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© Céline Non

Les meilleures salles de concerts à Paris

Salles de concerts mythiques, caves moites ou références dans tous les styles, retrouvez la sélection Time Out des meilleures salles de concerts de la capitale.

Écrit par
La Rédaction
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Des heures que vous poireautez dans la queue des Internets pour trouver la salle de concerts parisienne qui collera à votre envie du moment ? Respirez un coup, vous êtes au bon endroit. Après avoir poncé toutes les caves, auditoriums et fosses de la capitale, on a concentré toute leur diversité en un seul gros dossier. Une liste qui va de la classieuse et symphonique Philharmonie à l’amphithéâtre des stars de l’indé de la Maroquinerie en passant par la cave rock de la Pointe Lafayette ou la géante Accor Arena. Un dossier mille salles mille ambiances !

Et pour découvrir notre sélection des meilleurs concerts du moment, c'est par ici.

Les meilleures salles de concerts à Paris

  • Musique
  • Salle de concert
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4

Avec sa forme de fer à cheval, ses balcons filants moulurés coiffés de liserés rouges et ce dôme théâtral,  la Cigale est une des plus belles et réputées salles de la capitale. D’abord lieu de spectacles de vaudeville, de variété et de cabaret, ce n'est qu'en 1987 que le lieu, redécoré par Philippe Starck et inauguré par les Rita Mitsouko, devient la place forte des concerts parisiens qu’on connaît aujourd’hui, avec sa jauge de plus 1 400 places dispatchées entre fosse et balcon et son système-son charnel qui englobe les esgourdes du public. Aujourd’hui, la Cigale continue de chanter en proposant une programmation variée entre artistes de rap français en instance d’explosion, têtes d'affiche internationales de la scène rock indépendante, concerts de jazz ou de chanson française.

Où ? 120 boulevard de Rochechouart, Paris 18e.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4

La Maroquinerie est-elle l’une des meilleures salles de concerts de Paris ? La question mérite d'être posée tant la salle planquée sur les hauteurs de Ménilmontant possède des atouts à faire pleurer un joueur de belote. Avec son acoustique de qualité et sa configuration en amphithéâtre pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes avec une vision bien dégagée même au fond, les concerts ici ont ce petit truc en plus, avec cette scène au ras des pâquerettes qui vous met presque en contact physique avec les musiciens. Ici, vous y verrez aussi bien des groupes confirmés que les stars de la scène internationale de demain, un vrai privilège (sachez par exemple que Bruno Mars ou Ed Sheeran y sont passés à leurs débuts). La programmation est avant-gardiste, éclectique, plutôt pop et rock indé, mais aussi rap, funk, folk, hip-hop, soul, jazz, et parfois hardcore, metal et punk.

Où ? 23 rue Boyer, Paris 20e.

 

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Olympia
  • Musique
  • Salle de concert
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4

Pas la peine de chercher bien longtemps, c’est au 28 boulevard des Capucines que se planque la plus iconique salle de spectacle de la capitale. C'est en 1954 que la salle bifurque vers le strass et la gloire avec la reprise par Bruno Coquatrix. La salle, dont la capacité toise les 2 000 places entre fosse et mezzanine, accueille à longueur d'année des concerts tous genres confondus ainsi que des spectacles grand public. En vrac, on y a vu des icônes internationales (Patti Smith, George Benson), le nectar du rap français (ElGrandeToto, 13 Block, Alpha Wann), les valeurs sûres du rock d'hier et d'aujourd'hui (The Libertines, Jack White, King Gizzard & The Lizard Wizard) et le tout-venant de la variété (Lara Fabian, Zazie…).

Où ? 28 boulevard des Capucines, Paris 9e

  • Musique
  • Salle de concert
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Construite au printemps 2011 par un collectif d’architectes, cette barge a une sacrée tronche avec ses 45 mètres de long, 11 de large et 6 de hauteur, où se déplient un resto, un rooftop avec vue sur la Seine et une salle de concerts de 450 places. Pour la salle de concerts, vous pouvez y aller les yeux fermés, la prog est parmi les plus qualitatives sur la place de Paris. Si le tropisme rock indé (au sens très large) des programmateurs successifs est évident, la ligne n’a cessé de s’ouvrir, tant en styles qu’en fuseaux horaires – les soirées clubbing de Petit Bain sont de haute volée, tout en restant défricheuses et pointues quel que soit le style mis en avant. Enfin, détail important : le système-son est d’une qualité qui régale autant le public que les artistes.

