© Floréal Belleville
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Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 20e arrondissement

Besoin d'idées de sorties dans le 20e, entre Belleville et Charonne ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Comme tous les petits derniers, le 20e est peut-être le plus cool de la grande fratrie des arrondissements parisiens. Outre ses nombreuses galeries aventureuses et ateliers d’artistes, ses rues pavées format grand huit slaloment entre salles de concerts, terrasses avec vue et bistroquets de quartier qui donnent envie d’emménager tout de suite après le dessert. Que ce soit du côté du charmant Ménilmontant, faubourg authentique et underground, ou de l’effervescent Belleville, aux mille et un bars et bouis-bouis asiatiques, un caractère populaire et rieur gouverne cette grande gueule d’atmosphère. Ajoutez à ça de super hôtels pas chers, et des prix résistants de manière générale farouchement à l’inflation, et le 20e coche toutes les cases du bingo de l’arrondissement à haut mojo. Faut croire qu’on vous avait gardé le meilleur pour la fin !

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Les meilleurs restaurants du 20e arrondissement

  • Italien
  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une place avec sa volée de marches et son église, une façade crépie bizarrement méditerranéenne et une salle aussi biscornue que chaleureuse avec lustre bas, parquet massif et quelques places en terrasse : voilà Dilia, restaurant italiannisant de MénilmontantAu dîner, dans la formule à cinq services et 55 €, après un trio d’amuse-bouche dont une redoutable mini-pizza frite stracciatella et mortadelle, on entre dans le vif avec de délicats tortellinis à la brandade vénitienne rehaussés de micro-tranches de poutargue. Beaucoup d’émotions avec une simple assiette de pasta ! On continue de nager dans la félicité avec un mulet opalin et sa sauce hollandaise à l’oursin, suivi d'un médaillon d’agneau rosé. A noter que le chef propose des versions végétariennes de tous ses plats (un risotto aérien aux champignons à la place de l’agneau par exemple). Côté vin, la carte baguenaude gaiement dans la Botte. Viva Dilia !

  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il y a eu Pristine dans le 9e, voilà maintenant Dandelion, éclos début mai 2024 sur cette charmante placette du 20e sous la houlette du couple Antoine Villard, le chef, et Morgane Souris, la sommelière. Ils ont transformé cet ancien bar coloré en un élégant bistrot épuré, plus chicos que chicot, à murs blancs, sol béton et suspensions opaline. Le court menu (sans formule midi) propose des produits de saison et de recettes du terroir (foie gras, bouillabaisse). Apportés par des garçons aussi prévenants qu’efficaces : une sardine tiède avec épinards embeurrés et graines de tournesol croquantes enflammée par une sauce thaïe pimentée puis un somptueux ris de veau rosé, laqué de soja et caressé par une anchoïade pour un terre-mer franco-asiatique bon à lécher l’assiette. Le chou à la tropézienne ni trop sucré, ni trop vanillé, finit de nous convaincre qu’avec Dandelion, la bistronomie a encore du mordant.

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  • Espagnol
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’Ibère peut être rude mais son resto porte beau ! Des zelliges gris souris, du bois, des briques, et cette cuisine à double vitrine donnant à la fois sur la salle et sur une cour végétalisée. Pour 20 €, on se régale d’une cuisine simple, équilibrée et franche. Entame avec un velouté froid de carotte électrisé par des pickles de poivron, qui tient en respect l’inquiétante chaleur de ce mois de septembre. Avant de voir débarquer une moelleuse courgette farcie aux légumes, feta et grains de riz croustillants sous une sauce piquante mojo picon directement importée des Canaries. Toujours prompt à lutter contre l’inflation, le chef propose aussi un combo sandwich et dessert (13 €) avec des recettes qui changent tous les jours. Le soir, l’ambiance passe prestement les Pyrénées avec des assiettes à partager : ajo blanco (soupe froide d’amande) ; tacos basque au thon et poivrons ; tempura de poulpe ; arancini de paella… Muy bueno !

  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le délice des Délices ? Une irrésistible terrasse plantée dans une ruelle sans voitures où l’on s’imagine très bien refaire sa vie, du matin au soir. Car le lieu ouvre en continu avec une offre au sourcing léché : dès 9h30, on s’envoie un petit-dej grand-breton avec muffin, œuf, bacon, comté (9 €). Au dej, la carte aligne sardine à l’escabèche, terrine cochonnante, fish burger sauce tartare et mousse choco (5-13 €). Et le soir à l’apéro, on met les doigts dans un goûteux baba ganoush, un kebab d’agneau et flatbread ou une indispensable assiette de bonnes frites (de 4 € à 14 €). Bonus le WE avec des churros et du chocolat chaud comme en Espagne, todo el dia (8 €) ! 

