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© EP / Time Out Paris

4e arrondissement : les restaurants

Le centre de Paris ou le ventre de Paris ?

Écrit par
La Rédaction
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Miznon Marais
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Turc
  • Le Marais
A deux enjambées de la rue des Rosiers, de l’As du fallafel et de sa queue à rallonge (merci Lenny Kravitz), ce pitamaniaque ouvert en 2013 continue d’enjailler tout Paris et ses alentours. La raison ? Calqué sur le Miznon originel, imaginé par la super-toque télavivienne Eyal Shani, le spot la joue gentiment bordélique avec ambiance survoltée, grande cuisine ouverte, sono à fond les ballons et légumes qui pendouillent au comptoir. Prenez votre dalle en patience ! Passé la (longue) file qui s’étend sur le trottoir, vous allez en avoir pour votre argent grâce à un menu bien fichu crayonné sur l’immense tableau accroché au mur. Pas de pitié pour les pitas (7,50 € à 12 €) : au poulet (peau qui croustille et chair ferme très goûtue), au poisson doré (notre préférée avec sauce tomate et tahini) ou à la ratatouille (si si), toutes valent le coup de croc ! Le hit de la maison ? Le kebab d'agneau : une pita moelleuse à souhait, débordant de boulettes fumantes (en réalité un mix de bœuf et d'agneau, d'où ce côté ultra-tendre), nappé d'une petite sauce des familles (ail, citron) et d’une base de tahini garnie d'herbes (menthe, coriandre, persil)…  Pour accompagner le tout, des sides légumiers bien foutus – chou-fleur grillé (6,50 €) ou patates douces carbo (5,50 €). Bémol : la bière, pas terrible – italienne Peroni (4,50 € les 33 cl) ou israélienne Goldstar (5 € les 33 cl) Et le manque cruel de places quand la terrasse est rangée.Chez Time Out, tous les établissements sont testés anony
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
La routourne finit toujours par tourner. La bistronomie triomphante avait ringardisé la nappe blanche lourde comme un drap de lin, le personnel en noir et blanc et les recettes à (grand-)papa. Adrien Spanu, passé par Passerini, remet tout cela en selle avec une plaisante sincérité et un talent indéniable. Sa Grande Brasserie coche toutes les cases de ce loto du patrimoine de la table qui régalait déjà Jean Gabin (pas le rappeur, l’acteur). La grande salle, baignant dans la lumière ouatée de l’opaline, mêle vestiges historiques de l’ex-Petit Bofinger (mosaïque années 20 au sol, banquettes bordées de cuivre, fresque hédoniste de 1945) et touches « modernes » (comprendre 1970 max) comme ces poteaux à facettes ou les portemanteaux multicolores de Roger Feraud. Au diapason du décor, la carte en Times New Roman de Grégoire Simon rassure comme le claquement de portière d’une berline bavaroise : fondantes tranches micrométriques de tête de veau coiffées de sauce ravigote (12 €) ; maousse côte de porc fermier panée et rosée, plus fondante qu’une glace oubliée sur un parking qatari, servie avec sa cassolette de gratin dauphinois (30 €). Et en conclusion, une impériale tarte aux poires (12 €). L’approvisionnement sans concession des solides se retrouve dans la carte des vins, bien dans son XXIe siècle, avec moult quilles bio comme cet exotique chinon blanc La Galippe du domaine de la Marinière (41 €) ou le beau beaujo rouge Régnié d’Antoine Sunier (52 €). Tout cela attire – pour l’insta
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Les amateurs de jeux vidéo ont le rétrogaming, les férus de bouffe ont le rétrofooding ! Si les premiers se délectent de vieux pixels et de consoles 32 bits, les seconds cherchent le réconfort dans des troquets canoniques, des comptoirs à histoire et des plats qui régalaient déjà René Coty. A ce compte-là, le Bouillon Pigalle ou les bistrots vintage A l’Epi d’Or et La Poule au pot nous transportent dans le passé plus vite que la DeLorean de Retour vers le futur. Car, dans l’assiette aussi, le grand affect de notre époque, c’est la nostalgie. Manifestement, Édouard Vermynck (ex-L'Entrée des Artistes) y est sensible, lui qui a recarossé l’ancien Gaspard de la Nuit en bistrot simili-centenaire à vieux clichés encadrés, antique buffet à miroir et sublime lettrage peint à la main sur la devanture.  La carte est à l’avenant et aligne du franchouillard sans âge, archiconnu et bien tourné – au diable la nouveauté culinaire ! Pour s’affûter les crocs, on commande une petite poêlée de cèpes luisante de beurre persillé (21 € quand même) et un pompidolien millefeuille d’aubergine, comme une lasagne froide en deux tranches fines qui en aurait mérité une troisième (12 €). Puis débarque une douillette andouillette artisanale avec un buisson d’excellentes frites allumettes dont on se dit qu’elles sont les vedettes de la soirée (25 €). Mais c’est sans compter sur la purée qui accompagne la pimpante poulette rôtie et son jus : un cumulonimbus dense et voluptueux qui, plus qu’une purée, est la
