Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche
Pho 14 Paris
© Time Out / Oliver Knight

13e arrondissement : les bars et les restaurants

Le meilleur de la gastronomie asiatique

Écrit par
La Rédaction
Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Glacier
  • Place d'Italie
  • prix 2 sur 4
Voilà plus de quarante piges que cet atelier boutique cornaqué par Thai-Thanh Dang, véritable reine des glaces, régale tout ce que la Place d’Italie a de becs sucrés ! Ici, les glaces et sorbets artisanaux changent toutes les semaines ou presque… Impossible d’être blasé : glace à la bière brune ; galabé ; cacao au whisky fumé, yuzu et piment d’Espelette ; noix de coco et sésame grillé ; soja et gingembre ou encore miel et pignon… Autant de « parfums d’humeur », dixit la taulière, à découvrir au gré des saisons. Bien vu pour les intolérants au gluten ou vegans : des créations à base de laits végétaux (soja, noisette ou riz).
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 13e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Décollage et rétine ! Posté au 27e étage de la nouvelle tour bifide signée Jean Nouvel, le bar TacTac Skybar (ce nom…) du Too Hotel met en majesté une vue totalement inédite et véritablement fabuleuse sur Paname. Depuis la terrasse triangulaire, la salle toute vitrée ou le comptoir en alu martelé, on ne voit que la ville qui grignote l’horizon. Pas de toit zinc ou de monument à identifier comme sur les autres rooftops plus centraux, mais un océan d’immeubles modernes, fendu par la Seine et la guirlande blanche et rouge des embouteillages du périphérique. Ça fait quarante ans que le 13e s’impose comme le labo de l’urbanisme parisien, et on peut enfin contempler le résultat, un panorama de verre et d’acier digne de Los Angeles, Brooklyn ou Tokyo. Il faut évidemment venir de nuit pour l'effet Blade Runner parisien qui va bien. Le panorama est tellement la star du lieu que même Philippe Starck, chargé de décorer le TacTac, a senti qu'il fallait faire sobre : des tables en alu martelé, des fauteuils acajou classico, un petit mur vidéo et basta. Plus aurait été trop. La cornée repue, qu'est-ce qu'on se met dans le cornet ? La très courte carte propose cinq cocktails à prix quatre-étoiles (14-16 €) mais très portés sur le sucre et le fruit comme ce Too High à l’umeshu, l’amaretto et au fruit de la passion qui prend ses aises. Sinon, le verre de prosecco s’affiche à 11 €. A accompagner de petites assiettes pour compléter cet aper’haut : houmous vert d’edamame mentholé un peu chelou (
Publicité
La Felicità
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Quartier de la Gare
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Tout le monde et surtout les treiziémistes, pas forcément bien lotis en matière de restos italiensPlat culte ? L’incroyable burger ou la pizza margherita, classique du groupe. Un empire, sept restos en trois ans, d’East Mamma à Ober Mamma en passant par Mamma Primi, Big Love Caffé, Popolare, ou Pink Mamma. Des opus surmarketés qui ne désemplissent pas, montrant le goût d’une époque où l’on ne rechigne pas à faire la queue pour manger une pizza… Le groupe Big Mamma a vraisemblablement changé le monde culinaire parisien. Et ce petit dernier, donc, Felicità, joyeux blockbuster squattant un ex-dépôt de trains (wagons, tonnelles végétalisées) sur 4 500 m2 -plus grand resto d’Europe ! Tout ça au fin fond du 13e, dans la Station F de Xavier Niel, la Mecque des startuppers, une génération qui veut du pratique et du cool, changer le monde et entreprendre. 1 000 m2 de terrasse, plus de 1 000 places assises, huit cuisines, trois bars, une boulangerie, un glacier, et une Caffètteria. Un food court, en somme ! Pastas, pizza, burger, grill, cocktails, c’est le menu rêvé de l’ado en croissance. Et le goût dans tout ça ? Eh bien, pas mal du tout ! Pizza al taglio en règle (8 €) au Panificio, où toutes les salades nous font de l’œil. A la Hamburgheria, bonne pioche pour ce burger Big Mamma Style réunissant dans un bête de bun maison à la cannelle un steak de bœuf, du cheddar, le tout pimpé de bacon grillé et relevé avec une sauce mayo aux herbes  (10 €). Ça bipe de partout pour ind
