Peacock
© Maxime Chermat | Peacock Society 2022
© Maxime Chermat

Que faire à Paris en juillet 2025 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en juillet 2025.

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Au Motus des mois de l’année, juillet est l’une des plus belles boules à tirer. Les jours sont longs, doux, la ville se vide (un peu) et les bons plans papillonnent de partout. De notre pêche, on est revenus avec un cabas blindé de choses à faire. Ce que vous trouverez dedans ? Moult bassins et plages (ici et ) pour faire un plouf, des expos, des glaces pour vous faire tourner la boule et des terrasses où s’enquiller des godets ! Bref, Time Out Marseille n’a qu'à bien se tenir !

Plus de dossiers pour profiter du mois de juillet

Les nouvelles expos à voir en juillet

Les parcs et jardins parisiens

Les festivals de musique électronique à faire en France

Les meilleurs plans du mois de juillet 2025 à Paris

  • Dans nos Verres

Protégé par des murs épais et un air conditionné robuste, Ogata représente un abri anti-canicule aussi classieux que précieux. Et bonne nouvelle : du 9 au 13 juillet, alors que le mercure s’emballe de nouveau, la parenthèse nipponne signée Shinichiro Ogata invite le bar à cocktails Cravan et son créateur Franck Audoux pour cinq soirées désaltérantes. Dans le cadre brutaliste du bar du premier étage (et son impressionnant sarcophage de béton), trois verres vont se retrouver au menu : un mariage entre les cocktails en bouteille de l’adresse du boulevard Saint-Germain et les thés japonais de chez Ogata, comme ce Boulevardier au thé fermenté. Et comme un apéro sans rien à manger, c’est comme un mois de juillet sans Tour de France, vous pourrez grignoter des petites assiettes japonisantes réalisées par le chef d'Ogata.

  • Musique
  • Musique

Sur la roue de cette cuvée prévue les 11 et 12 juillet à l'Hippodrome de Vincennes, on trouve les Anglais d'Underworld mais aussi ¥ØU$UK€ ¥UK1MAT$U, dont le récent buzz de la Boiler Room n’est que la juste récompense de plus de dix ans à ravager les clubs du monde entier. Ses voisins d’affiche donnent aussi envie de prendre une loc cet été avec les deux nouvelles têtes locales Belaria et Olympe4000, pour un B2B qui devrait convoler entre italo-disco, EBM ou acid ; l’une des figures du revival trance batave Job Jobse ; sa compatriote aux fédératrices BO Carista ; la Carioca Babsista qui essorera la fosse avec sa ghetto latin house ; la house de Tatie Dee ; le furibard duo berlinois DJ Heartstring ; ou la première du live A/V du ponte de la techno parisienne François. On finira avec deux noms qui nous font tout particulièrement de l’œil : celui d’amne, qui a passé les dernières années à côtoyer toute une partie de la scène rap new gen (Luther, Femtogo…) ; et le Tanzanien DJ Travella, affilié au label/festival Nyege Nyege, polisseur du singeli, cet épileptique et instinctif genre électronique donnant globalement envie de rouler les yeux fermés à 260 km/h sur la bande d’arrêt d’urgence. Paon paon paon, qui est là ? Peacock.

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  • Art
  • Textile
  • Chaillot
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour beaucoup d’initiés, l’un des temps forts de la Fashion Week de Paris en juin 2025 ne se joue pas sur un podium, mais au Palais Galliera, le musée de la mode de la capitale. Une exposition consacrée à Rick Owens. Ce dernier fait partie des rares créateurs indépendants à conjuguer reconnaissance critique et succès commercial dans une industrie largement dominée par les géants du luxe. Mais il est surtout l’un des stylistes les plus singuliers de sa génération ; voire de toute l’histoire de la mode. De ceux qui fascinent, parce qu’ils bâtissent un univers total. C’est sans doute ce caractère “culte” qui frappe d’emblée lorsqu’on entre dans l’exposition scénographiée par Rick Owens lui-même. Dans la pénombre, sur des estrades, dans des alcôves ou suspendus au plafond, les mannequins de la première salle, aux murs tapissés de feutre, semblent réunis pour une étrange cérémonie en hommage à leur créateur. Vêtus de silhouettes dignes d’un film de science-fiction dystopique mais ancrées dans le réel. Plus d’une centaine de silhouettes, accompagnées de nombreuses explications, sont réparties entre les deux grandes salles du parcours. Vous l’aurez compris : Rick Owens a ouvert, comme rarement, les portes de son monde, et nous y sommes tous bienvenus.