Où ? 7 port de la Gare, Paris 13e

 

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New Morning
  • Musique
  • Salle de concert
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4

16 avril 1981. Art Blakey & The Jazz Messengers inaugurent une salle rue des Petites-Ecuries. Le New Morning est né et continuera à vivre pendant des décennies, rythmé par les plus grands noms de la scène world, jazz, reggae, soul, funk Aujourd’hui, du haut de ses plus de 40 berges, avec son histoire et son acoustique inégalables, le lieu attire de nouvelles têtes, réussissant sa mue avec de nouveaux styles comme le hip-hop ou les musiques électroniques. Ce qui signifie que, sur scène, vous pouvez croiser le contrebassiste israélien Avishai Cohen ou les Touaregs de Tamikrest mais aussi la division saxo, que ce soit la nouvelle tête anglaise Camille Georgia ou le vieux loup de Chicago Steve Coleman. Le New Morning est un temple musical comme il en existe peu à Paris, et les pèlerinages réguliers sont hautement recommandés.

Où ? 7-9 rue des Petites Ecuries, Paris 10e.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Arts et Métiers
  • prix 1 sur 4

Après dix mille vies et dix ans de travaux, le théâtre de la Gaîté s'est transformé en 2011 en épicentre de la vie culturelle parisienne 2.0. Son architecture intérieure, décor ultra-moderne signé Manuelle Gautrand bousculant audacieusement le style Belle Epoque ornemental d'origine, est aussi atypique que sa programmation. Ses sept étages pluridisciplinaires propulsent les visiteurs au plus profond de l’ère numérique. Niveau musique, on assiste dans sa grande salle toute couverte d’écrans de 850 places concerts et soirées électroniques de qualité puisque programmés par l’équipe de Nuits sonores, l’un des meilleurs festivals de France – par exemple Flavien Berger, H Jeune Crack, Dry Cleaning, Mézigue ou Deena Abdelwahed.

Où ? 3 bis rue Papin, Paris 3e.

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  • Musique
  • Musique électronique
  • 18e arrondissement

Après avoir buriné sa légende dans la désormais Station Sud, le Collectif Mu l’entretient depuis 2020 dans le pharaonique espace en face, toujours designé par leurs compères de l’Atelier Craft : 5 000 mètres carrés dispatchés entre les extérieurs – avec resto –, un blockhaus avec 8 mètres de hauteur sous plafond, des enceintes modulables et une jauge toisant les 750 personnes. C’est ici que, chaque weekend, s'anime une faune mi-hype mi-schlague attirée par une prog artistique - allant du rock aux musiques électroniques - pointue, éclectique, parfois déroutante mais jamais molle. On y a vu les vétérans du post-punk français Frustration, le festival alternatif Ideal Trouble ou les intestables événements queers de La Culottée, Spectrum et les résidences dominicales Dimanches périphériques. Avec une politique tarifaire tenue, vous comprenez que ce lieu a un truc vraiment particulier et une trogne de terminus parfait de vos soirées. Histoire de vivre l’histoire de la fête en direct.

Où ? 29 avenue de la Porte d'Aubervilliers, Paris 18e

  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4

La Philharmonie, avec sa grande salle de 2 400 places propose une programmation faste et foisonnante menée notamment par les musiciens résidents de l’Orchestre de Paris, qui se font plaisir en invitant de prestigieux chefs étrangers comme Esa-Pekka Salonen. Le paquebot de Jean Nouvel accueille aussi quelques dates des festivals Days Off début juillet et Jazz à la Villette à la fin du mois d’août. Désireuse de trouver de nouveaux adeptes, la Philharmonie a fait un pas vers le grand public. Outre les noms à l'affiche – Oxmo Puccino y fête ses 50 ans avec une résidence de trois jours –, l'auditorium peut également compter sur la place centrale accordée au public : la distance maximum entre le spectateur le plus éloigné et le chef d'orchestre est de 38 mètres.

