Peacock
© Maxime Chermat | Peacock Society 2022
© Maxime Chermat

Que faire à Paris en juillet 2025 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en juillet 2025.

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Au Motus des mois de l’année, juillet est l’une des plus belles boules à tirer. Les jours sont longs, doux, la ville se vide (un peu) et les bons plans papillonnent de partout. De notre pêche, on est revenus avec un cabas blindé de choses à faire. Ce que vous trouverez dedans ? Moult bassins et plages (ici et ) pour faire un plouf, des expos, des glaces pour vous faire tourner la boule et des terrasses où s’enquiller des godets ! Bref, Time Out Marseille n’a qu'à bien se tenir !

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Les festivals de musique électronique à faire en France

Les meilleurs plans du mois de juillet 2025 à Paris

  • Art
  • Textile
  • Chaillot
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour beaucoup d’initiés, l’un des temps forts de la Fashion Week de Paris en juin 2025 ne se joue pas sur un podium, mais au Palais Galliera, le musée de la mode de la capitale. Une exposition consacrée à Rick Owens. Ce dernier fait partie des rares créateurs indépendants à conjuguer reconnaissance critique et succès commercial dans une industrie largement dominée par les géants du luxe. Mais il est surtout l’un des stylistes les plus singuliers de sa génération ; voire de toute l’histoire de la mode. De ceux qui fascinent, parce qu’ils bâtissent un univers total. C’est sans doute ce caractère “culte” qui frappe d’emblée lorsqu’on entre dans l’exposition scénographiée par Rick Owens lui-même. Dans la pénombre, sur des estrades, dans des alcôves ou suspendus au plafond, les mannequins de la première salle, aux murs tapissés de feutre, semblent réunis pour une étrange cérémonie en hommage à leur créateur. Vêtus de silhouettes dignes d’un film de science-fiction dystopique mais ancrées dans le réel. Plus d’une centaine de silhouettes, accompagnées de nombreuses explications, sont réparties entre les deux grandes salles du parcours. Vous l’aurez compris : Rick Owens a ouvert, comme rarement, les portes de son monde, et nous y sommes tous bienvenus.

  • Musique
  • Musique

Yardland continue de frimer ! Du 4 au 6 juillet, le festival flexera plus que jamais, réussissant sur une même brochure le nectar des scènes rap francophones, afro, caribéennes, sans oublier quelques incursions ricaines bien senties. On croise la papesse guyanaise du dancehall sous afro Bamby ; le gars d’Atlanta au rap aventureux SahBabii ; le Nigérian Asake, l’une des nouvelles figures de l’afrobeats ; ou le rappeur/chanteur à la voix de cristal Tuerie, du collectif Foufoune Palace. Ce millésime sera marqué par un chapelet de “special shows” tous alléchants. On a très hâte de voir ce que donnera le passage de Prince Waly flanqué d’un groupe, le concert “Capo Dei Capi” du parrain marseillais Alonzo, ou le retour de l’éternel roi sans couronne du 92 Nessbeal. Enfin, on vous conseille de bien protéger votre dos et vos abdos pendant le concert de Gazo puisque le roi de drill sera présent pour un show qui s’annonce musclé. Vivement l’allumage de Yardland ! 

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  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce petit comptoir coloré et sonorisé par de la pop de Caracas se spécialise dans le roi de la street food vénézuélienne : l'arepa. Un pain de maïs rond (maison !) garni ras la gueule de viande et de divers légumes. Il en existe aussi une version végé. On ne sait pas si l’existentialisme est un humanisme mais à coup sûr, l’arepa est un repas. On part sur la version poulet effiloché et avocat carrément bonne et débordante de jus. L’ardoise réserve d’autres curiosités rarement croisées sous nos latitudes : des tequeños, des sortes de beignets au fromage en forme de cigare, ou des tostones (4,90€), des galettes de plantain frites ultra crousti servies sous un buisson de fromage frais, à tremper dans des sauces maison (avocat, piment ou ail, notre pref). Des frites ? Pour quoi faire ? Les liquides dépaysent pas mal aussi comme ce papelón (4,90€), mélange tout en fraîcheur de jus de citron vert et de canne à sucre, étonnamment moins sucré que le bizarre soda local, le maltin à base de malt.