  • Cinéma
  • Cinéma

Après une pause pour cause de JO, le Cinéma en plein air de La Villette revient à la maison, poser transats et écran géant sur la pelouse à côté de la Grande Halle. Et sans crier gare, cette 34e édition déboule avec quelques nouveautés bienvenues. Ainsi, la nouvelle technologie LED de l’écran offre une image bien plus lumineuse qui ne demande plus d’attendre la nuit pour être visible confortablement. Du coup, le festival inaugure cette année une séance dès 18h pour petits et grands (Mars Attacks ! de Tim Burton ; Chicken Run de Peter Lord et Nick Park…) et une deuxième séance enchaîne à 21h (soit un gain d’une bonne heure et demie par rapport aux années précédentes). Fini le stress de rater le dernier métro ! Le thème de ces toiles sous les étoiles pour 2025 ? Corps et accords, avec donc des œuvres axées sur la danse et la musique, mais aussi sur le genre et l’acceptation de soi. 

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5. Souffler la première bougie olympique avec un concert gratuit de Tiakola

Un an jour pour jour après la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, la Seine-Saint-Denis célèbre l’anniversaire avec une soirée festive au parc Georges-Valbon à l'occasion de son événement "Bel été". En tête d’affiche : Tiakola, enfant du coin, qui revient jouer chez lui. Au programme aussi : présence de médaillés olympiques et paralympiques, animations toute la journée et feu d’artifice final. Entrée libre.

  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A moins d’être Bruno Retailleau, l’association de ces deux prénoms va vous donner l’eau à la bouche. Du mardi au samedi soir, Maddalena Spagnolo, la cheffe de Chez Ernest, se cache derrière la carte (tapas méditerranéennes ou menu dégustation de cucina povera à 40 €), mais le week-end, c’est le royaume du brunch à la marocaine (29 €) pensé par Tarek et Leila de la Cuisine de Souad. En terrasse ou dans la salle à la déco de médina signée Daphné Desjeux, on se régale des petites assiettes originales et habilement épicées qui font oublier l’absence d’animal décédé. Ça commence par une bissara, une tapenade de pois cassés à étaler sur du pain batbout tout chaud, puis tajine aux boulettes de kefta végétales et sauce tomate (plein de saveurs même si d’aspect, ça ressemblait plus à une bolo végé). En sucré, une crêpe mille-trous au sirop d’agave et amande escorte un bol de frais pudding de chia granola maison et amlou (le Nutella berbère !). On fait couler avec un thé à la menthe (compris) additionné d’un thé glacé maison anti-canicule. Nous voilà parés pour affronter un dimanche à Belleville !

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  • Dans nos Verres

Il proposait déjà un impressionnant café planqué derrière une des horloges de la façade et un restaurant chicos sous les fresques (classées) de Gabriel Ferrier et Benjamin Constant, le musée d’Orsay s’enrichit cet été, de la Terrasse, un rooftop en or ! Après avoir admiré la plus belle collection d’Impressionnistes au monde (oui, il faut acheter un billet pour accéder au toit), vous allez pouvoir monter et siroter une cocktail au champagne (15€) ou un gin-to (13 €) sur ce toit-terrasse plein nord, posté derrière les statues symbolisant Bordeaux, Nantes et Toulouse, desservies par l’ancienne gare. La vue donnerait des palpitations à Monet : la Seine à portée de pinceau, l’Obélisque, le jardin des Tuileries agrémenté de la vasque olympique, le Sacré-Cœur en fond… Seule manque à l’appel la tour Eiffel. Mais comme disait Van Gogh : « On ne peut pas tout avoir. »