Où ? 221 avenue Jean Jaurès, Paris 19e.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • 8e arrondissement
  • prix 4 sur 4

Dans un grand écart tout en souplesse, la Salle Pleyel, fleuron de la musique classique parisienne depuis sa création en 1927, s’est depuis 2015 reconvertie dans le game des musiques actuelles, amenant un nouveau public à découvrir la place des Ternes. Des murs qui, eux aussi, ont subi de sacrés changements. La salle de concerts a dévoilé un design bien plus cosy, avec des lumières chaudes et des couleurs boisées. Et gros plus ? Elle a gagné en capacité, avec 2 500 places contre 1 900 – avec une fosse modulable – et réalisé un gros boulot acoustique pour s’adapter aux musiques amplifiées. Évidemment, la programmation brasse très large, de la K-pop de Bam Bam au hip-hop de Kery James en passant par la pop internationale (pour info, c’est ici que Rosalia a fait ses débuts en salle à Paris).

Où ? 252 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8e.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4

Si les aficionados de Motus en ont une peur bleue, les mélomanes parisiens y ont leur rond de serviette. Avec ses presque deux siècles à l'état civil, la salle de concerts de la Boule Noire en aura connu des belles. Après une période goguette au XIXe siècle, salle de danse ensuite, puis cabaret et cinéma, elle se convertit au rock dans les années 1990, accueillant des groupes pour leur première scène à Paris (Franz Ferdinand, Phoenix). Avec une nouvelle équipe de programmation en 2019, suivie par l'arrivé de Laure Togola en septembre 2023, la salle a trouvé la trace de la fontaine de jouvence. Au programme : les meilleurs groupes de rock indé internationaux, toutes factions stylistiques confondues, des soirées hip-hop plus que bien senties et des touches électroniques. Autant dire que même Thierry Beccaro risque de ramener son boule.

Où ? 120 boulevard de Rochechouart, Paris 18e.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4

Le Cabaret Sauvage, c’est avant tout l’histoire d’un mec, Meziane Azaïche, qui, tombé amoureux des magic mirrors, ces chapiteaux nés dans les fêtes foraines belges des années 1920, en installe un dans le parc de la Villette en 1997. Rendez-vous des amateurs de musiques maghrébines et méditerranéennes, son parquet et ses miroirs biseautés ont aussi vu défiler la crème de la musique jamaïcaine et latino, et bien sûr des fêtes techno et drum’n’bass d’anthologie. Depuis la sortie du Covid, le chapiteau – refait à neuf – s’est fait une spécialité des événements liées à la musique latine ainsi qu'aux concerts de rock (Ty Segall, Oh Sees).

Où ? 59 boulevard Macdonald, Paris 19e.

  • Bars
  • Bastille

Si son allure de loft new-yorkais avec sa mezzanine, son comptoir sauce food truck et sa grande baie vitrée ne bouleverse pas les codes de l’architecture moderne, le Supersonic carbure avec une programmation réunissant le nectar de la scène indé rock – et assimilés – du moment, tant locale que de l’autre bout du monde. Et là où les tauliers font fort, c’est que la salle est ouverte 7 jours sur 7, avec des concerts quasiment tous les soirs. Et un petit détail qui fait toute la diff : l’entrée gratuite – sauf les vendredis et samedis (et quelques jeudis) – à partir de 23h. Pour les clubbeurs en Perfecto, le Supersonic pousse tous les week-ends (et certains jeudis) le vice jusqu’à 5h du matin.

Où ? 9 rue Biscornet, Paris 12e.

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  • Clubbing
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Ouvert depuis 2013, le Badaboum a vite su devenir un incontournable des nuits parisiennes avec sa programmation entre concerts de groupes de la scène indé et soirées clubbing. Question cadre, le dancefloor de 400 places en met plein les mirettes avec ce plafond tout en néon. Pour ce qui est de la programmation concerts, on retrouve tout d'abord des dates en première partie de soirée avec des artistes rock, hip hop, électronique  ou pop chinés par Noé Thoraval.