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  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En deux ans d’existence, Paloma est devenue la coqueluche du quartier. Il faut dire que l’estaminet, arrimé à son coin de Belleville, coche toutes les cases du bon plan. Une salle claire où la brique grattée et le carrelage brun font de l’œil aux tomettes cocktail et au mobilier bistrot ; une cuisine simple, ambiance retour de Catalogne par les départementales du Gers et des prix ténus. Le midi, la formule entrée/plat/dessert s’affiche ainsi à 15 balles. Dans les assiettes chinées arrive un velouté de champignons doux comme un agneau. Puis enchaîne un fondant ragoût de seiche avant un retour en enfance pour le dessert : un chausson aux pommes et sa bonne cuillère de crème fraîche ! On fait couler tout ça avec un verre de muscadet pioché à l’ardoise naturophile et sulfitophobe. Le soir, l’ambiance bascule de cantine à cantina avec des tapas délurées.

  • Français
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il faudrait au moins un bistrot comme celui-là dans chaque commune de France. Avec son âme vineuse et sa terrasse uvéable dans le quartier de Saint-Blaise, Ploc réenchante le menu ouvrier, fort de convictions en faveur des petits producteurs et de la saisonnalité. Au dej, une formule à 22 € qui débite de l’ordinaire en barre : salade de harengs-pommes à l’huile de bon aloi ; impeccable risotto aux moules et coques ; et en dessert, une tarte Bourdaloue (amandes et poires) tellement casanière qu’on a l’impression de vivre en coloc avec les cuisinier(e)s. En l'occurrence, Mathilde Denuncq le midi et Léo Ait Bahaddou le soir, qui nous met bien en prime time : œuf pané-mayo au sumac (7 €) ; oignons brûlés-sauce rayu-amandes (8 €) ; tempura de merlu et épinard (17 €)… Côté cave, on vous lâche dans le nature ! 

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  • Fusion
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À un jet de jalapeño de l’église de Ménilmontant, Carlos Peñarredonda et Mads Christensen nous font monter sur l’échelle de Scoville – qui mesure la force des piments. Dans leur cantina pop aux couleurs acidulées comme un paquet de Skittles, les deux spice boys colombiano-danois explorent des recettes du monde qui enflamment la bouche. Comme cette kiffantissime salade de papaye verte à la thaïe croisée avec des chicharrónes, cette poitrine de porc croustillante latino-américaine (12 €) ; ou ce tomahawk de porc, soit une côte juteuse avec son os en forme de hachette iroquoise, maquillée de salsa au piment rocoto et de chimichurri de shiso vert… Le tout à enrouler dans des feuilles de sucrine façon nems vietnamiens (30 €). Si ça chauffe trop, misez sur une efficace sélection de vins nature tel le pet’nat’ de Vénétie Bolle Bandite (36 €), dealé par le super marchand italien Vini Mariani.

  • Bistrot
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’argot a plus d’un tour dans son sac pour dire la bouffe, la graille, la boustifaille ou la becquetance. Et dans ce chaleureux bistrot ménilmontoit de proximité, on parle couramment parigot. Dans la formule dèj du jour (22 €), on nous donne une becquée pleine d’entrain et de gaieté. En entrée, un filet de hareng puissant arrive emmitouflé dans une crème crue infusée à l’aneth sur un parterre de pommes de terre. S’ensuit un tartare de bœuf au couteau, désengourdi par une sauce sriracha tonifiante, prolongé de salade et pommes paille. Avant une île flottante nougatinée sur la face nord, dans son étang de crème anglaise à la tonka. Même habileté du côté des glouglous nature bien sourcés. 