  • Cinéma
  • Cinéma

Après une pause pour cause de JO, le Cinéma en plein air de La Villette revient à la maison, poser transats et écran géant sur la pelouse à côté de la Grande Halle. Et sans crier gare, cette 34e édition déboule avec quelques nouveautés bienvenues. Ainsi, la nouvelle technologie LED de l’écran offre une image bien plus lumineuse qui ne demande plus d’attendre la nuit pour être visible confortablement. Du coup, le festival inaugure cette année une séance dès 18h pour petits et grands (Mars Attacks ! de Tim Burton ; Chicken Run de Peter Lord et Nick Park…) et une deuxième séance enchaîne à 21h (soit un gain d’une bonne heure et demie par rapport aux années précédentes). Fini le stress de rater le dernier métro ! Le thème de ces toiles sous les étoiles pour 2025 ? Corps et accords, avec donc des œuvres axées sur la danse et la musique, mais aussi sur le genre et l’acceptation de soi. 

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  • Musique
  • Musique

Après avoir chanté deux morceaux communs (« Luther » et « All the Stars ») lors du dernier« halftime show » du Superbowl, les deux étoiles américaines du rap et du RnB, Kendrick Lamar et SZA, seront de passage à Paris le 15 juillet 2025 à la Paris La Défense Arena, dans le cadre de leur 'Grand National Tour'. Reste maintenant à savoir ce qu'ils ont imaginé pour ces concerts : outre les morceaux suscités, on devrait aussi entendre 30 For 30, titre paru sur la réédition du (déjà) classique SOS de SZA, sur lequel s’est invité Kendrick Lamar. Et, surtout, comment ne pas espérer un projet commun, qui prendrait la forme d’un accomplissement de plus d’une décennie de compagnonnage artistique, eux dont on rappelle qu’ils avaient été signés (SZA l'est toujours) au début des années 2010 par le label californien Top Dawg Entertainment. Bref, on a hâte, très hâte. 

  • Art
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après une rétrospective en 2014, Niki de Saint Phalle est de retour au Grand Palais jusqu’au 10 janvier 2026, et bien accompagnée ! Loin de la monographie classique, l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten retrace les interactions entre ces trois figures de l’art du XXe siècle partageant une vision révolutionnaire du monde : le couple d’artistes formé par Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely et leur ami Pontus Hulten, premier directeur du Centre Pompidou, lequel a prêté plein d’œuvres au Grand Palais avant ses travaux. Une dizaine de salles/chapitres montrent habilement l’influence de Pontus Hulten mais aussi la dynamique du couple artistique qui s’est rencontré et a partagé un atelier dans l’impasse Ronsin à Paris à la fin des années 50. Nombre de documents – photos, vidéos, ou même correspondances – permettent de montrer en action des machines trop fragiles aujourd’hui, et d’évoquer certaines œuvres volontairement éphémères à l’instar de Hon/Elle, gigantesque sculpture pénétrable présentée au Moderna Museet de Stockholm en 1966.

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  • Cinéma
  • Cinéma

Après un hiatus en 2024 pour cause de Jeux olympiques, le Cinéma Paradiso revient se poser dans la Cour carrée du Louvre cet été. Du 2 au 5 juillet, on va retrouver avec plaisir le cadre minéral mais grandiose, les transats alignés et la programmation qui mêle concerts francophones et projections de films. Ça commence fort le mercredi avec une soirée 100 % féminine : Sofia Coppola herself va venir présenter son classique Virgin Suicides après un DJ set électronique signé Piu Piu. Et en clôture, après le concert néo-psyché de Juniore, vous aurez droit à une avant-première de L’Agent secret, film qui a remporté le prix de la mise en scène et le prix d’interprétation masculine à Cannes 2025 ! Encore mieux : l’introduction va être assurée par son réalisateur Kleber Mendonça Filho. La classe. On pioche aussi dans le programme un Twin Peaks: Fire Walk with Me en hommage au regretté David Lynch, précédé d’un mini-festival de nouveaux talents (Tuerie, Sam Sauvage et Asfar Shamzi), ou l’hypnotique In the Mood for Love de Wong Kar-wai. Et c’est toujours gratuit, mais il faut avoir la chance d’être tiré au sort !