  • Cinéma
  • Cinéma

Freud avait son surmoi, la Machine a son ciné sur le toit ! Le ciné en plein air de la Machine du Moulin Rouge (ça se passe sur la terrasse du Bar à Bulles) revient chaque mercredi du 9 juillet au 10 septembre. Toujours pensée en collaboration avec So Film et paritaire, cette sixième édition aligne une liste de dix films sur la thématique de la fête. Une noce qui sera traitée sous toutes ses (boules à) facettes, avec une célébration ministérielle qui dérape dans The Party de Sally Potter ; une fresque émancipatrice en Inde avec La Saison des femmes de Leena Yadav ; les coulisses d’une fête de mariage dans Le Sens de la fête d’Olivier Nakache et Eric Tolédano ; une dernière et tendre fête familiale en Chine avec The Farewell de Lulu Wang ; ou la plongée hallucinatoire dans les rites suédois de Midsommar d’Ari Aster. Côté pratique, notez que les réservations se font chaque jeudi midi précédant la séance. Soyez vifs et ponctuels, ça part toujours très vite.

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  • Musique
  • Musique

Après avoir chanté deux morceaux communs (« Luther » et « All the Stars ») lors du dernier« halftime show » du Superbowl, les deux étoiles américaines du rap et du RnB, Kendrick Lamar et SZA, seront de passage à Paris le 15 juillet 2025 à la Paris La Défense Arena, dans le cadre de leur 'Grand National Tour'. Reste maintenant à savoir ce qu'ils ont imaginé pour ces concerts : outre les morceaux suscités, on devrait aussi entendre 30 For 30, titre paru sur la réédition du (déjà) classique SOS de SZA, sur lequel s’est invité Kendrick Lamar. Et, surtout, comment ne pas espérer un projet commun, qui prendrait la forme d’un accomplissement de plus d’une décennie de compagnonnage artistique, eux dont on rappelle qu’ils avaient été signés (SZA l'est toujours) au début des années 2010 par le label californien Top Dawg Entertainment. Bref, on a hâte, très hâte. 

  • Hôtels
  • 5e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il y a une petite vingtaine de siècles, le fracas des combats des Arènes de Lutèce toutes proches devaient un peu perturber les riverains, mais aujourd’hui, derrière les fenêtres du nouvel hôtel le Jardin de Verre, c’est le calme des petites rues du quartier Monge qui flotte. La première adresse parisienne de la marque britannique Locke occupe l’hôtel particulier Pourfour du Petit (du XVIIIe) et un ancien entrepôt, reliés par une impressionnante verrière au-dessous de laquelle se déploient tables de restaurant et plantes vertes. Un mélange de moderne et d’ancien (on pénètre par l’antique et photogénique cour pavée avant d’arriver dans la partie neuve) pour un efficace dépoussiérage du concept d’appart’hôtel. Chaque chambre, à la déco moderniste ciselée par le studio Fettle, propose de quoi faire sa popote avec par exemple ce que vous avez rapporté du marché de Monge ou de Mouffetard à côté. Chic et économique ! Avec les prix des 169 (!) chambres qui commencent à 140 €, voilà une vraie bonne affaire pour un séjour dans l’ambiance provinciale du 5e.

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  • Pâtisserie

Plus boule la vie ! Quand les jours rallongent et que les vêtements raccourcissent, c’est le retour de la question : où trouver une bonne glace à Paris ? Chez Time Out, on vous file nos meilleurs plans en dessous de zéro mais toujours chauds bouillants sur la qualité. Car dans cette sélection, vous ne trouverez que des artisans glaciers qui turbinent sans arômes artificiels, graisses végétales ni colorants chelous. Du kif en boule à se mettre dans le cornet sans tarder. 