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  • Français
  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Perché sur la colline de Belleville depuis 1987, le Baratin est le bistrot préféré des chefs : Pierre Hermé, Iñaki Aizpitarte, Bertrand Grébaut… A l’origine de cet exploit, un binôme complémentaire à la Bonnie & Clyde. A la cave, l’un des pionniers du vin naturel, le patron Philippe Pinoteau. Aux casseroles, Raquel Carena, légende de la popote bistrotière qui régale chaque jour les habitués avec une cuisine d’une sincérité aussi déroutante que réconfortante. Ce midi-là, lors de notre dernier passage, on a explosé le dernier bouton du pantalon : moules sautées aux poireaux (11 €), fondante langue de veau et sauce aux herbes (11 €)… Avant, pour le plat, une sublime épaule d’agneau de lait rôtie (24 €). En dessert, retour en enfance avec l’intense fondant au chocolat (8 €), divin. Seul bémol dans cette sonate de plaisir : un service au tempérament diamétralement opposé à la douceur de l'agneau. 

  • Français
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Jourdain
Le Jourdain

Un bête de bistrot à terrasse, dans une rue en grand huit, typique de MénilmontantTout se joue ici en une valse à trois temps. Au déj' en semaine, menu low cost (16 € et 19 €) léché et réconfortant. Le samedi midi, c’est à l’ardoise qu'on pioche : grosses pièces à partager, carrelet, poulet fermier… Et le soir ? Tapas à gogo, de 5 à 14 € ! Par exemple : une seiche diaphane, snackée avec délicatesse, effleurée d'un voile de lard calabrais ; un foie de lotte à la texture fondante, surligné de pickles de girolle à la saveur heureusement sous-bois ; un orgasmique pigeon sauvage demandé saignant, sublissime de puissance, symphonisé de jus de cuisson, de cocos de Paimpol et maïs ! Antoine, en salle, fait feu d'une pédagogie exemplaire, et particulièrement pour le pif. Bravo ! 

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  • Bistrot
  • Belleville
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Grand Bain
Le Grand Bain

Ici, béchamel et décibel font bon ménage, c’est d’ailleurs pour ça qu’on aime ce Grand Bain à l’énergie communicative, bistrot parigot dans l’allure mais très anglo-saxon dans ses manières de table. Côté miam, une carte à l'identité fluide, soit de la “confusing cuisine”, d’après le bon mot de sa talentueuse cheffe canadienne Emily Chia. Une bienheureuse confusion ! A notre énième venue, on se partage de grosses panisses à tremper dans une mayo vénielle (7 €), avant d’enchaîner sur de dandy haricots verts au yaourt fumé et citron salé (8,50 €). On rentre dans le dur avec un ébouriffant mafé de pleurotes (9 €) et une poitrine de cochon, blette et kimchi tout en tonus (15 €). En dessert, la pavlova café nectarine huile de feuille de figuier finit de nous emporter (7,50 €). Pour répondre à la soif, Edouard Lax, le taulier, est ultra-flexible du goulot, alors parlez-lui !

Les meilleurs bars et clubs du 20e arrondissement

  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après dix ans de rénovation en profondeur et la construction d’un impressionnant escalier métallique, la Bellevilloise ouvre le Toit de la Bellevilloise avec un panorama cossu. Si vous avez la chance de harponner les transats le long de la rambarde, vous bénéficierez de la vue classieuse avec le clocher de Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant au premier plan, et les tours Eiffel et Montparnasse qui surgissent de l’étendue des toits. Pas de doute, c’est beau. Dans les verres, ne vous attendez pas à une mixologie de haute volée. Il faut se contenter d’honnêtes créations (qui auraient mérité de meilleurs glaçons pour limiter la dilution) comme ce paisible Hibiscus Heat Margarita à la tequila, mezcal infusé à l’hibiscus, triple sec et pamplemousse. La carte des vins ne propose que des bouteilles bio : côteaux-du-vendômois du domaine Brazilier, vin de France de la coopérative Joyons… Lors de notre visite, la cuisine avait été dévalisée de ses planches de fromages et de charcuterie mais on nous a promis des assiettes plus élaborées bientôt ! Réservation très conseillée.

  • Bars à vins
  • Belleville
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chambre Noire est un marchand de vins nat inspiré et interlope qui essaime à vive allure dans l’Est parisien : un barav sur le boulevard Jules-Ferry, une cave rue Folie-Méricourt et désormais cette cave/buvette minimaliste à façade taiseuse et murs ratiboisés rue de Ménilmontant. Dans la pénombre se cachent un solide comptoir et quelques tables où descendre des bouteilles qui n’ont pas ce petit goût de banal trop souvent éprouvé dans les barav photocopiés de la capitale. Pour éponger, ils catapultent une vaillante grignote comme cette très recommandable tortilla (8 €), un tiercé toujours gagnant anchois-olives-guindillas (10 €), une tartine de haricots blancs et ricotta (12 €), un bon thon confit à la sauce tomate (12 €), et même un moelleux au chocolat (7 €).