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9. Descendre sur les rails de la Petite Ceinture pour le ciné en plein de la Recyclerie

Du 4 juillet au 30 août, la REcyclerie hébergera, sur ses rails de la Petite Ceinture, la huitième édition de son festival de ciné documentaire en plein air Gare aux Docs. S’il propose encore une prog engagée tendance écologie intersectionnelle, l’événement change en revanche de format, avec dix-huit projections réparties les vendredis et samedis estivaux. Parmi les docus qui nous alpaguent, on a repéré la carte blanche donnée au festival Ciné-Palestine ; « Sous les violences, la terre », une immersion d’un an dans le quotidien du collectif Soulèvements de la Terre ; ou « Zora », une enquête d’Iris Bonnant et Elisa Amenel sur l’inaction climatique des gouvernants européens. Gare aux places : elles partiront très vite.

  • Musique
  • Musique

Sur la roue de cette cuvée prévue les 11 et 12 juillet à l'Hippodrome de Vincennes, on trouve les Anglais d'Underworld mais aussi ¥ØU$UK€ ¥UK1MAT$U, dont le récent buzz de la Boiler Room n’est que la juste récompense de plus de dix ans à ravager les clubs du monde entier. Ses voisins d’affiche donnent aussi envie de prendre une loc cet été avec les deux nouvelles têtes locales Belaria et Olympe4000, pour un B2B qui devrait convoler entre italo-disco, EBM ou acid ; l’une des figures du revival trance batave Job Jobse ; sa compatriote aux fédératrices BO Carista ; la Carioca Babsista qui essorera la fosse avec sa ghetto latin house ; la house de Tatie Dee ; le furibard duo berlinois DJ Heartstring ; ou la première du live A/V du ponte de la techno parisienne François. On finira avec deux noms qui nous font tout particulièrement de l’œil : celui d’amne, qui a passé les dernières années à côtoyer toute une partie de la scène rap new gen (Luther, Femtogo…) ; et le Tanzanien DJ Travella, affilié au label/festival Nyege Nyege, polisseur du singeli, cet épileptique et instinctif genre électronique donnant globalement envie de rouler les yeux fermés à 260 km/h sur la bande d’arrêt d’urgence. Paon paon paon, qui est là ? Peacock.

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  • Cinéma
  • Cinéma

Cela peut sembler difficile à croire aujourd’hui, mais, durant des décennies, on considérait en France les dessins animés japonais comme du travail bâclé, destiné aux émissions pour enfants. Avec cette formidable rétrospective de 25 chefs-d’œuvre absolus, réalisés entre 1958 et 2023, la Cinémathèque française prouve qu’au-delà du Studio Ghibli, le Japon a toujours été un pays majeur de l’animation, donnant au monde des films poignants, furieux, inclassables, poétiques et politiques, qui ont marqué le 7ᵉ art et fortement inspiré de nombreux réalisateurs occidentaux (regardez Paprika, puis Inception !).

  • Art
  • Photographie
  • 4e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Premier photographe à remporter le Turner Prize en 2000, l’Allemand Wolfgang Tillmans a reçu carte blanche du Centre Pompidou pour sa dernière expo avant cinq ans de travaux. Faisant écho à cette période de “métamorphose”, comme dit l’équipe du musée, l’Allemand a transformé en galerie l’espace qu’occupait la Bpi. Etalée sur 6 000 m2, cette expo retraçant près de 40 ans de carrière avec pas moins de 3 000 œuvres est tout simplement “l’exposition la plus vaste jamais produite au Centre Pompidou”. Souvent crédité pour avoir révolutionné l’accrochage dans ses expositions, Wolfgang Tillmans met ici en dialogue son travail avec l’architecture de Beaubourg et surtout avec la vocation d’un lieu comme la Bpi qui donne gratuitement accès au savoir. Très attaché aux livres, l’artiste a conservé quelques tables, rayonnages et ordinateurs de la bibliothèque, qui deviennent des présentoirs. Il faudra aussi avoir l’œil pour repérer des œuvres exposées horizontalement ou verticalement, à des hauteurs et dans des formats qui varient radicalement. Une façon de se mettre dans la peau d’un artiste à la pensée foisonnante qui n’a jamais cessé de scruter le monde sous de nouveaux angles. 

