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Sherry Butt

4e arrondissement : les bars

Nos adresses préférées pour s'enivrer dans le Marais.

Écrit par
La Rédaction
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  • 3 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 4e arrondissement
  • prix 3 sur 4
“Désolé, c’est complet.” Le souriant cerbère en robe chamarrée, amarré à un poteau du grandiose lobby moderniste de l’hôtel So/ Paris, aurait fait plaisir à David Ricardo, économiste du principe de la rareté. Pas de réservation possible, pas de liste d’attente en cas d’affluence et une nette volonté de privilégier de putatifs chalands fashion… Le Bonnie, bar au 16e étage de la brutaliste tour Morland, au cœur du méga-projet de la Félicité, sait bien qu’il faut fouetter le désir avec les orties fraîches du manque pour se frayer une place dans le game des comptoirs qui comptent. Miracle, une heure plus tard, le blond Charon nous autorise à accéder au saint des saints du Bonnie bar, étonnamment désert (Bonnie ment ou quoi ?). Tant mieux, on peut profiter à notre aise du lumineux décor rétro-inox-bouclette-space age très réussi signé Jordane Arrivetz (on lui doit l'hôtel Nuage à Paris et le Clover Gordes de Jean-François Piège dans le Luberon) et de ce plafond de cubes lumineux qui se reflètent à l'infini dessiné par la star Olafur Eliasson. Une téléportation dans une uchronie 70’s où la France de Pompidou serait passée de la CX à la station orbitale. Les baies vitrées offrent un full panorama parisien assez inédit et franchement beau mais contrairement au resto du dessous, le Bonnie ne bénéficie pas d’une terrasse accessible. Peu importe : pour s'aérer on a le droit à une carte des cocktails à quatre mains signée Kevin Etéo (Park Hyatt) et Ben Tyler (Little Red Door, Mezcaleria,
Raidd Bar
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Le Raidd Bar est un spot incontournable du Marais LGBT, connu pour ses barmans torse nu, tout droit sortis d’une agence de mannequins, et pour son show de gogo dancers bodybuildés en boxer plein de mousse savonneuse sous les douches encastrées de la devanture du bar (seulement en été). Le show qui a lieu toutes les 30 minutes fait le buzz chez les gays mais aussi chez les minettes qui veulent voir des tablettes abdominales et des pecs bien gonflés. On est parfois proche de l’émeute tant l’ambiance est hot. Les drag queens et queers fréquentent logiquement le lieu. Dans les salons de velours rouge du sous-sol, l'ambiance plus cosy et lounge favorise les rencontres. L'entrée est gratuite, l’accueil chaleureux pour tout le monde et les consos à prix raisonnables. Ce bar clubbing branché est très actif et ferme tard toute la semaine. Tout le long de l’année des soirées à thèmes donnent un bon prétexte pour se travestir en s’habillant le moins possible.   Voici les 100 meilleurs bars de Paris sélectionnés par Time Out Paris - cliquez ici pour voir la liste complète.
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Au cœur du Marais, rue Vieille du Temple, le Petit Fer à Cheval est un bistrot parisien rétro de caractère : le bar doit son nom à son superbe comptoir à l’ancienne… en forme de fer à cheval. L’œil est attiré par tous les détails du lieu : les banquettes en bois, le téléphone des années 1950, les tableaux aux murs, la rangée de belles bouteilles placées en toile de fond. Les toilettes tout droit sorties du futur sont délirantes, mais nous n’en dévoilerons pas plus, à vous de les découvrir ! La terrasse est pleine à toute heure, de touristes ou d’habitués. On peut y manger un sandwich, des assiettes de fromage et charcuterie ou des assiettes et des salades consistantes, même si les plats comme les vins ne sont pas donnés. Les serveurs sont très professionnels et le patron Xavier très sympa.