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  • Bars à cocktails
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La deuxième adresse du Syndicat continue son petit bonhomme de chemin caribéen. On retrouve avec plaisir sa terrasse en plastique ondulé et sa collec de plantes qui côtoie une salle plus chic et minimale avec tabourets laiton et comptoir béton. Le tout baigne dans une bande-son dub tropicool qui va bien. A la carte, la ligne du punch (à partager dans un grand saladier ou pas) a un peu maigri : une seule (!) recette au rhum (le convainquant Caribbean Queen au rhum brun, poivre jamaïcain, jus d’ananas, citron vert et ginger beer) et deux variations à base de gin et de whisky. Le reste de la carte créolise des classiques, comme cette variation du Sex on the Beach avec bissap et ananas… On peut compléter cette croisière immobile avec des petites assiettes afro-antillaises : ailes de poulet aux épices, bananes alloco, crème de poivron. 

  • Bars à vins
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Tsolikouri, mtsvane, rkatsiteli, shavkapito… Il faut reconnaître que les cépages de Géorgie, qui rendent fou les correcteurs orthographiques et les amateurs éclairés, sont plus faciles à boire qu’à prononcer. C’est justement ce que propose Supra, la première cave à vins géorgiens nature de France. Derrière le petit comptoir, Nika Endeladze, lui-même vigneron en Géorgie, se charge de déchiffrer pour vous les étiquettes et de vous faire découvrir l’incroyable diversité des nectars du pays. On découvre des vins de maturation ambrés, frais et délicieusement oxydatifs qui ont passé une partie de leur vie dans des amphores enterrées, la méthode traditionnelle de fermentation géorgienne ; des blancs secs et lumineux (comme le Baia’s Wine à 7 € le verre), des rouges complexes mais à haute picolabilité… Une mini-cuisine délivre des petites assiettes typiques (pain tradi au fromage à 8 €, salade avec des pickles à 9 €) pour tenter d’éponger… 

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  • Café littéraire et philo
  • Belleville
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Floréal Belleville
Floréal Belleville

Façade Art nouveau turquoise pétante, déco tendance indus' végétalisante sur 200 mètres carrés, touches vintage et bouquets de fleurs sauvages, le Floréal a vraiment belle gueule… L’idée du spot ? Etre un lieu de vie associatif qui coche plusieurs cases, entre café, bar, expos et rencontres. Le mot d’ordre : promouvoir la jeune création et les artistes émergents. Dans les faits, Floréal remplit déjà très bien les assiettes et les verres. Du lundi au vendredi, dès potron-minet, une clientèle de quartier y petit-déjeune/brunche avec les english muffins de la boulangerie Petit Grain, et se régale des cafés de la Brûlerie de Belleville. Pour notre part, on s'y pointe pour dîner, et picorer de chouettes petites assiettes dans un cadre brocante qui défrise le temps. On reviendra pour le brunch du dimanche ! 

  • Français
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Loin, très haut sur les collines de Belleville, un resto bien nommé Moncœur s'érige parfaitement en héraut de l'authenticité. Bien que le lieu possède de solides arguments – une terrasse maousse aux abords de la ruelle pavée et une vue pleine gueule sur toute la capitale à faire bander les concepteurs de cartes postales –, c'est surtout l'ambiance villageoise qui fait le plus exploser notre jauge de satisfecit. Dans une déco joliment foutraque mêlant chaises design et papier imprimé, l’établissement pousse à fond l'adage du simple mais efficace. Version bougrement bonne : démarrage avec un plat de betteraves jaunes, burrata, cébettes et coriandre (8 €) qui donne envie de se dorer la pilule au soleil. Accélération avec un bœuf parfaitement mariné et sa purée de carottes à nous faire aimer la patrie. Et finish bien coquin avec un entremet chocolat et chantilly dulcey. 