  • Dans nos Assiettes

Au printemps, il y a eu double dose d’événements au restaurant Pertinence de Ryunosuke Naito et Kwen Liew : un accident de scooter pour le premier et un bébé pour la seconde. Autant dire, autant de bonnes raisons de fermer boutique pour se concentrer sur soi ! En attendant une vraie réouverture à la rentrée, le chef encore claudiquant a basculé sa table gastronomique en un comptoir à sandwich. Et attention, ça décoiffe : chaque midi, il propose une formule avec un sando de luxe (à choisir parmi deux recettes réalisées minute), un bol de petits légumes sautés et un super dessert. Et ça change chaque semaine. Lors de notre visite, on a mordu dans un sandwich trois étoiles garni d’un somptueux cromesquis de homard et langoustine, accompagné d’une mayo épicée et d’une sauce kaffir acidulée, avant une verrine à la gelée de kiwi, pomme verte et ananas. Un grand moment de street food à boulotter sur le Champ-de-Mars facturé à la hauteur : 44 € mais 29 € pour la version au poulet tatsuta. Cela dure jusqu’à fin juillet !

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  • Gastronomique
  • Opéra
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ça fait vingt ans tout juste que Jean-François Rouquette est à la tête de Pur’, la table gastronomique nichée dans le vaste Park Hyatt Paris-Vendôme. Et ça fait à peine six mois que l’architecte star Hugo Toro a redessiné cette salle circulaire. Habitué des palaces, le chef aveyronnais a su faire de sa table d’hôtel une destination à part entière. Les amateurs savent qu’ils y retrouveront la constance et l’inventivité de plats signatures (le wagyu aux sarments, les ormeaux…) issus d’une cuisine ardente défenseuse des terroirs. Le menu en cinq services (250 €) exhale sa tranquille assurance dès les amuse-bouche. Tacos de carotte comme un bonbon, sphère de tomate qui explose en bouche, raviole de tourteau et crème de stracciatella… Cela continue avec des assiettes limpides aux saveurs très lisibles portées par un ingrédient en majesté comme dans ce crudo de thon, avocat, riz soufflé et eau de concombre ; cette promenade en forêt offerte par d’incroyables morilles et leur sabayon de noix ou dans l’agneau de lait (de l’Aveyron évidemment) et son jus diabolique. Certes, tout n’est pas exempt de reproche – le bar confit manque un peu de relief –, mais ça n’empêche pas de ressortir ravi de ce moment !

  • Musique
  • Musique

C’est un nom de saison. Les 12 et 13 juillet, le collectif Vaagues de Chaleur, en collab avec Croux Records, va déferler sur la région parisienne avec la première édition de son festival Summer Of Seum. Déployé entre le Chair de Poule, le Sample et… une jardinerie bagnoletaise, ce SOS célébrera tout ce que les caves et les scènes un peu expé ont de plus fertile et « déviant ». Le tour de chauffe aura lieu au Chair de Poule le samedi soir : Marie Klock y déversera son entêtante, cynique et drolatique synthpop bonne à booster la production d'anxiolytiques. Le gros de l'anticyclone aura lieu le lendemain dimanche 13 juillet avec les venues de Lila Ehjä, pour une piqûre de post-punk ; le bidouilleur de modulaire Contordre ; ou Crush Of Souls, sorte de dévots goths aux morceaux à même de rafraîchir l’atmosphère. Vous aurez sans doute un peu le seum à la fin du festival mais heureusement, il y aura le défilé pour vous remettre.