Le 1905
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les amis qui partent en goguette. Ceux qui veulent en mettre plein les mirettes à leur premier date.Boire quoi ? Un délicat Vol de Nuit (rhum, cassis, coriandre, citron, vanille). Team Saint Ex' !Ça swingue au premier étage ! On connaissait déjà Les Vins des Pyrénées, un vieux bistrot qui servait de repères aux canailles illustres : Charles Baudelaire, Jeanne Duval, Paul Cézanne, Jim Morrison… Sis pile en face de Homies et leur bar à vins Magnum. Mais depuis plusieurs mois c’est à l’étage qu’on vient s’enivrer avec un nouveau bar caché : le 1905. 1905, c’est bien l’année où le temps semble ici s’être arrêté. Moelleux canapés en cuir, petits fauteuils en velours, buffets en bois et abat-jours en tous genres. Une déco feutrée et chicos pour ce bar aux allures d’appartement de dandy.  Les cocktails ? Tous à 13 € ! Dans le salon, accoudé au bar, on commande un Homme pressé revigorant (Gin, Campari, thym, Limoncello, tonic) aux serveurs en bretelles ou costume trois pièces. On se dandine sur des airs de swing un exquis Casque d’or à la main (Champagne, liqueur de litchi, framboise, rose). On passe au petit salon pour fumer une cigarette, lové sur une méridienne, en sirotant un mystérieux Médicis (Gin, Velvet, thé matcha, budo sanso, citron, ginger beer). Pour la fin de soirée, on contemple le ciel étoilé avec un délicat Vol de Nuit (rhum, cassis, coriandre, citron, vanille) sur la terrasse chauffée à l'étage, petit oasis de verdure au milieu des toits parisiens. Le 190
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
Il fut un temps (que les moins de vingt ans...) où ça s'appelait le Thermik. Puis c'est devenu les Souffleurs. Un petit bar unique en son genre, tout en longueur, étroit sauf d'esprit. Un rade qui détonne dans le paysage parfois un peu compassé du gay Marais. Déjà parce qu'on s'y sent comme à la maison, grâce à l'équipe aux petits soins, qui vous enveloppe de chaleur et bienveillance. Et puis pour la qualité de sa progra musicale, tout sauf commerciale. Calme en journée, le lieu dévoile une toute autre facette le soir. Direction la moiteur érotique de la cave. Drag Shows, scènes ouvertes Drag Kings, DJ sets bien barrés, concerts, aftershows... Du jeudi au week-end, ça balance pas mal à Paris ! Evidemment, attendez-vous alors à une véritable marée humaine. Mieux vaut donc vous pointer assez tôt.  Ultime bon point ? La carte des conso, avec une sélection originale d’alcools et surtout deux spécialités : de délicieux ti-punch et des cocktails au Martini... Bien chargés, cuidado ! Etonnamment à taro syndical pendant l'happy hour, de 18h à 21h. La clientèle ? Plutôt gay, jeune et masculine, mais pas uniquement (les filles notamment y sont vraiment bienvenues). "Danser, c'est aimer au hasard" lisait-on sur un mur ce soir-là. Alors aux Souffleurs, laissez-vous porter sous le vent comme dirait Céline.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Ceux qui fuient les décibels pour bouquiner peinards... Et lèvent volontiers le coudeBoire quoi ? Un bourgogne blanc Mâcon SolutréSi vous cherchez un bar au calme pour fuir l’agitation du Marais, la Belle Hortense est un refuge rêvé. Dans ce petit bar à la devanture bleue, pas de musique assourdissante mais un fond sonore discret qui accompagne votre lecture (de bon goût) et un verre de vin (de bon cru). Un concept qui attire les épicuriens et intellos du quartier, des profs aux étudiants. La salle du fond assez intimiste est idéale pour se plonger dans un thriller palpitant ou pour écouter les lectures et rencontres littéraires organisées. Le joli zinc est taillé pour refaire le monde et philosopher avec ses voisins. Sur la grande librairie murale, une sélection de livres est mise en avant pour vous aider à faire votre choix parmi les nouveautés, plutôt des raretés, des éditions indépendantes de poésie et de philisophie ou des collections classiques comme la Nouvelle Revue Française de Gallimard.La carte des vins est vaste, assez onéreuse au verre, mais intéressante au pichet ou à la bouteille. On peut contenter son palais avec un bourgogne blanc Mâcon Solutré, on un rouge Morgon Flache Somay, mais aussi de grands crus classés (Saint-Emilion, Margaux…). Tous les terroirs sont représentés, et si vous hésitez une ardoise résume les suggestions du moment et les vins du mois. Sachez que le soir les verres sont majorés de 50 centimes après 22h. Vous serez étonnés par l
