Attention les amis ! Nous nous efforçons d'être précis, mais la situation particulière nous oblige à quelques ajustements. Alors vérifiez bien les horaires avant de vous de déplacer.

7e arrondissement : les bars et restaurants
Le 7e lève le coude !
Toutes nos (bonnes) adresses dans le quartier :
Pertinence
Pour qui ? Ceux qui veulent marquer le coup avec leur Dulcinée Plat culte ? Un pigeon de Racan rôti pour les plumeurs de volailles. C'est dans la très planquée rue de l’Exposition, entre Ecole Militaire et le Quai Branly, que le bien nommé Pertinence a jeté l’ancre. Si l'ambiance reste plus chuchotante que délirante, le reste fait exploser notre jauge de satisfecit pour nous arracher un OUI. Oui à cette déco ultradesignée par Gérard Ronzatti qui pousse à fond le délire du navire instagrammable (œufs cuivrés, lattes de bois ondulantes aux quatre coins de la pièce et blanc immaculé sur les rideaux et sur les nappes). Oui à ce service au garde-à-vous cornaqué par le seul Daby Traoré – aussi bon pour vous conseiller un châteauneuf-du-pape (65 €) que pour jongler avec les 18 couverts. Et oui à la carte concoctée par le jeune duo Kwen Liew (ex-Antoine) et Ryunosuke Naito (ex-Meurice et Taillevent), ensemble en cuisine comme dans la vie, et qui semble nous rejouer pépouze le refrain de Kool Shen : l'avenir est à nous. Ce soir-là, les deux tourtereaux nous balancent de la bonne cuisine bien française comme ces cuisses de grenouille et poireaux étuvés à la cébette (45 € tout de même !) qu’on finit par dévorer avec les doigts façon Frank Underwood. Ce pigeon de Racan rôti, radis noirs, olives farcies à la ricotta et jus au café (39 €) – probablement le meilleur pigeon qu’on ait goûté depuis notre passage au Clown-Bar. Et velouté de poire, aloe vera et sorbet pomme verte (12 €), voluptu
Les Deux Abeilles
Pour qui ? Une réunion au sommet entre fillesPlat culte ? Le chocolat chaud à l'ancienne, dense et gourmandissimeLovée à deux pas des Invalides et de la tour Eiffel, une jolie ruche intimiste tenue par maman et fifille, butineuses en cheffes. Un arbre en plein milieu de la salle : on se croirait dans une maison de campagne. Tendance chicos, avec sublime buffet Henri II, nappes blanches, et pâtisseries en expo sur chariot. Les gâteaux ? Presque comme à la maison (tartes au citron, crumble aux fruits rouges, gâteau au fromage blanc) mais facturés bonbon, environ 10 € la part —pas étonnant vu le quartier. Qu'importe. On vient ici pour une chose bien précise : le chocolat chaud à l'ancienne. A notre connaissance l'un des meilleurs de la capitale, dense et gourmandissime à souhait. Avec crème et sucre servis à part, comme il se doit. De quoi se requinquer avant d'entamer la dernière expo du musée du Quai Branly, à quelques encablures de là. Bémol : l'accueil. Comme la météo : capricieux et instable. Dommage.
Marlon
Ni naïades en tongs ni effluves de crème solaire dans ce resto californien. Outre les cactus qui ponctuent les quatre coins de la salle, la déco aux accents industriels s’inspire davantage du béton que de la natte de plage. West coast façon chic parisien. Me voici attablé chez Marlon : derrière le comptoir, l’heure est aux sourires à la parisienne, très loin de l’amabilité exacerbée des serveuses américaines. Il suffit d’un regard sur les entrées pour prendre un coup de soleil : le carpaccio de poulpe, les quesadillas au fromage et les super nachos rappellent que le Mexique n’est pas très loin du 31e Etat des Etats-Unis… Marlon propose, en plus du burger et des travers de porcs typiques, des pinces de crabe au beurre blanc, du poulet grillé avec une onctueuse sauce à base d’aji verde (un piment péruvien), un sandwich-club cubain (16 € tout de même) ou encore une caesar salade au kale et aux crevettes. Petit bémol qui tend à gonfler la note en fin de repas, les accompagnements (de 3 à 9 €) sont à choisir en plus du plat. Les assortiments les plus fous sont alors possibles, surtout lorsque l’on a le choix entre des macaronis à la truffe gratinés de cheddar et du chou-fleur façon Tex Mex. Desserrez votre ceinture et foncez sur les desserts ! On vous recommande chaudement l’immense cheesecake aux fraises à arroser d’un verre de pinot grigio issu du vignoble de Francis Ford Coppola. California Love.