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  • Cinéma
  • Cinéma

Après un hiatus en 2024 pour cause de Jeux olympiques, le Cinéma Paradiso revient se poser dans la Cour carrée du Louvre cet été. Du 2 au 5 juillet, on va retrouver avec plaisir le cadre minéral mais grandiose, les transats alignés et la programmation qui mêle concerts francophones et projections de films. Ça commence fort le mercredi avec une soirée 100 % féminine : Sofia Coppola herself va venir présenter son classique Virgin Suicides après un DJ set électronique signé Piu Piu. Et en clôture, après le concert néo-psyché de Juniore, vous aurez droit à une avant-première de L’Agent secret, film qui a remporté le prix de la mise en scène et le prix d’interprétation masculine à Cannes 2025 ! Encore mieux : l’introduction va être assurée par son réalisateur Kleber Mendonça Filho. La classe. On pioche aussi dans le programme un Twin Peaks: Fire Walk with Me en hommage au regretté David Lynch, précédé d’un mini-festival de nouveaux talents (Tuerie, Sam Sauvage et Asfar Shamzi), ou l’hypnotique In the Mood for Love de Wong Kar-wai. Et c’est toujours gratuit, mais il faut avoir la chance d’être tiré au sort !

  • Bars à vins
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On avait bien aimé le premier Mishmish, éphémère et pétaradant bar à vin qui avait agité la rue des Petites-Ecuries en 2024. Curieusement, les voisins avaient modérément apprécié son positionnement anti-sulfites et pro-grosses basses, et il avait rapidement fermé. Le revoilà réincarné en 2025  dans une nouvelle adresse qui en jette, juste en face de l’Hôtel Amour. Cette nouvelle version du Mishmish s’avère une franche réussite dans le genre, assez pointu,  barav minimal berlinois. Accoudé au comptoir inox juste à côté des platines, on retrouve à la carte des vins plus d’une quarantaine de références avec les usual suspects du nature (Bouju ou Chemarin) mais aussi des cuvées maison dans toutes les couleurs réalisées avec Pépin, carrément buvables et plus abordables (25 € le pichet). Besoin d’un peu de solide ? Les parts de pizza de Jay’s venues de la boutique à 600 mètres peuvent vous sauver ! On ne peut que saluer la volonté de Zacharie Rabehi, le taulier, d’offrir un lieu à bamboche où lèver le coude et onduler du boule avec une plantureuse programmation de DJ. On espère juste que le double vitrage anti-bruit tiendra le coup.

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  • Dans nos Assiettes

Il a gagné, on va goûter ! Le favori Quentin Mauro a donc remporté la 16e saison de Top Chef le 2 juillet 2025 et, comme promis, dès le lendemain soir, le voilà aux fourneaux de son restaurant éphémère. Il y propose un menu dégustation en cinq services (95 €) qui permettra de découvrir la cuisine inventive et cultivée qui a emballé les jurés durant toute l’émission. On y croisera une tomate cuite 72 h, la farce de brochet servie en finale, un dessert autour de la fleur… Les amateurs devront rallier Asnières-sur-Seine, puisque le restaurant du jeune chef de 25 ans, passé par Bonhomie, occupe une péniche amarrée là-bas, appartenant aux Bistrots Pas Parisiens, le groupe très Top Chef d’Hakim Gaouaoui, dans lequel Stéphane Rotenberg et Arnaud Delvenne, finaliste de la saison 13, sont partenaires. Le menu de Quentin sera servi au dîner jusqu’à fin août, du mardi au samedi. Pour (tenter de) réserver, il faut passer par le site de la péniche Splash voisine, dont Quentin va signer la carte pour l’année à venir. Une affaire qui vogue !

  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce petit comptoir coloré et sonorisé par de la pop de Caracas se spécialise dans le roi de la street food vénézuélienne : l'arepa. Un pain de maïs rond (maison !) garni ras la gueule de viande et de divers légumes. Il en existe aussi une version végé. On ne sait pas si l’existentialisme est un humanisme mais à coup sûr, l’arepa est un repas. On part sur la version poulet effiloché et avocat carrément bonne et débordante de jus. L’ardoise réserve d’autres curiosités rarement croisées sous nos latitudes : des tequeños, des sortes de beignets au fromage en forme de cigare, ou des tostones (4,90€), des galettes de plantain frites ultra crousti servies sous un buisson de fromage frais, à tremper dans des sauces maison (avocat, piment ou ail, notre pref). Des frites ? Pour quoi faire ? Les liquides dépaysent pas mal aussi comme ce papelón (4,90€), mélange tout en fraîcheur de jus de citron vert et de canne à sucre, étonnamment moins sucré que le bizarre soda local, le maltin à base de malt.