Où ? 2 bis rue des Taillandiers, Paris 11e.

  • Bars
  • Canal Saint-Martin

Bien moins policée que ses voisins du Point Ephémère et de la Rotonde, la Pointe Lafayette est une adresse qu'on se refile sous le manteau. Ouverte depuis une vingtaine d'années à l'angle du quai de Valmy et de la rue Lafayette, la Pointe est de ces troquets où l'on vient écluser des pintes à des prix plus que raisonnables. Et surtout, on y retrouve une cave aussi exiguë – 70 personnes à tout casser – que remplie de groupes bons à faire monter Philippe Manœuvre dans les aigus. Depuis le début de l'année 2019, c'est le collectif Silence Kills, mené par l'Anglais Nick Wheldon, qui s'occupe de la programmation des concerts, ramenant dans la cave tout ce que les scènes rock locales, nationales et mondiales ont de groupes excitants. Vous risquez sans doute de transpirer mais aussi de passer un bon moment. 

Où ? 230 Rue la Fayette, Paris 10e

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  • Que faire
  • Bercy

Pyramide de gazon plantée à l’extrémité ouest du parc, en bordure de Seine, le spot accueille aussi bien des compétitions internationales de gymnastique que des combats de boxe, mais surtout pléthore d’artistes français et internationaux, d’Elton John à Gazo. Si, pour certains, le palais est devenu une simple résidence secondaire (notre Johnny national y a donné 101 concerts !), Bercy reste un Graal pour la grande majorité de la scène francophone. C’est qu’il faut la remplir, cette arène ! Avec ses quelque 20 000 places, c’est l’une des plus grandes salles de spectacle d’Europe. Cette année, Aya Nakamura a vendu tous les billets de ses deux dates à Bercy en moins de 15 minutes (un record). La reine de l’Arena, c’est elle ! 

Où ? 8 Bd de Bercy, Paris 12e.

  • Bars
  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • prix 2 sur 4

Sur la bouillonnante carte des gares de la Petite Ceinture remises sur les rails, faites place à la rame jazz. Née en 2017 dans la station Pont de Flandres sous le patronage de gens de la Fontaine, un ancien bar jazz parisien, la Gare s’est immédiatement distinguée en mettant un tarif aux prix prohibitifs en proposant tous les soirs, dans ce qui fut le hall de la gare, des concerts à prix libre. Soyons clairs : la Gare est l’un des spots de l’époque où il faut se rendre pour être d’équerre sur le genre. Sous les 4 mètres de plafond, toujours sans élitisme mais avec rigueur – coucou les affichettes « musique d’abord ! Chuchote ! » – se relaient autant des élèves du conservatoire que des artistes émergents ou confirmés, et dans toutes les sous-chapelles du jazz.

Où ? 1 avenue Corentin Cariou, Paris 19e

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  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4

Engoncé entre le Zénith et ses têtes d’affiche et la Philharmonie et ses orchestres, le Trabendo a su se faire une place dans le parc de la Villette. Sa capacité de 900 places en fait le lieu idéal pour des têtes d’affiche de milieu de tableau. Aujourd’hui, la salle frime avec une programmation éclectique et de qualité, mêlant rock, électro, metal, indie ou clubbing (mais aussi un peu de rap), avec des artistes toujours à la pointe dans leur genre. Si la déco n’est pas son point fort, on retient en revanche la grande proximité du public avec les musiciens, une équipe dynamique et puis sa terrasse parfaite lors de la période estivale, un peu à l’écart de l’agitation du parc. Petit conseil : n'hésitez pas à jouer des coudes pour filer au fond, c’est là que la vue est meilleure !