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  • Musique
  • Salle de concert
  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pluridisciplinaire et modulable à l'envi, la Bellevilloise accueille aussi bien des conférences, des expos, un restaurant et un bar dans la magnifique Halle aux Oliviers – on conseille notamment son chiadé brunch dominical. Et surtout, la Bellevilloise sait combler ses visiteurs avec une tripotée de concerts et de soirées jusqu’à 6h du matin. Côté club, les fadas de hip-hop, soul et funk se régaleront avec les soirées Free Your Funk, tout simplement ce qui se fait de mieux dans le style dans la capitale à l’heure actuelle. Et si votre playlist s’est arrêtée en 2000, c’est aux Classics Only que tout se passera. Seul inconvénient ? Cette côte de Ménilmontant que même Virenque sous EPO aurait du mal à grimper. Mais bon, un petit bout d’histoire ouvrière, ça vaut bien quelques efforts. Et au pire, il y a un bus.

Que faire dans le quartier ?

  • Musique
  • Salle de concert
  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Maroquinerie est-elle la meilleure salle de concerts de Paris ? La question mérite d'être posée tant la salle planquée sur les hauteurs de Ménilmontant possède des atouts à faire pleurer un joueur de belote. Avec son acoustique de qualité et sa configuration en amphithéâtre pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes, les concerts ici ont ce petit truc en plus, à mi-chemin entre l'intime et le rapport physique. La programmation est avant-gardiste, éclectique, plutôt pop et rock indé, mais aussi funk, folk, hip-hop, soul, jazz, et même hardcore, metal et punk ; toujours de qualité, vu le prix des places (entre 15 et 25 euros). Le restaurant de la salle propose une cuisine fusion sucrée/salée généreuse et abordable, à grailler sur la terrasse dès que les beaux jours pointent le bout de leur nez.  

  • Shopping
  • Père-Lachaise
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans cet ancien rade de quartier, le Palermitain Massimiliano Diliberto Paulsen a usiné un espace grand comme une Fiat 500, où l’on digue entre deux ristrettos. Dans les rayonnages garnis d’un gros millier de disques – majoritairement du neuf et au prix du marché (25-30 € le 33 tours), on touche un peu à tout, entre noms clinquants de l’indé rock du moment (King Gizzard, Wet Leg ou Grian Chatten), lubies ancestrales du patron (The Verve, The Smiths, Slowdive) ou compiles incontournables (Born Bad). Et bien sûr, il y a la partie Made in Italy, célébrant les artistes de la Botte toutes sauces et générations confondues. A la volée, on y trouve le maestro pop-rock Lucio Battisti, les italo-futuristes de Calibro 35 ou les rockeurs bergamasques de Verdana. A signaler une platine d’écoute et un bac d’occases à partir de 1 € où l’on a repéré des disques de The Cars, Blondie ou Bronski Beat.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A la Flèche d'Or, on fait la fête au dessus des rails, dans le cadre tout en verre et fer forgé magnifiquement bien conservé de cette ancienne gare de Charonne, construite en 1867. Le lieu doit d'ailleurs son nom au train La Flèche d'Or qui reliait Paris à Londres dès 1926 et qui passait par là. Dans les années 1990, d'anciens étudiants des Beaux-Arts décident de le transformer en café-concert. Aujourd'hui la Flèche d'Or est un haut lieu des musiques actuelles avant-gardistes, en proposant des groupes pop, rock et des artistes électro – souvent trois ou quatre par soirée  – pour un prix d'entrée abordable. 

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  • Boulangeries
  • 20e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A moins d’habiter au sud du 20e, aller au Bricheton, c’est un peu l'expédition, le pèlerinage que tout amateur parisien de bon pain – « bricheton » en argot – se doit d’effectuer une fois dans sa vie pour accéder au paradis du 100 % nature. Mitron intransigeant sur la qualité, Maxime Bussy ne travaille qu'avec des farines de céréales de variétés anciennes et bio, issues de petits moulins artisanaux. Résultat : un taux de gluten très bas, idéal pour les intolérants.

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  • Sites et monuments
  • Belleville

Le parc de Belleville offre l’une des vues les plus spectaculaires de Paris. Un panorama qu’il fait bon détailler au coucher du soleil, du haut du belvédère : Panthéon, Notre-Dame, Montparnasse, Concorde, Grand Palais... Il n’y a plus qu’à attendre les décharges lumineuses de la tour Eiffel pour compléter cet impressionnant tableau. En journée, une ambiance plutôt familiale précède tous ces batifolages bellevillois. C’est le moment de sortir les paniers de pique-nique avec les marmots, de s’installer dans les arènes pour savourer un spectacle improvisé ou de s’avachir dans l’herbe avec son portable, histoire de profiter du wi-fi gratuit.