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  • Art
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après une rétrospective en 2014, Niki de Saint Phalle est de retour au Grand Palais jusqu’au 10 janvier 2026, et bien accompagnée ! Loin de la monographie classique, l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten retrace les interactions entre ces trois figures de l’art du XXe siècle partageant une vision révolutionnaire du monde : le couple d’artistes formé par Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely et leur ami Pontus Hulten, premier directeur du Centre Pompidou, lequel a prêté plein d’œuvres au Grand Palais avant ses travaux. Une dizaine de salles/chapitres montrent habilement l’influence de Pontus Hulten mais aussi la dynamique du couple artistique qui s’est rencontré et a partagé un atelier dans l’impasse Ronsin à Paris à la fin des années 50. Nombre de documents – photos, vidéos, ou même correspondances – permettent de montrer en action des machines trop fragiles aujourd’hui, et d’évoquer certaines œuvres volontairement éphémères à l’instar de Hon/Elle, gigantesque sculpture pénétrable présentée au Moderna Museet de Stockholm en 1966.

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21. Descendre sur les rails de la Petite Ceinture pour le ciné en plein de la Recyclerie

Du 4 juillet au 30 août, la REcyclerie hébergera, sur ses rails de la Petite Ceinture, la huitième édition de son festival de ciné documentaire en plein air Gare aux Docs. S’il propose encore une prog engagée tendance écologie intersectionnelle, l’événement change en revanche de format, avec dix-huit projections réparties les vendredis et samedis estivaux. Parmi les docus qui nous alpaguent, on a repéré la carte blanche donnée au festival Ciné-Palestine ; « Sous les violences, la terre », une immersion d’un an dans le quotidien du collectif Soulèvements de la Terre ; ou « Zora », une enquête d’Iris Bonnant et Elisa Amenel sur l’inaction climatique des gouvernants européens. Gare aux places : elles partiront très vite.

  • Cinéma
  • Cinéma

Cela peut sembler difficile à croire aujourd’hui, mais, durant des décennies, on considérait en France les dessins animés japonais comme du travail bâclé, destiné aux émissions pour enfants. Avec cette formidable rétrospective de 25 chefs-d’œuvre absolus, réalisés entre 1958 et 2023, la Cinémathèque française prouve qu’au-delà du Studio Ghibli, le Japon a toujours été un pays majeur de l’animation, donnant au monde des films poignants, furieux, inclassables, poétiques et politiques, qui ont marqué le 7ᵉ art et fortement inspiré de nombreux réalisateurs occidentaux (regardez Paprika, puis Inception !).

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  • Art
  • Photographie
  • 4e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Premier photographe à remporter le Turner Prize en 2000, l’Allemand Wolfgang Tillmans a reçu carte blanche du Centre Pompidou pour sa dernière expo avant cinq ans de travaux. Faisant écho à cette période de “métamorphose”, comme dit l’équipe du musée, l’Allemand a transformé en galerie l’espace qu’occupait la Bpi. Etalée sur 6 000 m2, cette expo retraçant près de 40 ans de carrière avec pas moins de 3 000 œuvres est tout simplement “l’exposition la plus vaste jamais produite au Centre Pompidou”. Souvent crédité pour avoir révolutionné l’accrochage dans ses expositions, Wolfgang Tillmans met ici en dialogue son travail avec l’architecture de Beaubourg et surtout avec la vocation d’un lieu comme la Bpi qui donne gratuitement accès au savoir. Très attaché aux livres, l’artiste a conservé quelques tables, rayonnages et ordinateurs de la bibliothèque, qui deviennent des présentoirs. Il faudra aussi avoir l’œil pour repérer des œuvres exposées horizontalement ou verticalement, à des hauteurs et dans des formats qui varient radicalement. Une façon de se mettre dans la peau d’un artiste à la pensée foisonnante qui n’a jamais cessé de scruter le monde sous de nouveaux angles. 