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Algérien
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4
Parmi les bonnes adresses de la Butte-aux-Cailles, l'algérien Chez Mamane fait figure d’institution. Cette toute petite salle rue des Cinq-Diamants, jadis cantine attitrée de Coluche, attire chaque soir habitués du quartier et étudiants affamés qui s’attroupent sur le trottoir ou au comptoir, partageant l'apéro avec l’équipe et les autres clients en attendant de casser la graine. Mur peint par la street artiste Miss. Tic, vieux zinc, nappes en toile cirée comme chez mamie... Rien n'a vraiment changé depuis vingt ans (quel bonheur), si ce n'est que le daron a laissé place au fiston, Fawzi. Lequel, tout aussi avenant, continue d'envoyer à travers le petit passe-plat de sa cuisine le fameux « meilleur bouillon de Paris » – une tuerie : coriandre fraîche, la dose de légumes (croquants et pas surbouillis)... Le couscous royal (17 €) fait un carton : des merguez grillées au tendre gigot, la viande, si elle pourrait être de meilleure qualité, reste parfaitement cuite. Le couscous poulet remplit tout autant le cahier des charges (et pour 11 balles seulement). C’est donc à deux que l’on partage une montagne de semoule, fine comme on l’aime, bien détachée. Hop ! Entre deux bouchées du festin, on s'envoie une goulée de boulaouane (3 € le ballon), ou une binouze artisanale de la Paname Brewing Company (4 € le demi). Les plus gourmands craqueront sans doute pour les sympathiques pâtisseries orientales à 3 € pièce, nickel pour accompagner le délicieux thé à la menthe. Choukrane, Mamane ! 
Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4
Ce petit bar de la Butte aux Cailles est le plus animé et le plus populaire du coin. C’est aussi l’un des moins chers, où l’on vient s’envoyer au fond du gosier une mousse ou l’un ou l’une des vingt rhums et vodkas arrangés maison, accoudé au zinc. Après quelques verres, on refait facilement le monde avec son voisin, encore inconnu il y a quelques minutes. L’ambiance est franchouillarde et chaleureuse, la musique un mélange de chansons françaises et étrangères pas toutes récentes. Les serveurs sont au top de la gentillesse, les consommations abordables. L’endroit est bondé le week-end, la foule déborde largement sur le trottoir. Les filles, sachez toutefois qu’aller aux toilettes est un véritable parcours du combattant dans cet établissement.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4
Pour qui ? Ceux qui veulent se détendre dans un bistrot coréen zen et authentiquePlat culte ? Un Ganjang Dak Tuigim, poulet mariné en sauce soja frit, salade Ce joli bistrot est une bonne entrée en matière pour les novices en gastronomie coréenne à qui les mots « kimchi » et « haemoultang » n’évoquent rien… Le lieu, sobre et élégant avec ses jolies tables en bois et ses lampions blancs qui éclairent avec douceur la vaisselle en métal doré, dégage une atmosphère presque relaxante. Ce qui ne l’empêche pas de s’animer lorsqu’une famille vient pour y célébrer un anniversaire, sur fond de variété sud-coréenne. A midi, on découvre les grands plats typiques comme le bibimbap (riz aux légumes et bœuf) ou le bulgogi (bœuf mariné dans la sauce soja), respectivement à 15 et 16 € avec du riz et trois accompagnements. Le soir, pour découvrir un maximum de saveurs, on opte pour un menu complet à 28 €. On commence avec une galette aux pleurotes, oignons et piment vert (un peu grasse mais délicieuse) ou un jarret de porc en salade, très bon grâce à son incroyable bouillon parfaitement équilibré en épices. On continue avec l'émincé de bœuf mariné, généreusement servi dans une cocotte et accompagné d'un excellent riz blanc. Et pour finir – et à tester absolument –, on choisit une glace au parfum surprenant : thé vert, sésame noir, haricot rouge ou gingembre. Le service est effectué rapidement et avec le sourire, ce qui ne gâche rien.