Où ? Parc de la Villette, Paris 19e.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Le Point Ephémère squatte depuis 2004 un ancien magasin de matériaux de construction de style Art déco, upcyclé par l’équipe d’Usines Éphémères. Question programmation, si beaucoup viennent juste pour se poser face à l’eau, le Point Éphémère s’est construit au fil des ans une belle réputation pour ces concerts, dans sa salle claustro avec ses gros piliers et son goulot d’étranglement à l’entrée. Une ambiance étouffante dont se sont délectés masse de groupes indés, avec quelques futures stars comme Adele (eh ouais), St. Vincent ou King Krule. A noter que la prog tendance pop rock anglo-française est complétée par des concerts hip-hop toujours bien sentis.

Où ? 200 quai de Valmy, Paris 10e.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • Saint-Georges

Le Casino de Paris a-t-il vraiment besoin d’artistes pour briller ? La salle seule vous en met plein les mirettes avec ses fauteuils rouge pétant et les dorures des hauts plafonds. Pendant soixante ans, le Casino de Paris a hébergé les plus grandes revues françaises et étrangères, les comédies musicales de l’époque, faisant défiler les plus grandes stars de l’histoire de la fête parisienne. Le lieu rompt ensuite avec la tradition pour se tourner vers le spectacle et les concerts. En 1985, c’est Serge Gainsbourg, dans sa période ultra-provoc avec Love on the Beat, qui lui offre sa lettre de noblesse avec un concert resté dans l’histoire. Toutes les stars de la musique française y défileront à sa suite (Jacques Dutronc, Alain Souchon, Michel Jonasz, Jacques Higelin, Izia…), aujourd’hui accompagné de grands noms de la musique internationale (Superbus, Chilly Gonzales… ) capables de remplir ses 2 000 places.

Où ? 16 rue de Clichy, Paris 9e.

  • Soirées
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4

A jamais, le Bataclan tiendra une place à part dans notre mémoire collective. Endeuillée par les attentats du 13 novembre 2015, la salle de spectacles du boulevard Richard Lenoir a rouvert ses portes un an après, quasiment jour pour jour. Depuis sa réouverture fin 2016, si le rythme des concerts est encore au ralenti, la magnifique salle décorée de rouge est toujours accueillante pour les plus grands noms du rock, de la pop, du hip-hop et des musiques du monde grâce à son acoustique impeccable et à sa capacité intermédiaire (1 500 places), aux côtés de nombreux spectacles comiques. Fluctuat nec mergitur.

Où ? 50 boulevard Voltaire, Paris 11e.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4

Avec son architecture Belle Epoque, le Trianon insuffle un peu de classe au boulevard de Rochechouart. Entièrement rénové en 2009, le Trianon émerveille avec sa hauteur sous plafond, sa somptueuse salle de bal, ses velours rouges, les boiseries de la salle de théâtre et l’immense charpente métallique du jardin d’hiver. C’est donc une turne très recherchée par les artistes, et il faut en avoir déjà un peu sous le pied pour se frotter à ses 1 000 spectateurs. Les chanteurs et chanteuses de pop française (comme Juliette, Emilie Simon, Joanna ou Albin de la Simone) connaissent bien son charme et son ambiance, et adorent jouer avec les spectateurs sur les balcons de chaque côté. La salle de concerts a aussi accueilli des superstars comme Rihanna, Pharrell ou Johnny, et des pointures de la musique pointue, type Autechre ou Echo & The Bunnymen.

Où ? 80 boulevard de Rochechouart, Paris 18e.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Pigalle

Revenue dans le game des salles de concert en 2016, cinq ans (de travaux) après son incendie, l'Elysée Montmartre a gardé son cachet, sa configuration et son ambiance qui en fait un Graal pour les artistes. Reprise en 2011 par Julien Labrousse, propriétaire de l’Hôtel du Nord, et le producteur de films Abel Nahmias, la salle a vu sa fameuse façade restaurée, entre autres liftings bien sentis. Côté musique, un certain éclectisme est toujours prôné avec des artistes pour tous les âges, entre nouveaux hérauts – tous genres confondus – de la scène indé mondiale, avec par exemple les géniaux Soulwax, la nouvelle queen anglaise Pinkpantheress ou le fédérateur rappeur algérien Tif. Également au programme, des groupes de metal, de rock, de nombreux artistes de la scène hip-hop genre DJ Shadow. L’Elysée Montmartre est aussi l’étape parisienne incontournable de tous les grands artistes de reggae jamaïcains, de Ziggy Marley aux Gladiators.