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  • Nation
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 2025, le bar du trio Karen Mounier, Hélène Jenny et Esther Poryles a non seulement survécu au harcèlement policier mais semble même sorti d’affaire après les épreuves successives du Covid et de la préfecture. Ce vendredi soir en tout cas, c’est plein comme un œuf dans ce drôle de local un peu branquignol où l’on peut boire un coup au comptoir mais aussi sous la hotte de la cuisine de l'ancien restaurant restée en place. Si vous vous demandez si vous êtes vraiment dans un bar lesbien militant, il suffit de jeter un œil autour de vous : un drapeau LGBTQIA+ punaisé, un poster Abadarmanin et une ardoise qui propose, contre 7 €, un “Gin Tonique Le Patriarcat”, une “Margayrita” ou un “Bloody Monthly”.  Sous une sage BO variétoche, une faune largement queer en tous genres et de toutes origines rigole et trinque et personne ne regarde de travers un homme hétéro blanc (s’il ne la ramène pas). Outre sa vie de bar de quartier/safe place du coin, le Bonjour Madame propose une foisonnante programmation. Merci Madame !

14. Essuyer les plâtres de la galerie d'art Acne Studios

La marque suédoise Acne Studios inaugure le 26 juin prochain une galerie d’art à Paris, baptisée “Acne Paper Palais Royal”, à la place de sa boutique historique du 33-35, rue de Valois, dans le 1er arrondissement. Au programme : expositions, rencontres avec des artistes, signatures de livres et événements culturels. Premier évènement en date, l’exposition solo du photographe néerlandais Paul Kooiker.

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  • Pâtisserie

Plus boule la vie ! Quand les jours rallongent et que les vêtements raccourcissent, c’est le retour de la question : où trouver une bonne glace à Paris ? Chez Time Out, on vous file nos meilleurs plans en dessous de zéro mais toujours chauds bouillants sur la qualité. Car dans cette sélection, vous ne trouverez que des artisans glaciers qui turbinent sans arômes artificiels, graisses végétales ni colorants chelous. Du kif en boule à se mettre dans le cornet sans tarder. 

  • Hôtels
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cet hôtel assez inclassable propose le concept très bourgeois-bohème de la maison de campagne pour celles et ceux qui n’ont pas finalisé leur projet d’achat dans le Perche. Installé au milieu d’un vaste et beau terrain dans les Yvelines à une heure de Paris, comprenant des prés, des chevaux, des bois, un étang, il abrite 75 chambres dans d’anciennes granges ou des bâtiments y ressemblant (d’où le nom). Ce thème agricole et cool se traduit par une décoration des chambres épurée. Le message est clair : vous êtes là pour prendre l’air. Et la programmation répond présent avec des cours de yoga, des bains scandinaves, un sauna, des vélos, du tir à l’arc. Pour l’apéro (bien mérité), le bar propose des cocktails bien roulés à siroter à côté de la table de ping-pong ou du braséro (16 €). Seul bémol : le restaurant qui profite de sa situation de monopole pour proposer un rapport qualité/prix assez médiocre (comptez 50 € par tête). A noter que l’été, l’étang s’ouvre à la baignade et on peut s’y plonger en sortant du hammam – ce n'est pas partout qu’on trouve ça !

