pizza sur la carte.  On était un peu perplexe sur cette appellation (après tout, quand c’est bon, c’est bon non ?) jusqu’à ce que déboule une royale margherita di bufala (12 €) : pâte pétrie deux fois par jour pour un effet crousti-moelleux, sauce tomate de compète, basilic frais, mozza di bufala (ajoutée après cuisson), et huile d’olive. Alléluia ! On l’a trouvée, notre meilleure pizza de Paris ! Mais gardez de la place pour le dessert : ce serait dommage de passer à côté du tiramisu (7 €). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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Le Caroubier
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Marocain
  • 15 arrondissement
  • prix 3 sur 4
En un aller-retour direction Porte de Versailles, on se fait avec le Caroubier un joli remake parisien de « Il était une fois dans l'Oued ». Et on s'y croirait presque. Dans une déco qui pousse à fond le curseur oriental (tapis berbères, banquettes à coussins imprimés, derbouka en peau de mouton et arrière-salle qui la joue khaïma), les plats pantagruéliques se prononcent en V.O. et satisferont toutes les dalles. Même les plus grosses. On pense à cette crousti-fondante pastilla au pigeon (modèle du genre). Ou à ce costaud couscous royal dont la semoule aérienne, gorgée d’un bon bouillon plein de coriandre, est bien accompagnée de légumes à point et de l’habituel plateau de viandes (agneau mijoté, boulettes, merguez…) Pour faire passer les pâtisseries maison, on s'envoie fissa un thé à la menthe tout en tapant des barres avec l’hôte, impeccable jusque dans l’humour. Nécessaire pour faire passer une addition (38 €) qui est, quant à elle, bien parisienne.
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Javel
  • prix 2 sur 4
L’actualité parisiano-bistrotière oublie assez souvent de mentionner les restos de l’ouest de la rive gauche. Ce qui n’empêche pas ces derniers de continuer à vivre leur vie de bistrots autonomes et authentiques. C’est le cas des deux adresses de Thierry Faucher, L’Os à Moelle, et sa cave, plantées dans le quartier Lourmel. Si la première est dédiée à une cuisine bistronomique, la seconde, véritable table d’hôte, est un lieu généreux et rare. On s’installe sur une des grandes tables en bois, où l’on fait connaissance avec ses voisins, mais aussi avec les entrées joyeusement campagnardes, comme ces terrines, ces carottes râpées, ces œufs, ce hareng fumé, cette salade de choux rouge. Tout est à volonté (19 € entrée-plat ou plat-dessert / 25 € entrée-plat-dessert midi et soir). Les plats, eux, mijotent sur un poêle au fond de la salle. Ce jour-là : une soupe de poisson, une brandade de morue, des endives aux jambons, des tripes, de la ratatouille et de la polenta. Evidemment, le but n’est pas d'en manger le plus possible, chose difficile tant le concept est orgiaque. Ca vaut pourtant la peine de résister (au moins un peu) à la tentation, pour pouvoir attaquer le plateau de fromages ou se remplir une assiette à dessert de compet’ (riz au lait, île flottante, salade de fruits, pruneaux au vin, gâteau au chocolat, ou nature). Loin de jouer un folklore artificiel, voilà une adresse réellement accueillante et honnête. En témoigne aussi la sélection de vins, issus de petits producteur
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
Qu’on le veuille ou non, le 15e commence à exister pour les amateurs de pif nature. Il y avait les Jajas de Juju, et voilà que se profile à l’horizon le Vertical. Une petite salle proprette avec comptoir carrelé et murs gratouillés donnant sur une rue (forcément) calme. Le jeune taulier, Arthur Chiapello, à la fois natif du 15 et sosie de Keith Haring (pas de rapport entre ces deux informations) a voulu proposer un spot à apéro selon les normes en vigueur dans l’Est parisien.  Et ça marche : à la carte, une bonne palanquée de bouteilles nature plutôt originales, comme ce blanc les Greilles du domaine des Causse Marines de Patrice Lescarret, tendu et iodé comme un marin pécheur avant un speed dating (7 € le verre / 32 € la bouteille), ou ce loire rouge La Part du colibri de Vincent Caillé, vif et virevoltant (6 €/29 €). On repère aussi des domaines Plageoles, des Mylène Bru…  A la pression, des bières artisanales dûment sourcées dans les environs (blanche de la brasserie du Grand Paris, 4 €) et des vins de Laurent Cazottes (12 € le pichet). Tout cela s’accompagne de petites assiettes pas bégueules : solide pâté de boudin noir (9 €) ou taloa (hybride basque entre le tacos et le croque, 9,5 €) pour un apéro droit dans ses bottes. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Javel
  • prix 2 sur 4
La Seine ressemble un peu à la ligne de partage des sulfites. Rive droite, bon courage pour dégoter une bouteille de Château Roundup aux saveurs de copeau. Et rive gauche, les amateurs de vins vivants se sentent aussi délaissés qu’une assiette de boulgour dans le frigo de Fabien Roussel. Heureusement, il existe quelques courageux pour nager à contre-courant, à l’image du frétillant Julien Métias qui a ouvert en juillet 2021 cette petite cave à vins où apéroter vers Lourmel (oui, touuuuut là-bas). Au programme, que des quilles de copains (le lascar bosse aussi dans le vin et connaît personnellement les trois quarts des viticulteurs qu’il propose), à picoler accoudé à un établi ou un tonneau, accompagné d’assiettes de charcut’ artisanales. Pas de cartes de vins au verre (7 €), c’est selon l’humeur du taulier et des arrivages. Ce soir-là, on se laisse tenter par la Métairie des Barjots, une drôlerie ligérienne toute fruitée de Renaud et Boris Desbourdes du domaine de la Marinière, avant de partir musarder dans le muscadet bien tendu de Ce Qui Nous Lie de Christophe Bosc. Le solide assure avec une coppa comme cochon, un pâté de sanglier truffé qui nous en bouche un groin et un brillant brillat-savarin (14 € l’assiette). A la bouteille, pas mal de choix à prix tenus : pet’ nat B.C.G. (23 €), blanc Au bout du Chenin de Julien et Frédéric Moreau (31 €), gamay rouge La Paire de Laurent Saillard (22 €). Bref, un chouette QG pour vous hydrater si vous êtes dans le coin. Chez Time
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