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Pour qui ? Tous ceux qui aiment la cuisine de cœur, non formatée. Et les légumes !Plat culte ? Tout ce qui sort des potagers de madame et monsieur Colliot Pas besoin d'avoir poncé le Marais pour se rendre compte que dans ses petites rues, on trouve mille terrasses où prendre un verre... Mais quasi aucune table où vraiment bien manger. Surtout dans ce bout du 4e, plus vieux tiékar de la capitale ! Les vrais savent pourtant où jouer de la fourchette quand il s'agit de passer aux choses sérieuses. Planquée dans un coin sombre à quelques pas de Beaubourg, cette discrète adresse fait depuis 2009 le bonheur des becs fins. Grâce soit rendue à Claude Colliot, chef autodidacte à la subtilité toute nipponne, passionnant et passionné, et à sa belle cuisine instinctive. Qu’est-ce qu’on picore, dans cet écrin épuré, tout en bois clair, pierre et mobilier contemporain ? Ben, assiette par assiette, et dans un menu végétal en 4 temps (42 €), l’intégralité des deux potagers du couple Colliot ! (lui en cuisine, elle en salle, et parfois vice-versa). A chaque plat on se rappelle le vrai goût des légumes, comme ces petits pois, raifort et condiment fruit de la passion, rayonnants à vous en faire oublier la pluie. Ou ce simple velouté de chou-fleur : on sait, dit comme ça, ça fait pas rêver, mais vous n’imaginez pas sa douceur. Attention viandards, ne passez pas votre chemin ! L’agneau grillé et sa purée d’olives kalamata est fondant à vous rendre marteau, bien bousculé par un tonique bouillon de
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Glacier
  • Ile Saint-Louis
  • prix 2 sur 4
Les glaces fondent, Berthillon reste. Le mythique glacier de l’île Saint-Louis campé dans un ancien bistrot fait kiffer les langues depuis presque 60 ans. Son secret? Des recettes ancestrales et une liste de parfums longue comme la Seine : 90 au total dont une quarantaine à la carte chaque jour, parmi lesquelles marron glacé, cassis, feuille de menthe, ananas rôti au basilic… Tout un poème ! Comble du bonheur, chez Berthillon, la quantité ne galvaude pas la qualité de ces glaces faites sans colorants ni conservateurs depuis les années 50. Bref, le château de Versailles de la boule glacée. Il était sorti des radars des foodies, à tort, car ce glacier mérite un pèlerinage tant il reste un maître incontesté — même si certaines recettes old school ne lésinent pas sur le sucre. Le Super Boules: Le sorbet chocolat extra noir : Cacao extrabitter de son vrai nom, ce sorbet est un monument national à visiter d’une langue traînante comme on visite des yeux les vieilles pierre de l’Ile Saint-Louis. Un nectar outre-noir, mélange de puissance cacaotée, d’amertume lumineuse et de sucrosité millimétrée. Le sorbet choco le plus fou qu’on ait goûté — et on en a absorbé des palanquées. La glace rhum raisin : une parfum giscardien, ok, mais à redécouvrir toutes affaires cessantes : le juste dosage d’un rhum qui ne se cache pas, de raisins secs kifants et de glace vanille régalante. Un must à goûter avec un verre d’eau.Le sorbet fraise des bois : en saison, un petit miracle silvestre. Chez T
L'As du Fallafel
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Juif et yiddish
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Un esprit tenace, qui ne se laissera pas décourager par la file d'attente (compter entre 10 et 30 minutes)Plat culte ? Le fallafel special (6,50 € à emporter)Impossible de rater ce spot : suffit de remonter la longue file d'attente rue des Rosiers, à deux pas de Miznon, pour tomber sur la célèbre façade verte. Un staff de rabatteurs monté sur ressorts cavale dans la queue de personne en personne, envoyant en cuisine les commandes au talkie-walkie, encaissant puis distribuant des tickets à présenter ensuite au comptoir. "Recommended by Lenny Kravitz" peut-on lire au-dessus de la porte d'entrée. Le rockeur, tout comme Natalie Portman et son danseur de mari, y ont leurs habitudes. "Toujours imité, jamais égalé" renchérit fièrement le slogan. Une attaque directe au "rival" en face, Mi-Va-Mi, tout aussi bon, mais taxé de concurrence déloyale depuis plus plus de deux décennies. La cause du conflit ? L'As du Fallafel a été fondé en 79 par Isaac Peretz, un juif russe originaire du quartier de Jaffa à Tel Aviv. Qui voit rouge lorsqu'en 1998 un autre Russe, originaire du même quartier que lui, déboule à deux mètres de sa boutique !  Mais bon ! Parlons plutôt de ce qu'on mange chez L'As ! Comme le nom l'indique, des fallafels, c'est-à-dire, des boulettes de pois chiches, ail, oignons, et épices... Oui mais aériennes, savoureuses et tout sauf mollassonnes. Tout ça fourré minute dans un pain pita, garni de chou rouge croquant, d'aubergines grillées, de tahini et de sauce piqu