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  • Cinéma
  • Cinéma

Et de quattro pour le festival Dolcevita-sur-Seine qui revient installer son écran à Paris du 4 au 8 juillet 2025. L’occasion de découvrir gratuitement toutes les facettes du riche cinéma italien dans un cadre grandiose : les arènes de Lutèce, taillées par les Romains il y a 2000 ans ! Les cinéphiles vont pouvoir se régaler de classiques fraîchement restaurés comme le chef-d’œuvre réaliste Rome Ville ouverte de Roberto Rossellini, Médée de Pier Paolo Pasolini, La Famille d’Ettore Scola ou, notre chouchou, Le Fanfaron de Dino Risi. Les amateurs de films de ce siècle ne sont pas oubliés puisqu’on pourra aussi y voir les succès italiens de l’année en avant-première comme Berlinguer – La Grande Ambition d’Andrea Segre ou L’Art de la joie de Valeria Golino. Chaque film sera précédé d’un court métrage en lice pour le prix Ristretto (meilleur nom de prix, à notre avis). Entre deux séances, vous allez pouvoir profiter d’une expo photos, d’un atelier de création pour les enfants ou d’une table ronde sur les maisons de couture italiennes au cinéma.

  • Art
  • Art

Un an après avoir vu les épreuves d’escrime estomaquer le monde, le Grand Palais s’apprête à reprendre la lumière en accueillant sous sa nef et ses abords un festival estival en forme de grande célébration de tous les arts. Le tout infusé d’un peu de sève carioca, saison France-Brésil oblige. Jusqu'au 7 septembre, le Grand Palais d’été sera secoué par une expo labyrinthique, un bal et une parade brésiliens, des pièces de théâtre titillant la nostalgie, une performance funambule ou encore des DJ sets sous la verrière. 

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  • Soirées
  • Soirées

La der des fêtes. Avant de tirer sa révérence pour un quinquennat de travaux, le Forum du Centre Pompidou s’offre un dernier baroud d’honneur dans la nuit du samedi 5 juillet (de 22h30 à 5h), en accueillant un format ARTKLUB, soirée polymorphe où tous les arts s’acoquinent. Une dernière danse sous les néons du musée, comme un clin d’œil à sa vocation de lieu de vie autant que de culture. Aux platines, un quatuor de haute volée : la prêtresse de la techno made in France Anetha, RAG, boss du crew queer Barbi(e)turix, Nicol, cofondateur du collectif arty Aïe, et l’Anglais fka.m4a, grand pourvoyeur de house hi-NRG qui fait transpirer les semelles comme les émotions. Pour habiller l’espace, une pluie d’installations visuelles et de projections vidéo signées par une constellation d’artistes viendra métamorphoser le Forum en dancefloor onirique. En prime, des performances en rafale – voguing, drag shows, numéros de cirque contemporain.

  • Art
  • Installation
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Originaire de Rio de Janeiro, l’artiste contemporain Ernesto Neto est connu pour ses installations immersives, que le public français a pu découvrir en 2006 au Panthéon ou plus récemment, début 2025, au Bon Marché. Il déploie ici l’une de ses plus grandes sculptures, déjà exposée l’an dernier au MAAT de Lisbonne. Cette structure en crochets multicolores, composée de 5 735 mètres de chintz brésilien imprimé, découpé à la main et noué, représenterait donc un navire, mais aussi une bête primitive et une forêt. On y entre après avoir retiré ses chaussures, comme pour mieux faire corps avec le sol recouvert d’écorce et de terre et les épices qui viennent chatouiller le nez. Si le spectacle visuel est impressionnant, l’ouïe joue ici un rôle central : des dizaines d’instruments de musique venus du monde entier sont intégrés à la structure, suspendus par du tissu ou amarrés au sol.

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  • Egyptien
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef égyptien Omar Dhiab a fait table rase de la déco bois et marbre de son prédécesseur pour la remplacer par un intérieur 100 % alu. Associé à une bande-son rap, ça donne une ambiance urbaine qu’on associe rarement aux bistrots égyptiens. La brigade scande une originale cuisine fusion orientale qui ose piocher dans les épices du Maghreb pour électriser les recettes. La carte est bizarrement classée par température de préparation, de 37 à 400 °C. On pioche dans la catégorie 85 °C des raviolis garnis de poulpe baignant dans un jus de couscous bien relevé qu’on sauce sans vergogne jusqu’à la dernière goutte. Puis arrive le demi-pigeon à la braise parfaitement rosé et posé sur un miroir d’abricot et piment parsemé d’amandes grillées. Là encore, une assiette hardie et singulière qui change des variations sur le Japon. La carte des vins ne classe pas les bouteilles (nature et hexagonales) par degré. On se rafraîchit avec une glace pistache parsemée d’un crumble (un peu mou) à la coriandre. Honnête mais on aurait dû taper dans la grosse jatte de gâteau de semoule !

