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Rosa Bonheur
© EP / Time Out Paris

7e arrondissement : les bars et restaurants

Le 7e lève le coude !

Écrit par
La Rédaction
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Toutes nos (bonnes) adresses dans le quartier :

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 7e arrondissement
  • prix 4 sur 4

Une façade noire, des bouquets Castor-Fleuriste, des luminaires façon masque en or signés Jenna Kaes… En franchissant la grosse porte d’Ojii, la très chic adresse germanopratine d’Arthur Cohen et Olivier Leone, on a l'impression de pénétrer dans une cover d'AD Magazine. À peine arrivés, on zigzague comme on peut entre les tables à touche-touche dans la pénombre d’une salle laquée vermillon, quelque part entre le club échangiste pompidolien et l’izakya feutré. La meilleure place ? A l’étage, dans un espace aussi bas de plafond qu’un hôtel capsule à Shibuya. Yuji Mikuriya – ancienne fine lame de Guilo Guilo – déroule des nipponités parfaitement exécutées mais facturées pour la haute : impeccable sushi de thon gras (9 € l’unité, avec un supplément caviar, ça grimpe encore !) au poisson hypertexturé ; carpaccio de thon (27 €) d’une fraîcheur remarquable, alangui sur un mélange détonant d’œufs de poisson et wasabi,  et coiffé de dispensables chips de topinambour ; délicieuse anguille mouillée de sauce teriyaki avec condiment air noir et umeboshi (36 €) et, enfin, tarte au chocolat topée d’une cuillère à café de caviar (25 €) – trop froide pour être tendre et s’approcher de l’originale (celle de Bruno Verjus chez Table).  Pour faire glisser ces délices – et faire grimper l’addition jusqu'au Fuji ? Une bouteille de macération de Radikon (120 €) sélectionnée par Anabelle Berthelemot, un cocktail Negronii San (gin Akayane, umeshu et vermouth, 18 €) ou une coupe de Drappier (18 €). Si

Chez L'Ami Jean
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Pour qui ? Hélas, surtout pour les touristes bien renseignés... Qui, contrairement aux Parisiens, savent que c'est complet des semaines à l'avance !Plat culte ? P'têt bien les énormes côtes de bœuf à partager (90 € pour deux), mais pour nous : le meilleur petit pois/carottes du monde (18 €), servi en entrée avec jarret mijoté. Boiseries à la papa, banquettes rouges, carte classique tendance réac... Le resto de Stéphane Jégo défie le temps et les modes. Formé pendant plus d'une décennie par le pape de la bistronomie (aka Yves Camdeborde), le Breton gouailleur a repris en 2004 cette institution basque sans rien toucher ou presque du bouclard. La vraie star ici, c’est lui. Il le sait et quand il parle fort à ses équipes (c’est-à-dire tout le temps), c’est pour que toute la salle entende. Voilà pour le cadre, parce que les assiettes déboulent déjà. Bim pour les entrées : toniques maquereaux avec pleurotes bien beurrés (20 €), et surtout ce fondissime mijoté de jarret dont on se souviendra longtemps, flanqué de petit pois archi-frais et de carottes bien caramélisées (18 €). Pas de baisse de niveau avec ce qui suit : le poulet fermier rôti est à se damner, et la purée qui l’accompagne, la plus vicieuse de toutes (38 €). Face à la carte, d’ailleurs, visez plutôt les viandes: le cabillaud tout juste nacré (40 €) est un poil moins convaincant.  Vous les avez vus défiler : les prix sont élevés, niveau étoilé. Vu le peu de formes de la salle et du service, on pourrait être étonné, mai

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Brasserie
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Pour qui ? Ceux qui veulent se faire plaiz avec un brunch deluxe dans un cadre Art-DécoPlat culte ? Tout dans ce gargantuesque brunch (jambon blanc ou cru, saumon fumé maison, oeufs, pâtisseries de la maison Thoumieux) Un buffet gargantuesque : du jambon blanc ou cru, du saumon fumé maison, des montagnes de gâteaux crémeux de la pâtisserie Thoumieux (babas au rhum, choux à la crème...), des pains au chocolat dorés, des croissants, toutes sortes de pains, des confitures, du beurre demi-sel ou algue de chez Bordier, du fromage (chèvre, comté affiné...), le tout à volonté et en plus de cela une boisson chaude, un jus de fruit frais pressé, un plat d’œufs (au choix bénédictine, omelette ou meurette) et une salade de fruits que l’on vous apporte à table…  Vous êtes bien face à un brunch, un brunch de roi même, un brunch de roi dépravé carrément, un brunch de roi dépravé qui a du flouze aussi (comptez 48 €). Cela se passe à la brasserie Thoumieux, ancien fief de Jean-François Piège repris avec brio par le chef Sylvestre Wahid. Banquettes de velours rouge, parquet, moulures, lampes vertes, grandes glaces aux murs et clientèle chic dans cet ancien bouillon ultra-beau. Là, nous ne sommes pas tous égaux devant cette débauche de mets incroyables... Certains tels des James Dean de la fourchette se brûlent les ailes, se jettent sur la nourriture, remplissent à fond leurs magnifiques assiettes et leurs coupelles en faïence, mangent sans se parler. D’autres, plus stratèges, que nous nommero