Où ? 72 boulevard de Rochechouart, Paris 18e. 

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  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 3 sur 4

Plus qu’une salle de spectacles, le Zénith est un concept. Il s’agit même d’une marque déposée, qui peut se dériver à condition de respecter un cahier des charges scrupuleux. Initiée par Jack Lang et le ministère de la Culture, la création du Zénith parisien devait pallier un manque criant de salles de concert rock à Paris et permettre à la musique populaire de trouver un lieu d’expression à la hauteur de son succès. Situé dans le parc de la Villette du 19e arrondissement et achevé en 1983, le bâtiment contient 6 300 places, ce qui en fait la troisième plus grande enceinte de la ville après le Parc des Princes et Bercy. A l’origine, le Zénith aurait dû être démonté au bout de trois ans pour être reconstruit ailleurs en banlieue parisienne, mais sa popularité en a décidé autrement. Vingt ans plus tard, il demeure l’une des salles majeures pour aller écouter les plus grands noms du rock, de la pop et du hip hop.

Où ? 211 avenue Jean Jaurès, Paris 19e.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4

Véritable lieu d’éducation politique jusqu’à sa faillite en 1936, la Bellevilloise était the place to be de la classe ouvrière. Aujourd’hui, la Bellevilloise se veut toujours pluridisciplinaire, mais à la sauce bobo XXIe siècle. Mais surtout, la Bellevilloise sait combler ses visiteurs avec une tripotée de concerts de musiques actuelles avec des artistes alternatifs et émergents et de soirées jusqu’à 6h du matin.

Où ? 21, rue Boyer, Paris 20e.

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  • Musique
  • Jazz
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4

Le Duc des Lombards, la plus célèbre salle de la « rue du jazz », s’impose aussi comme la plus lounge depuis son ravalement de 2008 (déjà). On imagine que ça rassure les Américains qui apprécient leur bohème assez cosy mais ça aboutit à des prix plus raides que Miles Davis en fin de nuit. Prévoyez un PEL (plan d’épargne Lombards) si vous comptez rester après les concerts, lors des chouettes jams du vendredi et du samedi. Si l’on met de côté cet aspect financier, le Duc reste un lieu qui mérite largement sa renommée internationale avec une acoustique au top, un service aux petits oignons et une programmation mitonnée par Sébastien Vidal de TSF Jazz, qui attire le meilleur d’un jazz new-yorkais (d’origine ou d’influence) et dans des styles très divers, du swing au moderne en passant par le free.

Où ? 42 rue des Lombards, Paris 1er.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Roquette

Avec ses 500 places réparties moitié-moitié entre la fosse et les places assises, le Café de la Danse est une salle idéale pour des showcases de label, des releases parties et autres concerts acoustiques ou atypiques. Le tropisme du Café de la Danse, c’est d’abord la chanson française, qui se taille la part du lion avec le folk, l’indie-rock, les jazz ou les musiques du monde – il y a aussi des spectacles pour enfants. Aujourd’hui, on peut assister aux premiers pas des futures stars de la pop française comme Solann ou Jean-Baptiste, ou verser dans la nostalgie avec Princess Erika ou Thurston Moore de Sonic Youth.

Où ? 5 passage Louis-Philippe, Paris 11e.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • Paris et sa banlieue

Situé à deux pas de la mairie de Montreuil, cet ancien local industriel de 1 500 mètres carrés, entièrement remis en beauté en 2016 par deux jeunes architectes, accueille depuis concerts, spectacles vivants, expositions et un espace restaurant. A l'intérieur, c'est brut, bétonné, une froideur qui donne son charme au lieu, avec sa grande salle de concert, son étage ouvert, son fumoir et son bar dans une pièce tout au fond. Parmi les nombreux événements, on trouve des ateliers en tout genre, des concerts acoustiques, de cumbia ou de classique, des teufs électro ainsi que des festivals. 

Où ? 21 Rue Alexis Lepere, 93100 Montreuil

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