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5e arrondissement : les bars et restaurants

Le 5e met les petits plats dans les grands !

Écrit par
La Rédaction
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Quartier latin
Narro signifie « je raconte » en latin. Justement, dans ce restaurant bien planqué à deux enjambées d’une Contrescarpe pas très gastro, on ne raconte pas de craques, seulement de belles histoires. Celle qu’écrit le chef japonais Kazuma Chikuda, ex-Le Sot l'y Laisse passé chez Bocuse (à Tokyo), vaut la peine d’être goûtée. Improbable enclave de bon goût ornée de fauteuils en kilim, la salle aux couleurs chaudes est bordée d’une aguichante terrasse qu’il convient de prendre d’assaut, pile sous les fenêtres de l’Hemingway de Paris est une fête.  Et quelle fête !  Dans l’ébaubissant menu midi qui change chaque semaine, dressages poètes, légumes sexy, cuisson « laser », audacieux mélanges, sourcing soigné et longueur en bouche font de chaque assiette une joie d’esthète. Le choix est difficile : bombesque tataki de noix de veau, buffala fumée et légumes croquants ou entêtant œuf parfait, sardine fumée et siphon petit pois-lavande ? Printanier lieu jaune nacré, risotto d’asperges blanches et nuage de coques ou bestiale basse côte de bœuf, asperges vertes et crème de morilles ? Obscène cookie dough tiède ou envoûtante tartelette kumquat-crémeux d’agrumes ? Si ça devient trop compliqué, demandez à Megumi Terao, délicieuse gérante de très bon conseil, de vous aiguiller.  Côté pif, c'est Byzance ! Le gouleyant Thomas Legrand, sommelier à l’âme nature, écoule jajas désulfités, sakés et vins de macération avec, au verre, le sauvignon La Piffaudière d’Olivier Bellanger, mâcon-bray le Mouto
La Tour d'Argent
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Jussieu
  • prix 4 sur 4
Pour qui ? Ceux qui, levant la tête en passant devant, se prenaient à rêver de tutoyer les nuages, avec Notre-Dame en champ de mire, et la Seine en contrebas. Et surtout : celles et ceux qui cherchent un lieu unique, une vraie Maison comme on n'en fait plusPlat culte ? La langouste "Puce Royale" (la Bretagne, ça vous gagne !)Arrivé au printemps 2016, Philippe Labbé et son CV en or a repris le piano pour insuffler une nouvelle mélodie, avec beaucoup de douceur. Une cuisine de produit et de goût, plus créative et moderne, sans non plus dénaturer ce qui fait la magie du plus ancien restaurant de Paris : un lieu suspendu, hors de l'espace-temps. Cette toque plutôt discrète, formée (entre autres) par Bernard Loiseau, passée par le Plaza Athénée et le Shangri-La à Paris, le Carlton et le Martinez à Cannes, qui a su envoyer valser la cuisine d'Escoffier, c'est le pari d’André Terrail, l'actuel proprio de la Tour d’Argent, institution familiale, achetée par son grand-père en 1911. Le but ? Ramener cette seconde étoile, retirée par le Guide rouge en 2006, l’année de la disparition de Claude Terrail, le père d’André.  Et dans l'assiette, c'est sûr que le niveau est là. Bon à savoir : les becs fins avisés réserveront le midi (menu "Autour d'un déjeuner" à 105 € par personne). On apprécie tout particulièrement le respect absolu du produit, parfaitement sourcé : arc-en-ciel de tomates multicolores (bio et pleine terre), dinguissime langouste Belle Demoiselle, turbot de ligne ikéjimé, c'es
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Kitchen Ter(re)
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Fusion
  • Jussieu
  • prix 3 sur 4
Pour qui ? Les amateurs de pasta épris de Méditerranée et d’Asie du Sud-Est Plat culte ? Un “blésotto”, risotto de petit épeautre accompagné d’encornets snackés et d’algues japonaises aosa, le tout lié par un tom kha de crevettes (soupe thaïlandaise à base de lait de coco). Chez Kitchen Ter(re), la troisième adresse du chef William Ledeuil, pas de décorum superficiel, le spectacle est dans l’assiette ! Les pâtes du meunier boulanger Roland Feuillas, toutes élaborées à partir de céréales ou blés anciens et fagotées de drôles de noms francisés (“girolette”, “dentelle de Cucugnan”), tiennent le premier rôle. Un produit brut top quali sublimé par Bruno Laporte, le chef exécutif du restaurant.  Au déjeuner, la formule ultrabien ficelée facturée seulement 30 € donne droit à une entrée, un plat de pâtes et un dessert. Amour des céphalopodes oblige, on commande le “blésotto”, un risotto de petit épeautre accompagné d’encornets snackés et d’algues japonaises aosa, le tout lié par un tom kha de crevettes, une soupe thaïlandaise à base de lait de coco. On plonge notre cuillère dans le bol, chaque bouchée est un voyage. Le côté doux et laiteux de la sauce est réveillé par une belle dose de basilic thaï et d’aneth. Les algues sont un véritable souffle iodé et l’acidité des fines lamelles de citron jaune vient titiller le palais. Un très beau plat ! Les entrées ne sont pas en reste, on y retrouve la marque de fabrique de Ledeuil, des bouillons subtilement parfumés comme celui au bœuf dans