Le Café du Marché
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 7e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Au pied de la Tour Eiffel, le Café du Marché est planté au milieu d'une rue piétonne très vivante, réputée pour ses primeurs, poissonneries et boucheries qui font le bonheur des mamies du quartier. On les regarde passer avec leur chariot de courses et on profite de l'animation qui y règne, attablé à la grande terrasse avec les habitués. Sachez que ce bar-restaurant sert de copieuses salades et des plats du jour préparés avec des ingrédients ultra frais directement achetés sur le marché, à prix très raisonnables. Un miracle dans le quartier. On peut par exemple s'offrir une merveilleuse « salade de la maison » avec foie gras et jambon de pays (9 euros) ou des brochettes de saumon croquantes, grillées à la sauce balsamique et gingembre (10 euros). Carte des vins recommandable également. En prime, l’accueil est très sympathique. Voir tous les bars de Paris : cliquez ici.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 4 sur 4

Pour qui ? Tout le monde, une fois dans sa vie (beaucoup plus pour ceux qui en ont les moyens) Plat culte ? En saison, la ratatouille-signature du chef : tomate/anchois et fleurs de courgette : une explosion printanière. Imaginez un peu l’excitation alors de me retrouver invitée par une amie à cette table en face de l’Assemblée nationale, salle plutôt simple où les touristes côtoient les hommes d’affaires à l’heure du déjeuner. Plusieurs menus, le plus accessible étant le bien-nommé déjeuner des jardiniers, variant en fonction de l’arrivage des légumes (185 €). Les plats végétaux (dont les fruits et légumes proviennent directement des potagers du chef) défilent les uns après les autres : pas d’extravagances mais de la justesse, des goûts puissants et des mélanges de textures ingénieux. Parmi les plats en quatorze services (!) servis ce jour-là : le sushi de betterave, avec un riz parfaitement fondant accompagné d’une sauce au géranium entêtante ; le gratin d’oignons cassis et parmesan (subtil); et le plat-signature : la ratatouille façon Passard, avec tomates, anchois et fleurs de courgette -véritable explosion printanière. Au milieu de tous ces délices débarque, tel un prince, le homard de Chausey, que l’on nous présente avant de découper bien sûr, servi ensuite en aiguillettes : non, nous ne pleurons pas, mais retenons notre souffle devant tant de délicatesse, cette cuisson parfaite, ce fondant, cette texture... Nous sauçons, aspirons, léchons, tant pis pour l’étiquette ! S

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Traiteurs
  • 7e arrondissement

Yohan Lastre (sans apostrophe donc), passé par les fourneaux de la Tour d’Argent, a trouvé sa route dans le pâté en croûte. Champion du monde de la spécialité en 2012, il a lâché la restauration pour ouvrir avec sa compagne Marion Sonier (ancienne ébéniste !) cette boutique traiteur qui tutoie les étoiles. En vedette évidemment, des pâtés en croûte qui aguichent le gourmand avec leur marqueterie carnée et leur pâte au beurre : cochon/chorizo/piquillos plus doux qu’il n’en a l’air (59 €/kg), la signature de la maison au foie gras, canard et pistache (79 €/kg) ou l’Oreiller de la belle Marion (concurrent de la Belle Aurore), garni de neuf viandes et de truffe (108 €/kg). Le reste du magasin, sorte de DeLorean carrelée, nous emmène en virée dans la gastronomie de Brillat-Savarin : bocal de lièvre à la royale, pot-au-feu, tranche de bœuf mode, pithiviers, gratiné de mont d’or, riz au lait… Que des classiques doctement réalisés, aussi caloriques qu’intemporels et vendus à des prix très 2022 !

