Attention les amis ! Nous nous efforçons d'être précis, mais la situation particulière nous oblige à quelques ajustements. Alors vérifiez bien les horaires avant de vous de déplacer.

17e arrondissement : les bars et restaurants
Nos meilleures adresses pour boire et manger dans le 17e arrondissement.
Bodrum
Pour qui ? Un(e) puriste du kebab, qui refuse les mélanges dinde/veau. Habitués ou curieux, prêts à attendre en file indienne le long du trottoir leur précieux sésame.Plat culte ? Le sandwich-frites à 6 €Auto-proclamé meilleur döner kebab de Paris, ce minuscule boui-boui ne désemplit pas à l’heure du déjeuner. Et pour cause : les tauliers préparent eux-mêmes leur viande. Attention ici c'est d'la pure ! 100% poitrine de veau, non coupée avec de la dinde. Désossée, découpée, puis marinée pendant plusieurs heures dans un savant et secret mélange d'épices, hérité du grand-père, lui-même restaurateur en Turquie. Puis ce délice est soigneusement embroché et grillé à point. Le papier absorbant qui enveloppe la pita est un indicateur précis pour mesurer ce que votre taux de cholestérol vient d'endurer, et là encore une fois, le kebab d'Istanbul s'en sort bien. Pareil pour les frites, surgelées mais pas trop grasses.
MELT Batignolles
Pour qui ? Les amateurs de viande tendrement fumée à basse température Plat culte ? Les Beef Ribs : de succulents travers de bœuf Black Angus XXXL (sic) à 35 €, à dévorer avec les doigts façon Frank Underwood. Remballez vos santiags éculées cow-boys ! Ici c'est la classe à Dallas : panneaux lumineux Mondrian-style et design épuré dans la veine Art déco servent de decorum aux quatre-vingts couverts (une quinzaine en rab aux beaux jours en terrasse) ce soir-là. Outre le service impeccable, souriant et alerte, la star de la soirée est la carte, élaborée par une pointure du barbecue à NYC (Alexander Smith), en coprod avec Douglas Herrera, pitmaster de 24 ans repéré chez Rachel et Melt Oberkampf. Fumée au chêne, la viande envoie du bois !On pense aux classiques (poitrine de bœuf black angus et autres ribs de porc Duroc) et aux trois nouveautés aux saveurs voyageuses. Les Thaï hot wings : quatre ailes de poulet jaune, fumées puis frites minute, dopées à la sauce pimentée (11 €). Un Maple Bacon : épaisse tranche de bacon fumé qui fait trempette une semaine dans la saumure, terminée à la braise, avec caviar de moutarde (10 €). Et puis notre maousse Wood Fired Chicken à la mexicaine : un demi-poulet fermier, saumuré puis mariné 72 heures, fumé, grillé au charbon de bois… relevé par des cubes d’ananas grillé, une crème de jalapeño, et de la coriandre (16 €). Une Vedett IPA (6 €) pour faire glisser, et c’est le pied. En dessert, on snobe les beignets frits au caramel beurre salé ou le
Brutus
Pour qui ? Les cidrologues et crêpophiles Crêpe culte ? Une galette Jeanine, au blé noir breton (minoterie Paulic) : poêlée d’andouille de Vire, emmental, pommes, confit d’oignon au cidre et moutarde à l’ancienneOubliez les coiffes bigoudènes, les boiseries à la papa, cap sur cette grande salle lumineuse, nichée au cœur des Bobotignolles. Singeant les gimmicks de la bistronomie (murs blancs épurés, ampoules suspendues), autoproclamée « cidrologue et crêpophile », l’adresse, lancée par un trio de copains, pourrait agacer. Certains détails viennent fort heureusement contredire notre première impression : le service, sympa, accueillant. Une cuisine qui fait que du made in France sur la carte (merci !) Et les galettes, qui ici portent des noms de grand-mère : Yvonne, Paulette, Marie-José… On commence par de bonnes rillettes de sardines maison servies sur des rectangles de galette grillée. Un verre de cidre Appie pression pour faire glisser… avant d’enquiller, hop !, avec une gourmande galette Jeanine (andouille de Vire, emmental, pommes, confit d’oignon au cidre et moutarde à l’ancienne). Encore de la place pour le dessert ? Optez pour une régressive crêpe de froment au beurre (salé bien sûr), avec choco Valrhona fondu, joliment présentée. Les plus ? Le bar à cidres avec plus de 25 références, Coat-Albret, Maison Lemasson, Cyril Zangs, dont le cidre gourmet Appie, disponible à la pression. Sans oublier, le soir, ces cocktails originaux à base de cidre et poirés (8 €). Chez T
Les Poulettes des Batignolles
Adresse (re)testée et approuvée il y a quelques jours. Ce flemmard de journaliste devrait rendre son papier sous peu !
Les Moussaillons
Pour qui ? Les amoureux des Batignolles Plat culte ? Les huîtres signées David Hervé, ostréiculteur réputé de Marennes Oléron. Le saumon sauvage de la Baltique et le tarama extra de l’atelier de fumaison Safa (une référence dans le domaine). Les crevettes sauvages de Madagascar (Label rouge). Adresse (re)testée et approuvée il y a quelques jours. Ce flemmard de journaliste devrait rendre son papier sous peu !
Le Comptoir des Batignolles
Chaises d'écoliers, banquettes aux motifs exotiques et tabourets en cuir : le Comptoir des Batignolles est un bar de quartier bien ancré dans la vie du quartier mais qui nous inspire le voyage. Mais pour faire le tour du monde, pas question de franchir la porte car tout se passe dans votre verre. Bières pression de Hollande et de Belgique, vins rouges de Bordeaux et blancs d'Alsace... La carte des cocktails signature nous emmène en Italie avec le Sugar Daddy (amaretto, vodka, ananas, citron) ou au Brésil avec le French Caïpi (cachaça, chambord, citron, sucre). Les propriétaires du bar ont choisi de garder un nombre de tables plutôt réduit au rez-de-chaussée comme au sous-sol. Une bonne idée qui permet de respirer et qui nous incitera à venir dès l'ouverture. L'enseigne est privatisable gratuitement depuis le site du bar.
Le Petit Poucet
Réfléchir ça donne faim, rire encore plus. Voilà le constat qu’on a fait lorsqu’un soir, le sourire aux lèvres mais l’estomac sur les talons, nous sortons du spectacle de Bun Hay Mean à l’Européen. Mais que diable allait-on bien pouvoir manger à minuit passé sur la place de Clichy ? L’un des nombreux fast food alignés en rang d’oignon ? Ou une de ces brasseries bas de gamme à prix bonbon ? Aucun des deux. Sauveur de notre soirée, un resto couche-tard fait office d'anti-crève la dalle pour les gastro-insomniaques. Au Petit Poucet, les plats défilent en flux tendu jusqu’à 2h du matin dans la salle indus au milieu des meubles boisés, des banquettes en cuir et des cadres d’antan. Côté cuisine, que du bon ce jour-là : une pizza funghi sexy comme sortie de chez le coiffeur, des escargots XXL à nous faire aimer la patrie et des pennes all arrabiatta simples comme bonsoir, mais efficaces. Pas de dessert, mais du sancerre pour se rincer la glotte et des serveurs men in black pour taper la discute. Au point de rentrer bien plus tard que prévu : le ventre plein et l’esprit content.