  • 3 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • Jussieu
  • prix 4 sur 4
Voilà presque une décennie qu’Atsushi Tanaka cisèle ses assiettes graphiques dans cette adresse à ses initiales et affole les Insta des gastronomes connectés. Si la salle au design nordique ascétique (ou la porte fermée à clé !) ne respire pas la chaleur, la brigade s’en charge. L’accueil est aux petits oignons et le judicieux sommelier ambiance le repas avec des vins d’obédience naturo-miraculeux, comme l’astral Petite Ourse de Pascal Chalon de 2020, ondoyant syrah grenache inspiré par la cosmologie (15 € le verre), ou le Salzhof 2021, riant riesling du domaine Goepp (70 € la bouteille), fabuleusement minéral. Le menu du déjeuner en sept services (85 €) affiche l’ambition du chef japonais : étirer d'une façon graphique le végétal et les chairs iodées, avec des assiettes visuellement bluffantes, mais parfois trop subtiles en bouche. Bref, plus à voir qu’à manger comme avec ces Saint-Jacques crues au sudachi, citron caviar, machwa et oca du Pérou arrosées d’un dashi gringalet, ou les translucides tagliatelles d'encornet, cime di rapa et cédrat aux saveurs diaphanes. C'est paradoxalement avec la viande que Tanaka décape : exquise tartartelette de bœuf fumé cru et merveille de pigeon poitevin au binchotan fouetté d’un pesto de sapin et d’un bombastique kosho (pâte de sudachi au piment), escorté d’une patte volatile dodue-griffue enrobée de poudre de rose. écarquillant papilles et pupilles. Après ce coup de génie, le dessert frappe trois coups : betterave et poivre de timut s’éba
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Vietnamien
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Ceux pour qui manger des nems réchauffés est une hérésie. Plat culte ? Pour ne pas trop se mouiller : le bo bun. Reconnaissable de loin avec sa devanture verte et ses plantes en pot alignées au garde-à-vous, cette micro-cantine viet (quatorze couverts !) ne désemplit pas. En cause? Un service adorable, et une cuisine maison délicieuse et peu chère – surtout pour ce quartier cossu. Comme ce menu du midi à 17 €, alignant un porc caramel parfumé exquis et ces nems ultra-frais et croustillants, frits minute bien sûr, dont on sent chacun des ingrédients. A la carte ? Des soupes : classique phô ou bien entêtant bouillon au poulet saté, légèrement épicé. Des banh cuon (petits raviolis plats, farcis à la viande et aux champignons)… Et surtout un excellent bo bun (vermicelles de riz au bœuf, avec pousses de soja) sans doute parmi les meilleurs de la capitale.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Vietnamien
  • Quartier latin
  • prix 1 sur 4
Pour qui ? Un(e) épicurieux/-se fauché(e)Plat culte ? Chaque mois, une spécialité à découvrir : poulet à la feuille de citronnier, salade papaye et mangue verte...Cantine traditionnelle et associative, le Foyer Vietnam fait dans le simple, le bon et le pas cher. Situé entre la place Monge et Censier-Daubenton, le restaurant a, qui plus est, le mérite de se trouver à deux pas des arènes de Lutèce et du jardin des Plantes... Autant dire, l'un des plus chouettes coins de la rive gauche ! Mention spéciale pour les affichettes écrites à la mano et placardées aux murs, offrant au visiteur quelques traductions, souvent drôles et étonnantes, d'expressions idiomatiques viet (du genre : "L'appétit vient avec un bol propre"). Authentique et culturel, curieux et savoureux, à l'image du lieu. Pas de grande surprise sur le plan des propositions culinaires, donc, mais de l'exotisme et du goût avec, chaque mois, une spécialité à découvrir : poulet à la feuille de citronnier, salade papaye et mangue verte... Si le classique bo bun semble légitimement une des spécialités du Foyer Vietnam, on opte pour un goi tom (salade de crudités aux crevettes) et des nems (faits maison) au porc et aux champignons noirs. A moins de 5 € chacune, les entrées mettent parfaitement en appétit pour poursuivre avec une salade de crudités au poulet et une délicieuse soupe tonkinoise au bœuf cru et cuit. C'est copieux, goûteux, et l'on s'en tire facilement pour une douzaine d'euros (qui est d'ailleurs le prix du menu
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Zaoka
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Fusion