  • Nation
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 2025, le bar du trio Karen Mounier, Hélène Jenny et Esther Poryles a non seulement survécu au harcèlement policier mais semble même sorti d’affaire après les épreuves successives du Covid et de la préfecture. Ce vendredi soir en tout cas, c’est plein comme un œuf dans ce drôle de local un peu branquignol où l’on peut boire un coup au comptoir mais aussi sous la hotte de la cuisine de l'ancien restaurant restée en place. Si vous vous demandez si vous êtes vraiment dans un bar lesbien militant, il suffit de jeter un œil autour de vous : un drapeau LGBTQIA+ punaisé, un poster Abadarmanin et une ardoise qui propose, contre 7 €, un “Gin Tonique Le Patriarcat”, une “Margayrita” ou un “Bloody Monthly”.  Sous une sage BO variétoche, une faune largement queer en tous genres et de toutes origines rigole et trinque et personne ne regarde de travers un homme hétéro blanc (s’il ne la ramène pas). Outre sa vie de bar de quartier/safe place du coin, le Bonjour Madame propose une foisonnante programmation. Merci Madame !

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25. Essuyer les plâtres de la galerie d'art Acne Studios

La marque suédoise Acne Studios inaugure le 26 juin prochain une galerie d’art à Paris, baptisée “Acne Paper Palais Royal”, à la place de sa boutique historique du 33-35, rue de Valois, dans le 1er arrondissement. Au programme : expositions, rencontres avec des artistes, signatures de livres et événements culturels. Premier évènement en date, l’exposition solo du photographe néerlandais Paul Kooiker.

  • Hôtels
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cet hôtel assez inclassable propose le concept très bourgeois-bohème de la maison de campagne pour celles et ceux qui n’ont pas finalisé leur projet d’achat dans le Perche. Installé au milieu d’un vaste et beau terrain dans les Yvelines à une heure de Paris, comprenant des prés, des chevaux, des bois, un étang, il abrite 75 chambres dans d’anciennes granges ou des bâtiments y ressemblant (d’où le nom). Ce thème agricole et cool se traduit par une décoration des chambres épurée. Le message est clair : vous êtes là pour prendre l’air. Et la programmation répond présent avec des cours de yoga, des bains scandinaves, un sauna, des vélos, du tir à l’arc. Pour l’apéro (bien mérité), le bar propose des cocktails bien roulés à siroter à côté de la table de ping-pong ou du braséro (16 €). Seul bémol : le restaurant qui profite de sa situation de monopole pour proposer un rapport qualité/prix assez médiocre (comptez 50 € par tête). A noter que l’été, l’étang s’ouvre à la baignade et on peut s’y plonger en sortant du hammam – ce n'est pas partout qu’on trouve ça !

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  • Art
  • Art

Un an après avoir vu les épreuves d’escrime estomaquer le monde, le Grand Palais s’apprête à reprendre la lumière en accueillant sous sa nef et ses abords un festival estival en forme de grande célébration de tous les arts. Le tout infusé d’un peu de sève carioca, saison France-Brésil oblige. Jusqu'au 7 septembre, le Grand Palais d’été sera secoué par une expo labyrinthique, un bal et une parade brésiliens, des pièces de théâtre titillant la nostalgie, une performance funambule ou encore des DJ sets sous la verrière. 

  • Art
  • Installation
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Originaire de Rio de Janeiro, l’artiste contemporain Ernesto Neto est connu pour ses installations immersives, que le public français a pu découvrir en 2006 au Panthéon ou plus récemment, début 2025, au Bon Marché. Il déploie ici l’une de ses plus grandes sculptures, déjà exposée l’an dernier au MAAT de Lisbonne. Cette structure en crochets multicolores, composée de 5 735 mètres de chintz brésilien imprimé, découpé à la main et noué, représenterait donc un navire, mais aussi une bête primitive et une forêt. On y entre après avoir retiré ses chaussures, comme pour mieux faire corps avec le sol recouvert d’écorce et de terre et les épices qui viennent chatouiller le nez. Si le spectacle visuel est impressionnant, l’ouïe joue ici un rôle central : des dizaines d’instruments de musique venus du monde entier sont intégrés à la structure, suspendus par du tissu ou amarrés au sol.