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Ceux qui recherchent un QG aéré dans le Marais Boire quoi ? Un très honnête Pisco sour, des bières artisanales et une courte carte de vins bios ou nature. On va boire un coup chez ma tante ? Non, pas chez tata Claudie mais « chez ma tante », le nom populaire qu’on donnait au Mont-de-Piété (devenu Crédit municipal de Paris), où les gens dans le besoin vont placer des objets en gage contre du liquide. Aujourd’hui, avec Renaud Barillet (La Bellevilloise, Poinçon…) à la manœuvre, le Griffon nidifie – pour trois ans – dans une vaste galerie de cette adresse mythique (ouverte depuis 1797 tout de même). Pour rester dans l’esprit du lieu et le bizarre inventaire des objets déposés par les nécessiteux, la déco se la joue brocantesque, avec mobilier chiné dans tout le XXe siècle : fauteuils 70’s dépareillés, miroirs piqués, lustres soufflés et même tête de zèbre empaillée. On remarque que finalement, le but de l’endroit reste à peu près le même : fournir du liquide à des gens qui en demandent. Derrière son comptoir bleu électrique, le barman fait le taf avec des cocktails classiques (très honnête Pisco sour, 12 €), quatre bières à la pression (4,70-5 €), quelques IPA artisanales en bouteille (Maison PIP à 7,50 €) et une courte carte de vins bio ou nature (rouge de Loire Têtes de Chats de Mathieu Coste ; 6,70 € le ballon). Mais ce qui calme tout le monde, c’est la méga-terrasse installée dans la classe et classée cour Renaudot. Alors que le Marais et ses rues étroites se con
Le Krash
  • 2 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Le Marais
Le Krash est un bar gay pour les mecs qui savent ce qu’ils veulent. Difficile de rater cette enseigne rouge, tout au bout de la petite rue Simon le Franc, juste derrière Beaubourg. A l’intérieur, on est accueilli dans une large salle. Un long bar traverse l’espace ; on remarque immédiatement une cage, au sol, et un fumoir, au fond, très exigu. On dit bonjour, on prend un verre, et on dépose ses affaires – le vestiaire, 2 euros, est obligatoire. Mais pour le reste, l’établissement est plutôt bon marché : comptez 3,90 € pour un demi, et autour de 8 € pour une vodka Red Bull + vestiaire. En direction de l'entrée, un porno sur écran géant indique où se trouvent les marches qui vous mèneront à la backroom. Avant de descendre, vous pourrez, si vous le souhaitez, acheter de quoi survivre au niveau -1 : poppers, pilules stimulantes naturelles, cockring, lubrifiant, chewing-gums, etc. En bas, ça baise pas mal, même en semaine. Comme dans la plupart des sex clubs, les distributeurs de capotes et de lubrifiant sont ici gratuits et omniprésents – safesex oblige. Pour le reste… amusez-vous bien ! A noter, cependant : la propreté du lieu laisse un peu à désirer. On a été aussi un peu déçu par le peu d’équipement – un sling, et une seule cabine qui ferme. Aussi, bien qu’au rendez-vous à peu près tous les jours de la semaine, la faune du Krash est très variable. Mieux vaut venir lors d’événements, indiqués dans l’agenda sur le site du club.
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Le Marais
Le Quetzal est une des adresses gays les plus connues du Marais. L'endroit est réputé pour ses soirées chaudes et il est parfois difficile de s'y frayer un chemin ou même d'y entrer le week-end. Ce bar attire une clientèle très mâle, parisienne et internationale plutôt 30 à 40 ans, qui discute et danse sous la lumière violette rougeoyante des néons. L’ambiance est plutôt techno, house, transe, et la température monte au fur et à mesure de la soirée.  L’endroit est assez grand mais toujours bondé le week-end. Happy hour sur la bière jusqu’à minuit.
Le Sherry Butt
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Pour qui ? Les amateurs de whisky qui aiment les cocktails, mais aussi l’inverse Boire quoi ? Un Ronin, tranchante signature du lieu : whisky japonais, madère aux feuilles de pandan, sherry Oloroso, champagne, thé fumé, sel noir Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un ami collectionneur de whiskies qui organise des apéros dans son loft à Manhattan. Heureusement, une solution existe : le Sherry Butt (nom tiré des tonneaux de sherry où le whisky vieillit), cette élégante adresse ouverte par Amaury Guyot (également à la tête de Dersou) planquée dans une petite rue du Marais. Le côté appart de dingue est assuré en toute décontraction par un ensemble de pierres grattées, cuir capitonné et acier indus’, nimbé dans une lumière chiche du meilleur effet. Niveau whiskies, attendez-vous à du très lourd, avec pas moins de 80 étiquettes du monde entier (Japon, Ecosse, Taïwan…) chinées par le boss himself. Dégustation au verre, ou par quatre et par destination (comme cette sélection irlandaise à 24 €). Si vous préférez les élixirs moins charpentés, la carte de dix cocktails création (13 € chaque) vous attend sur le tableau derrière le comptoir. Les verres qui brassent les influences et mixent les latitudes ne font pas de la figuration, à l’instar de ce frais Beach Boy (vodka, bissap, jus d’ananas, verjus, citron) qui fleure bon les plages du Sénégal, ou ce Khalassi (pisco, lassi coco/cardamome, vanille, citron) qui tutoie les sommets. Pour ne rien gâcher, agréable sélection de grignotag
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