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Juif et yiddish
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
Parce qu'il n'y a pas que l'As du Fallafel dans la rue des Rosiers.Le dimanche midi, une longue queue se forme devant chaque boutique à falafel de la rue des Rosiers. Si l'As du fallafel réussit toujours à attirer le plus de monde, les résidents du quartier n'hésitent pas à se détourner vers Hanna, un endroit plus discret où la qualité des fallafels et des shawarmas est également au rendez-vous, même si les célébrités ne vantent pas leur mérites. Un sandwich fallafel coûte 4 euros à emporter et 8 euros dans la salle rénovée avec vue sur la rue des Rosiers. Ce restaurant fait partie de notre dossier des "50 plats qui font Paris" : Voir le dossier complet    
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Glacier
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Le discret mais surdoué Emmanuel Ryon (Meilleur Ouvrier de France Glacier 2000 ET Champion du Monde de pâtisserie 1999) a ouvert en 2015 cette cosy boutique-salon de thé. Vingt-quatre saveurs différentes, toutes fabriquées dans le labo sous la boutique, uniquement avec des super produits de saison. Les best-sellers ? Les glaces vanille au hêtre fumé et celles aux chocolats, mais il faut aussi dévorer celle au baba au rhum qui combine morceaux spongieux de gâteaux au rhum et glace à la vanille fumée. Sublime, forcément sublime. A ne pas rater non plus : une grande sélection de sorbets comme celui très intense à l’orange, carotte et gingembre. A noter que la boutique propose aussi toute une sélection de gâteaux glacés, comme ce vacherin thé vert et mangue. 
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  • Restaurants
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
L’équipe du Glou a bien compris comment séduire les Parisiens : avec des bons produits (dont des vins naturels regroupés par style), un peu d’humour et une ambiance cool qui évite les excès de branchitude malgré la participation financière de Marion Cotillard. Au sous-sol, les longues tables d’hôte rappellent Wagamama à Londres, tandis que la salle principale se prête mieux à un repas intime. N’oubliez pas la belle cour quand il fait beau. Même si la carte est assez courte on y trouve quelque chose pour tout le monde, allant des classiques (l’entrecôte Black Angus ou d’Aubrac avec des pommes de terre sautées au thym) au « quality junk », dont l’incontournable hot-dog Jaja garni de saucisse de morteau et de Mont d’Or. Ouvert tous les jours, c’est le bon endroit pour un repas imprévu et détendu, où l’on ne risque pas de se faire agresser par les serveurs.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café littéraire et philo
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Si comme nous, vous êtes « sur une barricade, au milieu des pavés » dès qu’il s’agit de café, sachez que c’est à la Caféothèque qu’a débuté la révolution il y a de cela sept ans. A cette époque, le café ouvert par Gloria Montenegro était le premier lieu parisien à offrir un tel choix d’origines et de saveurs. Aujourd’hui, cette ancienne ambassadrice du Guatemala devenue diplomate du café de qualité continue d'arpenter le monde pour aller à la rencontre des producteurs et peut se targuer de proposer des cafés originaires de plus de vingt-trois pays différents. Situé à côté de la Cité internationale des arts, une vaste résidence d’artistes de tous horizons, la Caféothèque attire un public aussi cosmopolite que ses arabicas. 

La devanture, quelque peu étriquée, dévoile une succession de petites pièces ayant chacune leur propre univers. Un piano, un coffre rempli de jouets d’enfants ainsi que les casiers contenant les cafés non-torréfiés composent la première, qui précède un petit salon cosy où les clients viennent souvent déguster leur expresso un livre dans la poche. Un petit espace galerie ainsi qu’un bar sépare ce lieu de méditation de la dernière salle et de son incroyable mur végétal sur lequel pousse plus de vingt plants différents de café. Un cadre rafraîchissant où déguster en toute quiétude les appétissants gâteaux et tartes proposés. Enfin, sachez que des formations en caféologie et de barista sont proposés pour les plus curieux. A la Caféothèque, la culture du café v
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