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Les Ombres
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Le fameux restaurant du musée du Quai Branly n’est pas réservé qu’aux happy fews qui ont les moyens d’y dîner. Sa terrasse est ouverte toute la journée, et cette année, un coin a été aménagé en bar lounge, avec des canapés confortables pour prendre l’apéro dans un cadre chic. On peut s’y délecter d’une coupe de champagne Veuve Cliquot face à la tour Eiffel toute proche, déclinée en piscine et en mojito royal (13 €), mais c’est un peu du gâchis, soyons honnête. Pour une échappée façon dolce vita, le bar propose aussi des Spritz, ces fameux cocktails italiens à base de Campari. Une carte de snacks gourmands a été composée par le chef du restaurant Cyril Lenoir, avec une armée de petits fours plus désirables les uns que les autres.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Aussi fifou que le Lièvre de mars de Lewis Carroll, ce café du même mois affiche une allure canaille-bohème, dans un 7e plutôt habitué aux cantines à cravatés. Pierre Marfaing a fait de ce vieux bistrot d’angle, Formica, moleskine et casson, un restaurant au charme désuet où l’ardoise propose les inspirations voyageuses du Coréen Jun Jeonggil (ex-Hôtel Bachaumont), successeur depuis 2019 de la cheffe californienne Gina Mclintock, dont il a gardé quelques classiques baroudeurs comme l’onglet Drunken Dragon aux shiitakés ou les popsicles aux fruits frais. A la carte ? Le carpaccio de haddock aux graines de fenouil, huile de noix et cerfeuil se révèle aussi harmonieux et ensoleillé qu’une compo de Brian Wilson. Le bol de sobas froides aux petits pois, fenouil et estragon rassérène comme une promenade dans un jardin zen. En plat, le tataki de thon rouge et asperges rôties déroule tout en maîtrise voluptueuse. A la fin du set, on s’envoie sans cabrer le fameux cheesecake aux myrtilles et fromage de chèvre. De quoi chevroter d’aise !  L’heure idéale ? Samedi midi, pour un jazz lunch chéri par les connaisseurs ! Au son des guitares swing, le cocktail Champagne Buck, très Central Park, passe crème, mais vous pouvez opter pour un godet de vin naturel : Exilé blanc ligérien de chez Lise et Bertrand Jousset, pet’nat’ bien connu Les Equilibristes, et quilles affables des pionniers du nature Catherine et Pierre Breton ou du domaine de la Marfée.  Chez Time Out, tous les établissements son

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Rosa Bonheur sur Seine
  • 3 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Invalides
  • prix 3 sur 4

  Après le Rosa Bonheur au cœur du parc des Buttes-Chaumont, voici donc le Rosa Bonheur sur Seine : une péniche façon La Croisière s'amuse, amarrée à quelques pavés du pont Alexandre III. Un bateau de verre et de bois dans lequel on peut de 11h à 23h30 profiter de la houle et d'une vue imprenable sur les bateaux-mouches, se tartiner un succulent tarama corail d'oursin (4,50 €) sur de la baguette fraîche, et enquiller des Ricard à 3 € le verre. Ou encore un déjeuner en mode pique-nique perché autour de tonneaux ou des verres (presque) jusqu'au bout de la nuit... A vous de voir. Pssst : tous les mercredis des bals sont organisés avec groupes en live pour venir remuer (ou danser comme un fou) les pieds (quasi) dans l'eau.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Invalides
  • prix 2 sur 4

Pour qui ? Les fans de sucre, de crème, de beurre : de caramel quoi…Le plat culte ? On dirait bien la poire fourrée au caramel mais… Il y a des lieux comme ça que l’on voit passer, dont on entend beaucoup parler, mais dont on a peur qu’ils soient un peu « gonflés ». Il faut dire que Karamel est arrivé en grande pompe et avec fulgurance dans le monde de la pâtisserie parisienne. Photos sur Instagram, recettes dans les journaux et prestation sur la scène sucrée d’Omnivore : le jeune chef Nicolas Haelewyn n’a pas chômé pour faire connaître sa première boutique rue Saint-Dominique, ouverte après dix ans de service chez Ladurée. Plutôt du genre Luigi Tenco, talentueux torturé à la carrière éclair, ou Justin Bieber chanteur pop malin toujours en tournée ? Nous avons testé par nous-même le talent de cette nouvelle idole sucrée. Pas de tape à l’œil dans sa pâtisserie mais des rangées et rangées de tablettes, tuiles craquantes, caramels, pâtes à tartiner et un petit salon de thé tranquille dans l’arrière-salle. Toutes les pâtisseries font saliver, encore plus quand le très sympathique et caustique serveur John nous décrit leurs contenus. On retrouve la poire pochée bien sûr, la star de la maison, avec son cœur au caramel fondant, posée sur un sablé au praliné complétement addictif mais aussi la tarte vanille avec sa mousse infusée à la vanille son praliné caramel coulant et sa pâte sucrée au charbon végétal : un jeu de matières entre le coulant, la mousse, le croquant : dingo. On ne m

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