  • Sites et monuments
  • Bibliothèques, archives et fondations
  • 20e arrondissement

Au rayon des bibliothèques municipales, Marguerite Duras est l’une des plus grandes. Ouverte en 2010 en face de la Flèche d’Or, elle se déplie sur 4 200 m2 designés par l’Atelier Castro-Denissof-Casi. Sur les quatre niveaux, les lecteurs trouveront 350 places assises, une salle de lecture silencieuse de 40 places, un espace d’exposition, une salle audiovisuelle et même un auditorium de 150 places. Le fonds, boursouflé de 150 000 documents, balaye les classiques mais aussi des pans plus spécifiques comme l’art et les artistes, la question de l’emploi ou les fanzines. On signale de nombreux événements culturels et tous les mercredis, les usagers peuvent jouer à la Switch ou à la PS4. Enfin, détail non négligeable qui plaira aux étudiants à la bourre : la bibli est ouverte le dimanche.

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  • Art
  • Belleville
Galerie Crèvecoeur
Galerie Crèvecoeur

Beaucoup d’expressions complexes, formulées par des artistes qui touchent souvent à plusieurs supports (vidéo, installation, dessin, peinture, collage, utilisation d’archives…), gravitent autour de la galerie Crèvecœur, refuge de talents émergents comme Xavier Antin, Erica Baum ou Jorge Pedro Núñez.

  • Shopping
  • Vins et spiritueux
  • Belleville
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si vous avez le gosier plus en pente que la rue de Belleville, cette microbrasserie est faite pour vous ! Dans leur hangar planqué du quartier Jourdain, Vincent et Mathieu ont dressé une barricade de fûts, un comptoir en OSB et quatre grosses cuves. Un joyeux fatras où fermentent 7 000 litres de mousses type « session », toutes cool sur l’alcool mais qui ont du goût ! En hommage à la grande Edith, la môme de Belleville, ils ont sorti la Piaf, une bière bio de table à 3,9° qui se siffle mieux que l’air de La Vie en rose (5 € les 50 cl). Les deux sympatoches larrons vendent leurs flacons d’un demi-litre à emporter au 9 rue Jean-Baptiste-Dumay, le jeudi, vendredi et samedi de 16h30 à 19h30. Vous pouvez aussi goûter la Piaf à la Cagnotte, le rade fort en gueule qui fait l’angle, juste à côté. Binouzez local !

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  • Vins et spiritueux
  • 20e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Lassé des palaces, Vincent Girodet a pris sa carrière par le col et, en 2021, a décidé de monter sa distillerie artisanale planquée dans le 20e. Son crédo : montrer la richesse des cultures d’Ile-de-France en ne travaillant que des produits hyper-locaux. L’orge pour son whisky vient du Val-d’Oise, les poires de Seine-et-Marne, et les herbes aromatiques, il va les chercher dans les fermes urbaines de Paris, sur le toit de l’Opéra Bastille ou chez Paysan Urbain à Charonne. Cela donne des bouteilles très originales qui ont été déjà repérées par Combat ou le bar du Sinner, comme cette liqueur de fleur de sureau aux inattendues saveurs de cassis et de mûre, ou cette fenouillette, une boisson anisée à base de fenouil de Ménilmontant qui change agréablement du pastis.

  • Art
  • Belleville
Galerie Marcelle Alix
Galerie Marcelle Alix

Les vidéo-performances de Pauline Boudry et Renate Lorenz, les inventaires d’art africain de Mathieu K. Abonnenc et les installations géométriques d’Ernesto Satori ont tous leur place dans cette jeune et dynamique galerie bellevilloise, qui défend une belle brochette d’artistes à l’esprit libre, critique et décalé.

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  • Sites et monuments
  • Cimetières
  • Père-Lachaise

Si le Père Lachaise attire aussi bien les touristes que les parisiens, c'est qu'il n'est pas seulement le plus grand cimetière de Paris, où reposent maintes célébrités. C’est aussi un immense jardin pittoresque, ombragé, aux allées serpentant sur la colline et entrecoupées d'escaliers. Un véritable labyrinthe dans lequel il est bon ton de se perdre… car on ne sait jamais sur qui on va tomber au détour d’une allée. Ici, la tombe d'Edith Piaf, côtoie celle de Jim Morrison, Yves Montand, Molière, Bourdieu, Balzac... Pourtant, à l’ouverture du Père Lachaise en 1804, les Parisiens rechignaient à se faire enterrer dans le cimetière de l’Est, qui se trouvait alors hors de Paris, dans un quartier réputé populaire et pauvre. Qu’à cela ne tienne, pour faire des émules, la mairie de Paris y a fait transférer les tombes de Molière, La Fontaine, Héloïse et Abelard. Le succès a été immédiat.