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  • Egyptien
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef égyptien Omar Dhiab a fait table rase de la déco bois et marbre de son prédécesseur pour la remplacer par un intérieur 100 % alu. Associé à une bande-son rap, ça donne une ambiance urbaine qu’on associe rarement aux bistrots égyptiens. La brigade scande une originale cuisine fusion orientale qui ose piocher dans les épices du Maghreb pour électriser les recettes. La carte est bizarrement classée par température de préparation, de 37 à 400 °C. On pioche dans la catégorie 85 °C des raviolis garnis de poulpe baignant dans un jus de couscous bien relevé qu’on sauce sans vergogne jusqu’à la dernière goutte. Puis arrive le demi-pigeon à la braise parfaitement rosé et posé sur un miroir d’abricot et piment parsemé d’amandes grillées. Là encore, une assiette hardie et singulière qui change des variations sur le Japon. La carte des vins ne classe pas les bouteilles (nature et hexagonales) par degré. On se rafraîchit avec une glace pistache parsemée d’un crumble (un peu mou) à la coriandre. Honnête mais on aurait dû taper dans la grosse jatte de gâteau de semoule !

30. Boxer (et se faire masser) sur le ring du Ritz

Une heure à cogner dans un sac connecté, une autre à se faire masser dans les règles de l’art : le Ritz Paris, monument place Vendôme où Coco Chanel avait ses habitudes et où Hemingway buvait des cocktails, lance une nouvelle offre pour les corps qui carburent à l’effort. Au programme : boxe connectée avec coach et sac I-percut (comprendre : intelligent) qui trace chacun de vos enchaînements, avant un massage sportif imaginé pour relâcher les tensions. C’est probablement le cours de boxe le plus cher que vous prendrez de votre vie…

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31. Percer le mystère Cléopâtre à l’Institut du Monde Arabe

Elle a beau afficher plus de 2 000 ans à l’état civil, Cléopâtre ne cesse de fasciner. Un processus de mythification que va tenter de décrypter l’Institut du Monde Arabe avec l’expo Le Mystère Cléopâtre, prévue du 11 juin 2025 au 11 janvier 2026. Une rétrospective qui recensera les connaissances historiques sur le sujet – spoiler : il y en a très peu –, évoquera la figure de Cléopâtre dans la culture, tout en analysant l’évolution de sa perception dans l’imaginaire collectif, d’une figure féminine objectivée à celle d’une femme libre.

  • Dans nos Assiettes

On y trouvait déjà un restaurant (le Rivié), un bar à vin (Planche) et un bar à cocktails planqué (le Jacques’bar). Voilà que, pour l’été, l’hôtel The Hoxton s’enrichit d’un… bar de piscine ! Alangui sur un transat ou un bain de soleil, à la fraîche sous les arbres d’une cour pavée, vous allez donc pouvoir grignoter des assiettes sudistes signées Florian Coquelin, bien loin de l’agitation des Grands Boulevards. La lutte contre la déshydratation est assurée par des twists de cocktails estivaux hautement instagrammables, comme ce Patron Paloma qui mixe tequila, bitter, jus d’orange et tonic au pamplemousse. Vous allez objecter "Mais pour un bar de piscine, ne faut-il pas une piscine ?" Bien vu, et cette remarque a été anticipée puisqu’un bassin (chauffé) de 8 m sur 2 m est installé dans la cour pour que vous puissiez vous mouiller le maillot. Pas besoin d’être client de l’hôtel : il suffit de réserver des créneaux de 3 h. Un seul impératif : vous allez devoir consommer un montant minimum selon l’assise réservée : 30 € la chilienne, 55 € pour un transat, 100 € pour un sunbed. Pas si cher pour se croire un après-midi au Cap Ferret !

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