  • Dans nos Verres

Les sulfites dans le vin aident à la conservation. Les vins nature n’ont quasiment pas de sulfites. Conclusion : les vins nature se conservent mal. CQFD ! Mais en fait, non, pas du tout. Si, plutôt que de les laisser dans une voiture en plein cagnard, on les couche dans la fraîcheur d’une cave, les bouteilles peuvent non seulement se garder plusieurs années, mais même (et surtout) développer tout leur potentiel. Afin de le prouver, Culinaries, le site de vente en ligne de vins propres, organise le dimanche 6 juillet de 10h à 18h Drink Me I’m Vintage, un petit festival de millésimes exceptionnels que vous pourrez goûter et acheter. Trente cuvées rarissimes, qui s’échelonnent de 2017 (Mahlon de Ruth Lewandowski) à 1995 (Tinto Cosecha d’Alberto Lopez Calvo), avec même un détour par 1958, vont être présentées !

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23. Boxer (et se faire masser) sur le ring du Ritz

Une heure à cogner dans un sac connecté, une autre à se faire masser dans les règles de l’art : le Ritz Paris, monument place Vendôme où Coco Chanel avait ses habitudes et où Hemingway buvait des cocktails, lance une nouvelle offre pour les corps qui carburent à l’effort. Au programme : boxe connectée avec coach et sac I-percut (comprendre : intelligent) qui trace chacun de vos enchaînements, avant un massage sportif imaginé pour relâcher les tensions. C’est probablement le cours de boxe le plus cher que vous prendrez de votre vie…

24. Percer le mystère Cléopâtre à l’Institut du Monde Arabe

Elle a beau afficher plus de 2 000 ans à l’état civil, Cléopâtre ne cesse de fasciner. Un processus de mythification que va tenter de décrypter l’Institut du Monde Arabe avec l’expo Le Mystère Cléopâtre, prévue du 11 juin 2025 au 11 janvier 2026. Une rétrospective qui recensera les connaissances historiques sur le sujet – spoiler : il y en a très peu –, évoquera la figure de Cléopâtre dans la culture, tout en analysant l’évolution de sa perception dans l’imaginaire collectif, d’une figure féminine objectivée à celle d’une femme libre.

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  • Dans nos Assiettes

On y trouvait déjà un restaurant (le Rivié), un bar à vin (Planche) et un bar à cocktails planqué (le Jacques’bar). Voilà que, pour l’été, l’hôtel The Hoxton s’enrichit d’un… bar de piscine ! Alangui sur un transat ou un bain de soleil, à la fraîche sous les arbres d’une cour pavée, vous allez donc pouvoir grignoter des assiettes sudistes signées Florian Coquelin, bien loin de l’agitation des Grands Boulevards. La lutte contre la déshydratation est assurée par des twists de cocktails estivaux hautement instagrammables, comme ce Patron Paloma qui mixe tequila, bitter, jus d’orange et tonic au pamplemousse. Vous allez objecter "Mais pour un bar de piscine, ne faut-il pas une piscine ?" Bien vu, et cette remarque a été anticipée puisqu’un bassin (chauffé) de 8 m sur 2 m est installé dans la cour pour que vous puissiez vous mouiller le maillot. Pas besoin d’être client de l’hôtel : il suffit de réserver des créneaux de 3 h. Un seul impératif : vous allez devoir consommer un montant minimum selon l’assise réservée : 30 € la chilienne, 55 € pour un transat, 100 € pour un sunbed. Pas si cher pour se croire un après-midi au Cap Ferret !

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