  • Théâtres publics et scènes nationales
  • Père-Lachaise
  • prix 2 sur 4
Théâtre national de la Colline
Théâtre national de la Colline

Cap à l’Est ! Niché dans une étroite ruelle du 20e arrondissement, le théâtre national de la Colline étonne au premier abord par son imposante façade transparente de 12 mètres de haut. Un décor de béton et de verre qui va résolument dans le sens du drame, abritant deux salles (les bien nommés "Grand" et "Petit Théâtre"), prêtent à soutenir le poids ailé des mots des plus grands auteurs de théatre. Aujourd’hui dirigée par l'auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad, la Colline met ainsi particulièrement en avant les écritures contemporaines (quasi essentiellement, en fait) et accueille régulièrement des artistes totaux comme Valère Novarina, Vincent Macaigne ou Yasmina Reza. 

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  • Librairies
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En face de l'église Notre-Dame-de-la-Croix, le Monte-en-l'air trône parfaitement sur une petite place cernée d’arbres et de bancs. Dans ses rayons ? Des livres en tout genre. Les arts graphiques sont particulièrement bien représentés, tout comme les ouvrages alternatifs, politiques, étranges et inhabituels. Le fonds consacré à la bande dessinée indépendante, à la jeunesse et à la micro-édition est devenu au fil des années l'un des plus impressionnants de la capitale. L'espace fait d'ailleurs office de galerie : tout au long de l'année s’y succèdent des expositions consacrées à des dessinateurs-phare ou à des petits nouveaux issus de la BD indé ou du graphisme. Aux beaux jours, quelques tables s'installent sur les pavés, à l'écart de la route : il n’y a plus qu'à feuilleter ses emplettes en sirotant un verre, au beau milieu d'un des plus attachants quartiers du 20e arrondissement.

Les meilleurs hôtels du 20e arrondissement

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Mama Shelter s’affirme encore aujourd’hui comme une adresse sexy (d’autant plus si vous venez accompagné), moderne et vraiment chaleureuse (sans être onéreuse), où venir traîner ses pantoufles. La première adresse parisienne de l’hôtel, située dans un immeuble massif en face de la Flèche d’Or, prend toute sa dimension dès l’arrivée dans le hall : déco et mobiliers ludiques, volumes agréables, ambiance bon enfant… On s’y sent tout de suite à l’aise. En chambre, c’est toujours le pied. Fonctionnelles et très bien équipées, elles dégagent un charme simple et efficace. Gardez un peu de temps pour profiter du très agréable rooftop en fin de journée, et le matin, ne manquez pas le gargantuesque petit-déjeuner et ses produits de qualité (thés Dammann, succulents gâteaux et plats salés). Si vous vous y prenez bien, ça fera carrément office de brunch !

  • Hôtels
  • Belleville
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Partir loin sans bouger. Voici le pari tarabiscoté de Joris Bruneel (serial hôtelier) et Clarie Feral-Akram (cheffe franco-afghane), qui ont décidé de s'associer pour accoucher de Babel, rafraîchissant hôtel bellevillois qui invite au voyage tout en s’ancrant solidement dans le quartier. Pour ce faire, ils ont fait appel à Daphné Desjeux pour soigner une déco melting-pot qui ne semble suivre aucune tendance ni aucun code, façon bazar organisé (à l’image du quartier) : murs chaulés, feuilles de raphia, banquettes en velours et bibelots. Point positif : les prix des chambres tenus en laisse (autour de 100 € !) et les attentions qui font clairement la différence (+1 pour les pâtisseries orientales de la Rose de Tunis, qu’on s’enfile avec un café de la Brûlerie de Jourdain). Côté dépaysement, notons les massages zen (60 € les 45 minutes) et les rituels énergétiques avec un bain sonore et olfactif (120 € les 75 minutes). Sans oublier le délicieux brunch aventureux.

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