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Ceux qui ont envie de découvrir le 5e arrondissement à la sauce taïwanaisePlat culte ? Les gua bao au porc À trois minutes à pied de la rue Mouffetard, en plein cœur du Quartier latin, planque une façade turquoise à la vitre embuée. L’adresse, façon maison de poupée, est du genre Polly Pocket : douze couverts rentrés au forceps. Lumière tamisée, accueil soigné, d’une gentillesse extrême... A travers sa cuisine ouverte (3m2 à tout casser), la jeune cheffe Taïwanaise Christina Huang revisite la street food de son pays, avec une précision toute gastronomique. Pour être allée à Taïwan et avoir poncé tous les restos et marchés de nuit, de Taïpei à Kahosiung en passant par Tainan et Lukang, je peux vous le garantir : ses gua bao (8,50 € pièce, et désormais limités à un par personne !) sont les meilleurs que j'ai jamais mangé. De succulents petits pains briochés, ici faits main (pâte comprise : rarissime à Paris). Cuits à la vapeur dans un panier en bambou, garnis de feuilles de moutarde marinées puis sautées et de cacahuètes finement concassées, ils sont fourrés soit, comme dans la recette d'origine, d’une poitrine de porc braisée fondante à pleurer (mijotée 5 longues heures)... Soit de poulet frit -qu'on peut aussi choisir de grailler à part (5,50 € la petite portion, 11 € la grande). La viande est moelleuse dedans, bien aillée et croustillante dehors, un régal !  L'autre intérêt de l'adresse, ce sont ces pâtisseries fusion pleines de belle précision. Ce soir-là, snif
Le Requin Chagrin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à bières
  • Quartier latin
  • prix 1 sur 4
« Vieille prostituée » est le nom louphoque de ce bar en créole réunionnais. Au Requin Chagrin donc, on ricane volontiers entre étudiants fauchés. On s’installe sur de hautes tables rondes dans une salle aux boiseries chaleureuses façon pub pour siroter une bière Guinness brune, une Hoegaarden blanche ou une Grim ambrée (avis aux connaisseurs) parmi un vaste choix de bières. Un plateau "dégustation" d'une douzaine de bières est proposé à 12 euros. On peut aussi opter pour un whisky, des cocktails maison ou des rhums arrangés (autre héritage créole ?). Les soirs de matchs, les grands téléviseurs sont allumés et l’ambiance est ponctuée par les « hooo » et « haaa » des spectateurs. Au sous-sol se trouve une seconde salle avec un bar en U propice aux conversations croisées. La déco change au fil des soirées à thèmes qui sont programmées ici : événements sportifs, fêtes… Le week-end, l’endroit concentre tous les habitués qui n’ont pas envie d’aller au lit, et qui s’entassent debout ici jusqu’à 5h du matin. L’été, la petite terrasse extérieure est très plaisante, à côté des glouglous de la fontaine de la charmante place piétonne de la Contre-Escarpe.
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Le Piano Vache
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
Vous êtes en plein 5e à la recherche d'un endroit sympa pour vous envoyer un godet ? Rendez-vous au Piano Vache, un bar rempli d'étudiants (vous n'y échapperez pas dans ce quartier), mais qui a le mérite de trancher avec les pubs alentours tapissés d'écrans plasma et bourrés de touristes. On vient au Piano Vache pour boire des pintes, la boisson presque unique à 6 € la pinte (5 € en happy hour de 18h à 21h), et profiter de ce vaste endroit à la déco particulière. Ici, des milliers d'affiches collées au fil des années, des siècles peut-être, tapissent les murs.On remarque les milliers de photos d'identité collées par les étudiants qui ont squatté les banquettes ici pour réviser leur bac et les objets insolites amassés dans cet antre sombre, comme le vieux piano qui dort au fond de la pièce, surveillé par une tête de vache empaillée (d'où son nom évidemment). Un bric-à-brac d'autant plus impressionnant que le bar est vaste. Un premier comptoir à l'entrée débouche sur un second qui enchaîne sur un troisième, et tout autour, on trouve des tables rustiques en bois massif qui collent aux coudes. Les serveurs sont débordés, à vous d'aller commander au bar. Autre point fort de ce bar : sa programmation régulière. Lundi concert de jazz manouche, mardi soirée 80's, mercredi soirée gothique, jeudi after work, vendredi et samedi DJ rock, punk, pop, etc. Tous les jeudis tarifs after work de 21h à1h avec la pinte à 5€ On regrette seulement que le fond musical rock se transforme en bouillie
Mirama
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les Parisiens désespérés qui cherchent un bon resto à Saint Michel.Le plat culte ? Sans hésiter, le canard laqué. Improviser un repas à Saint-Michel peut être aussi risqué que chercher un cadeau de Noël le 24 décembre au matin. Soit la panique, le désespoir pour finir par quelque chose de pas très bon et trop cher. Alors évidemment, lorsqu'on tient une bonne adresse depuis des années, on ne la lâche pas. Devanture blanche où sont accrochés des canards laqués à la peau parfaitement dorée et croustillante, salle sans prétention, serveur sporadiquement sympathique : on vient surtout pour la bonne cuisine chinoise dans cette institution de quartier qu’est le Mirama. En bons habitués (ou psychopathes-monomaniaques) on ne lit plus la grande carte et on choisit la même chose depuis 10 ans : à savoir une soupe de raviolis de crevettes au bouillon parfumé et aux raviolis dodus – tout simplement la meilleure de Paris –, un canard laqué (dont on suçote le dernier os jusqu’au bout) et des vermicelles à la Singapour épicés. Le tout copieux, frais et à des prix (certes plus élevés que dans une cantine de Belleville) mais tout à fait corrects.
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