Publicité
Ngoc Xuyen Saigon
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
Pour qui ? Un(e) gargote-lover en vadrouille à Chinatown. Ou un(e) soupophile sachant slurper ! Plat culte ? Le délicieux bun riêu cua : bouillon avec vermicelles de riz, crabe et tomate (uniquement le jeudi)   Est-ce à cause de son blaze, imbitable pour tout non-vietnamophone ? Toujours est-il qu’on n’en parle pas suffisamment, de Ngoc Xuyen Saigon (vous pouvez juste dire : Ngnoc – comme le début de "gnocchi" – et Saïgon –comme la ville). Dommage. Car les fumets qui s’échappent des marmites jouxtant la porte d’entrée ne trompent pas. C’est l’un des meilleurs spots à sousoupe viet de la capitale ! Outre le pho bo (soupe tonkinoise), le hủ tiếu ngoc (soupe saïgonnaise) et le bún bò huế (soupe royale, piquante mais pas trop), servis tous les jours, ce boui-boui d’amour zéro-style-tout-dans-l’assiette déroule un semainier aux petits oignons. Le mardi, c’est bún măng gà (potage poulet/bambou) ; le mercredi, bánh canh cua (soupe au crabe à la façon de huế); le jeudi, notre préf’ : dingo soupe de vermicelles au crabe (bun rieu cua gio heo)… Traduction ? Des vermicelles de riz ("bun"), une sauce légèrement acide ("rieu"), parfumée au crabe ("cua"). Typique du nord du Vietnam ! Et le week-end ? ça brunche autour d’un bún mắm (soupe à la saumure de poisson) ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
L'Oya
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4
Oyez ! L’Oya est un bar atypique dans un quartier qui n’en compte pas tant que ça, le 13e arrondissement au niveau du métro Gobelins. Moins bar que café récréatif, on s’y rend plus volontiers à l’heure du goûter pour tester l’un des 500 jeux de société que contient l’endroit. Venus du monde entier, chinés par les propriétaires eux-mêmes en vrais passionnés, ces jeux couvrent un si large éventail (sport, stratégie, réflexion, hasard, adresse, mémoire, culture) que tout le monde y trouve son compte. Pour 5 euros, vous pourrez boire un verre et jouer à celui de votre choix sans limites, il faudra ajouter 3 euros pour chaque nouveau jeu. Les patrons du café, eux, se feront une joie de vous expliquer les règles, ce qui, avouons-le, permet d’économiser du temps et des querelles infinies à propos de l’alinéa 3 de l’article numéro 4. Précisons pour finir que les jeux sont également disponibles à la vente, pour des prix qui varient du modique au très cher quand il s’agit d’une belle et imposante rareté. Une adresse à connaître, en somme.
Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4
La Folie en Tête est un bar agréablement situé sur une petite placette sur les hauteurs de la Butte aux Cailles, branché musique du monde. On a envie d'essayer tous les instruments de musique accrochés aux murs, amassés aux quatre coins du globe avant d'être exposés ici. Son ambiance décontractée, ses verres pas chers, sa musique world, rock et jazz agréable et la gentillesse des serveurs attirent des habitués du quartier à toute heure. L’après-midi on s’y sent comme chez soi, tant l'endroit est paisible pour feuiller son journal. Le soir le volume monte à l'heure de la longue happy hour (17h-20h), on en profite pour boire des pintes au prix du demi, goûter le ti-punch maison ou la caïpi-fresh (caïpiroska aux fruits frais : kiwi, fraise ou framboise) à 5 euros. On peut quelquefois assister à des concerts mais ce bar est assez petit. Concert ou pas, on a vite chaud et le soir, trouver une place assise relève du miracle.
La Paillote
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à bières
  • 13e arrondissement
Lendemain de gueule de bois, c’est par hasard qu’on trouve remède dans ce spot mi-branché mi-décontracté, franchement relaxant, dans un coin de Paris qui n’a pas encore été gangréné par l’inflation du prix des plats. C’est ainsi qu’on amarre sur le quai de la gare - une partie de la Seine qu’on ne connaissait que trop peu de jour -, à quelques coups de rames du Batofar et de la bibliothèque François Mitterrand. Chez La Paillote, l’ambiance se veut familiale et à la coule, bien appuyée par une terrasse ensoleillée, des objets façon bric-à-brac, quelques micro-palmiers, une forêt de transats les pieds dans l’eau et une vue pleine gueule sur Bercy. Tranquille. Tranquillité prolongée par une musique suave qui ratisse très large et par le silence ouaté d’une clientèle, du landau au vieillard, surtout occupée à bouquiner ou à se relaxer; seul un chien aboyant viendra temporairement briser le mood vespéral… Pour prolonger l’ambiance et rincer la glotte, des boissons fraîches à prix sympathique (4,50 € le Ricard, 5 € le demi, 3 € le jus de fruits) et des plats à chiner sur une table à la bonne franquette - dont le toujours appréciable moules-frites maison à 15 €, qu’on dévore avec les mains façon Frank Underwood. Le tout est servi par un personnel impeccable à base de sourires ouistiti et de décontraction hippie. Si bien qu’on se dit que si Tellier rêvait de Biarritz en été, ce coin de Seine propose de solides similitudes… Le sable en moins.
Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité