104 © Martin Argyroglo
104 © Martin Argyroglo

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 19e arrondissement

Besoin d'idées de sorties dans le 19e, entre Belleville et la Villette ? Les meilleurs restaurants, bars et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Du haut-Belleville jusqu’à la Villette, le 19e ne fait que grimper sur le baromètre du bon et du beau. Avec ses parcs en cascade, des Buttes-Chaumont au parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge, ses canaux en enfilade et ses immenses hubs culturels (104, parc de la Villette), le Nord-Est de la capitale offre un étonnant mais opportun croisement entre farniente panoramique et effervescence artistique. De la Philharmonie à la Grande Halle de la Villette, tous les arts sont ici dignement représentés et se mêlent dans un heureux melting-pot aussi pop qu’érudit. Outre quelques très bons restos, c’est aussi là qu’ont éclos la plupart de nos bars et clubs préférés de ces dernières années, dans un arrondissement où court un air de fête depuis déjà longtemps. 

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Les meilleurs restaurants du 19e arrondissement

  • Bistrot
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce restaurant du Haut-Belleville nous régale passage après passage depuis maintenant une demi-décennie ! Le Cadoret, c'est LE rétro-bistrot où enclencher la journée avec un kawa-croissant des aurores (1,30 €, bravo !) ; où déjeuner d'un merlu de ligne pané sauce tartare façon Belleville-en-mer ; tâter le zinc à l’apéro avec un croissant jambon-fromage et une mousse Liquid Love ; s’encanailler cinq soirs par semaine avec des plats d’antan parfois twistés avec une herbe, un condiment, un peu de piment ou baignant dans leur simple appareil. Tout ça dans une délicieuse salle de café parigot, habillée d’un sol en mosaïques, de banquettes moleskine, d’un plafond moulé de miroirs piqués et agrémentée d'un indispensable prolongement sur le bitume

 

  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À deux pas du canal de l’Ourcq, l’association Ernest a enfin trouvé son QG : un giga bar/resto/lieu culturel à la déco indus’, boisée et carrelée à souhait. Dans ce tiers-lieu multitâche, tous les bénéfices financent des programmes d’aide alimentaire, de la confection de colis à la distribution de repas lors des maraudes dans le quartier. Et chaque midi, dix des quatre-vingts tables sont réservées à des personnes en situation de grande précarité. Généreux, le Ernest ? Oh oui. Et le bonhomme ne vient pas seul : des potes chef(fe)s de Top Chef et d’ailleurs défileront lors de résidences. Le reste du temps, Margaux Fary (ex-le Coucou) et sa fine équipe assurent la régalade néo-bistrotière depuis la grande cuisine ouverte. Et l’addition ? Aussi légère que le dessert : la formule déj (entrée-plat-dessert) affiche un abordable 19 €. Bref, foncez Chez Ernest, où bonne action rime avec beau gueuleton !

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  • Bars à vins
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Emmené par un trio de potes aussi bien huilé qu’un gang de Chippendales, Buttes est né à l’été 2023 sous de bons augures : côté salle, Pierre Forest et Benoît Baud composent une copieuse carte naturisante sertie de canons plutôt gironds, tels le Nouvelle Lune 2021 alsacien rouge du domaine d’André Rohrer (37 €) ou l’exotique müller-thurgau blanc 2019 Fork & Knives tchèque de Milan Nestarec (45 €). Pas fâché avec les collabs stylées, le chef Clément Vezat (passé par Bambino) envoie de petites assiettes bien bousculées depuis sa cuisine centrale. De la courte carte nous arrivent dans du limoges rétro : hareng, pickles et choucroute pimentée, herbu et pimpé à souhait, surtout quand il s’acoquine à un sémillant chenin nature 2022 de La Grange de Nouméa (6,50 € le verre). Ne boudons pas notre plaisir, Buttes nous botte !

  • Poisson et fruits de mer
  • 19e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Copinages et crustacés ! Chez ces “soces” (“potes” en langue de la zone) unis par l’amour de la bourriche, se chante une ode à l'iode, dans un resto mi-écailler mi-bistrot, avec moulures de salon bourgeois, carrelages blancs et murs joliment burinés. En tablée élargie, on se fait d’abord fouetter le sang par un plateau d’huîtres d’Isigny et d’Oléron, de praires de Blainville et d’oursins de Galice particulièrement vivifiants. Puis, on exulte en terminant les pappardelles de seiche tels des rubans de soie océanique, poissées de crème de chou-fleur et peau de porc frite – un sacré bail ! S’ensuit un merlan de ligne pané au recto, qui, au verso, fait la planche dans une dinguerie de sauce maltaise (une hollandaise à l’orange). Au goulot, c’est la formidable Marta Cingano qui hydrate son monde à base de vin naturel. Soces serait-il le Clamato des Hauts de Belleville ?

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  • Libanais
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Levant se lève à Paris ! Murs burinés, banquettes en contreplaqué, accueil crémeux comme un labneh, cette cantine libanaise régale sans faire d'esbroufe… À midi, on mise sur le mezze “selon l’humeur du moment”, fort bien luné ce jour-là (16,50 €) : yaourt maison enluminé d’huile, lascive croquette de halloumi miellée, fatteh aux pois chiches à remonter d’une pointe de sel et rillettes d’aiglefin aux pignons… Avant de voir atterrir des mantis arméniens, ces ravioles au bœuf ouvertes à la sauce tomate, disposées en rosace fascinante sous un pompon de labneh poudré de sumac (25 €). Un petit bonheur que l’on irrigue d’une citronnade maison comme un soleil levant (4 €). Avant, en dessert, une gracile nage d’agrumes ointe de fleur d’oranger et pointillée de pistaches (8 €). 

 

  • Chinois
  • 19e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans la rue de la Villette au gastrochic croissant, ce Cheval d’Or brille toujours sans ruer derrière son enseigne de traiteur asiate du coin. Côté picotin, on retrouve la patte de feu Taku Sekine dans la cuisine de Yohei Haratake : des nouilles maison, une Asie de haute volée et la gracieuse rigueur d’un jockey médaillé. Charmés par le bouillon du jour coque-ciboule parfumé, on enchaîne avec les hennissantes brochettes de poulet tsukuné cuites en trois temps –  un cube obscène de kakuni, ce porc gras longuement braisé, des coques maousses aux pointes d’asperges vertes et une ventrèche crue aux navets. Penchant sur une cuisine française, la lotte imprime moins les mandibules que les Mala noodles inspirées de la cuisine de Chongqing aux faux airs de bolognaise. Et en touche finale, conquis par les douceurs couronnant l'azuki, la coco et la mangue, le bec soudain sucré fait hue !

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  • Bio
  • La Villette
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un ovni dans le 19e ! On veut parler d’un Objet ventru non identifié, un vaisseau en forme de bourrelet piloté par des petits hommes verts – du point de vue de la conscience écologique s’entend. Car ce resto nomade atterri à la Villette est tout en bois, écoresponsable et zéro déchets. Au menu dej, les Ventrus accouchent d’une cuisine locavore et saisonnière, très monde-d’après : élémentaire soupe de lentilles blanchie d’un nuage de crème infusée à l’anguille, suivie d’un filet de merlan croûté doublé de sauce vierge au verso, avec crème de chou-fleur et artichauts poivrade ; et en dessert, ganache choco et crème anglaise très fréquentables. A 30 € l’entrée-plat-dessert et 8 € le verre de muscadet nature du Domaine de l’Ecu, ça fait sans doute quelques euros de trop pour un repas tout en simplicité, mais cette rencontre du troisième type avec une cabane décroissante vaut le détour !

  • Laotien
  • 19e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Lao Siam
Lao Siam

Voilà une bonne petite adresse de Belleville ! Dans cette cantine, beaucoup plus vaste qu’elle n’y paraît, on se régale à la mode thaïlandaise ou laotienne. La carte ? Longue comme une chanson de Led Zeppelin, bien répartie entre les grands classiques chéris des Occidentaux et les spécialités destinées aux estomacs plus aventuriers. On n’a pas tout goûté, mais jusqu’à maintenant, on n’a jamais été déçus. D’autant plus que les prix sont plutôt doux : on s’en tire pour 20 € à peine, le ventre plein et les papilles heureuses. 

Les meilleurs bars et clubs du 19e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Combat
Combat

Cinq ans après son ouverture (en juin 2017), Combat continue à dominer sans forcer le ring mixologiste bellevillois. Même si la cheffe pugiliste, Margot Lecarpentier se fait plus rare derrière le comptoir en inox, l’équipe en charge du petit bar brut à plafond végétalisé continue d’envoyer des verres qui calment des gosiers plus en pente que la rue. A la carte, des créations vraiment futées à l’image de ce Sept Epices (cherry, Cynar, whisky, sirop de miso et blanc d’œuf) moelleux comme un édredon (12 €). On retrouve aussi les quelques indémodables qui ont fait la légende de Combat comme le bien nommé Frais Maison (vodka, liqueur de gin, sirop de bergamote, concombre, citron). Tout cela se complète avec des solides sérieusement sourcés pour mettre KO l’apéro : stracciatella sur un lit de poivrons confits (8 €) ou duo artichauts et noisettes…

  • Bars à vins
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les flibustiers du collectif Chambre Noire ne cessent de faire grossir leur flotte battant pavillon noir comme le pinot. A leur bar amiral de l’avenue Jules-Ferry, il faut ajouter leur dernière prise boulevard de la Villette. Dans les gamelles ce soir-là, une popote d’inspi sicilienne, impeccable pour éponger, ourdie par le chef à chaleur tournante Vincent Fourtane : bol de pâtes larges comme des boucles de ceinture dans une sauce puttanesca (tomate-piment-anchois) ; pimpante salade de feuilles de saison astiquée de bagna cauda (sorte d’anchoïade). Mais pour l’heure, dans les verres, on fait pleuvoir les jus habituels de l’arsenal de Chambre Noire avec une prédilection pour les vins allemands pas bus ailleurs.

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  • Musique
  • 19e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sculpté après une pelletée de travaux dans l’ancien Péripate, sous le périph, Fawa Wafa se déplie sur un double espace et sous un plafond bétonné en nid d’abeille haut de six mètres, dans une ambiance brut de bunker : peintures pas finies, banquettes schlags et cabine minimaliste – une simple table pour les platines –, quelques néons rouges, et des barrières Vendôme en guise de rubalise. La piste de danse, cerclée d’un système à 360 bien englobant, accueille une foule modeuse et queer, gigotant sur une bande-son électronique et aventureuse. On a sautillé sur la Hi-NRG du Français Minor Black, mais aussi sur les sonorités afro-descendantes d’Andy4000, venue fêter son anniv’ avec Ohjeelo et Greg. Après des débuts compliqués et des fermetures intempestives, le lieu semble avoir trouvé son rythme de croisière au printemps 2024, entre resto, performances, expos et DJ sets le vendredi.

  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Foncez au Discobar, rade bellevillois ouvert par Gautier Honorez et Lucas Boulanger, deux potes mélomanes passés par le MOB Hotel de Saint-Ouen. Dans la micro salle du fond, un DJ s’active sur la table de mixage et fait chalouper les chalands sous la spirale en néon rose. Au programme, des pépites italo-disco, électro germanique ou french boogie qui titillent les mollets. Bonus, les platines (vinyles uniquement) ouvrent leurs bras à tous les DJ et tous les styles à condition de s’inscrire en ligne sur le site du Discobar. Le reste du lieu est aussi chouette : une élégante déco rétro-moderne des années 80 avec comptoir en granito, banquettes en carrelage et terrasse envahie par les habitués ; une carte à prix gentils (demi à 3,5 €, cocktails classiques à 9 €) et un service efficace. Même les petites assiettes, notamment la focaccia jambon/stracciatella/roquette (7 €), assurent. 

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  • Bars à vins
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Hisse haut le coude, matelot ! Matthieu Lévy, le capitaine de Petit Navire, agrandit sa flotte avec cette cambuse à pinards sur la crête de la rue de Belleville. Une déco qui joue à fond la carte nautique, avec façade à hublots, vitraux de drapeaux marins, barque suspendue et miroir en inox déformant aux murs. Sur les étagères, il y a de quoi éviter la cale sèche avec pas moin de 140 refs. On trouve vite notre vitesse de croisière à bord d’un blanc savoyard de Jean-Yves Péron (35 € + 10 € de droit de bouchon) dont on troque des verres avec le reste de l’équipage peuplant la grande table commune – eux avaient une bouteille d’un rouge bourguignon des grands jours de Fred Cossard, joie ! Pour l'estomac : tarama aux œufs de lump, olives vertes et noires de chez Profil Grec, sémillant tartare de daurade aux agrumes et lamelles de fenouil, agneau confit-yaourt-figues et même mousse au chocolat. 

  • Bars à cocktails
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière un blaze anglais et une façade poussin, Kissproof cache le décalque parisien d’une adresse de Beyrouth. Les tauliers Michel Abou Merhi et Elie Nehme en ont repris les codes : lumière carmin, mezze plantureux et cocktails aux ingrédients levantins. Le lieu est logiquement devenu le rendez-vous pétaradant de la diaspora des étudiants libanais, Autant dire que ce n’est pas l’ambassade du calme et de la retenue !

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  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Niché dans une ancienne gare désaffectée, à Corentin Cariou, la Gare – bien vu ! –, est un club de jazz. Ouverte sous le patronage d'anciens de la Fontaine, lieu phare du style, la Gare propose tous les jours, dans ce qui fut le hall de la gare, des concerts à prix libre. Les 4 mètres sous plafond sont le lit idéal pour accueillir la chaleur des saxophones et autres trompettes. Qu'il s'agisse d'élèves du conservatoire, d'artistes émergents ou confirmés en résidence, la Gare apparaît comme l'endroit où il faut se rendre pour être à la pointe du genre. On se balade entre l'accueillante petite butte et la salle de concerts et son bar aux consommations plus qu'abordables – pintes entre 5 et 8 €, majorité des cocktails à 7 €, assiettes de charcuterie ou mixtes à 11 €. Pour prendre l'air entre deux notes cuivrées, tentez la dépaysante terrasse. 

  • Clubbing
  • La Villette
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bienvenue au Gore, immense et insoupçonnable cave voûtée avec 6 mètres sous plafond planquée sous la Gare, la salle jazz à prix libre de la petite ceinture, au niveau du métro Corentin Cariou ! Au programme, du gros son, des petits prix, un espace de zinzin et une ouverture 7 nuits par semaine ! Déco éclairage rouge sang, affiche anti-forceur et programmation – tournante – un peu pointue mais pas trop, articulée sur un format un soir/un collectif. Le dimanche soir, c’est house et deep avec le collectif Gogo Green ; le lundi, les Sœurs Malsaines immergent les voûtes de leurs sombres flèches disco ; le mardi, on repère les BPM Contest pour une version électronique des jams qui font le succès de la Gare du dessus ; et le week-end, on zieute des têtes plus connues avec la présence récurrente de Mila Dietrich.

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  • Bars à bières
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L'Atalante
L'Atalante

Une fat terrasse les pieds dans l'eau, une vingtaine de tireuses, un bar de 8 mètres de long : rien à dire, en matière de bar à binouzes cool, L'Atalante se pose bien comme il faut ! Ancré non loin du parc de La Villette, ce paquebot baigné de lumière attire une faune de chilleurs de première. Ici, on prend le temps de vivre, en écoutant le concert du soir (beaucoup de jazz). La carte des pressions change en permanence : fraîche Hoppy Pale Ale de la micro-brasserie française Coconino, gueuze vivante des Belges Tilquin... En bouteille, de très belles choses aussi comme cette Black IPA, Urbex Occurens Obscura, de la brasserie voisine de l'Être. Question graille, ça se passe en bande, sur les grandes tablées : cheesy potatoes aux oignons frits, croquettes de pommes de terre au cheddar, terrine du chef et autres planches de fromage, charcut', et même veggie... 

  • Musique
  • Musique électronique
  • 19e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Parkas, casquettes et hoodies qui trépident ; les abords du Glazart prennent un peu des allures de teknival le dimanche matin alors que la queue se forme pour les fameux afters qui ont fait la réputation de ce club posé depuis 1996 juste à la sortie du périph, porte de la Villette – et juste à côté du commissariat. Tenu par Arnaud Perrine – qui dirige aussi le Kilomètre25 et le Jardin21 –, le Glazart est depuis toujours le refuge de la frange alternative des musiques électroniques parisiennes, celles qui n’ont pas souvent droit de cité dans les clubs du centre-ville. C’est ici que se donnaient rendez-vous les amateurs de soirées transe (quand c’était encore un gros mot), drum’nbass et dubstep (pour les premières soirées du genre dans les années 2000), ou hardcore. En 2015, le Glazart finit par faire son entrée dans la hype en amenant au mois de mai des tonnes de sable par camion pour créer LaPlage du Glazart, précurseur de la mode des open airs électroniques. Et aujourd’hui, avec ses afters dominicaux (qui durent jusqu’à 16-17h selon la saison), il est le point final de ce nouveau circuit de la teuf qui s’est constitué dans le nord-est de Paris.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Engoncé entre le Zénith et ses têtes d’affiche et la Philharmonie et ses orchestres, le Trabendo a su se faire une place dans le parc de la Villette. Sa capacité de 900 places en fait le lieu idéal pour des têtes d’affiche de milieu de tableau. Aujourd’hui, la salle frime avec une programmation éclectique et de qualité, mêlant rock, électro, metal, indie ou clubbing (mais aussi un peu de rap), avec des artistes toujours à la pointe dans leur genre. Si la déco n’est pas son point fort, on retient en revanche la grande proximité du public avec les musiciens, une équipe dynamique et puis sa terrasse parfaite lors de la période estivale, un peu à l’écart de l’agitation du parc. Petit conseil : n'hésitez pas à jouer des coudes pour filer au fond, c’est là que la vue est meilleure !

  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Cabaret Sauvage, c’est avant tout l’histoire d’un mec, Meziane Azaïche, qui, tombé amoureux des magic mirrors, ces chapiteaux nés dans les fêtes foraines belges des années 1920, en installe un dans le parc de la Villette en 1997. Rendez-vous des amateurs de musiques maghrébines et méditerranéennes, son parquet et ses miroirs biseautés ont aussi vu défiler la crème de la musique jamaïcaine et latino, et bien sûr des fêtes techno et drum’n’bass d’anthologie. Depuis la sortie du Covid, le chapiteau – refait à neuf – s’est fait une spécialité des événements liées à la musique latine, avec notamment les soirées mensuelles La Rumba, qui divaguent à travers toute l’histoire des danses sud-américaines, et El Perreo, consacrée au reggaeton avec en chef d’orchestre le DJ parisien pionnier du genre El Dany. Sans oublier la soirée électro maison Sauvage, jamais avare en moments de grâce.

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  • Bars à vins
  • Buttes-Chaumont
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Rosa Bonheur
Rosa Bonheur

Un bar bucolique, niché dans une petite maison au sommet du parc des Buttes-Chaumont. On prend l’apéro sous les grands arbres en profitant des derniers rayons de soleil et de la vue, superbe. Les dimanches, c'est l'incontournable rendez-vous gay (hétéro-friendly). Il faut dire que la patronne Michelle Cassaro, aka Mimi, était à la tête du myhtique Pulp, boîte lesbienne qui a fermé en 2007. Avec Zouzou l'autre ambassadrice de la Camargue, ambiance de folie garantie ! Victime de son succès, le Rosa Bonheur est littéralement débordé tous les étés. Des barrières de sécurité délimitent l'espace de la terrasse bondée... Et, dès l'apéro, des vigiles guettent les fraudeurs qui ne veulent pas faire la queue à l'entrée ! Ce n’est pas seulement pour profiter du cadre, c’est aussi parce que le Rosa, c’est in

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Buttes-Chaumont
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A un jet de chouquette des Buttes-Chaumont, le couple Sayo Yamagata et Othman El Ouraoui a planté cet amour de pâtisserie boisée. Derrière la vitrine sont garées en épi les stars des lieux : de replets cakes qui claquent à la texture dense et rebondie, humides comme il faut, pas trop sucrés et surmontés d’amandes glacées à la vanille (4,20 € la part) – la version classique au citron déboîte aussi (13 € le cake entier). Leurs gâteaux alignés sur la saison régalent tout autant : la tarte mont fuji au marron, cranberry et chantilly (6,40 €), la chocolat-sarrasin (6,70 €) ou le paris-tokyo, un chou noisette-kinako (poudre de soja grillé, 5,50 €) ; mais aussi le flan allègrement vanillé (2,80 €), les croissants et les pains au chocolat (1,20 €) que l’on peut avaler sur un bout de comptoir avec un bon café Esperanza torréfié dans le 9.3.

  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Philharmonie, avec sa salle de 2 400 places, associée à la déjà très attirante Cité de la Musique, propose une programmation faste et foisonnante. En plus de son impressionnante salle de concert, et afin de proposer une offre variée et attractive, le lieu déploie 1 100 mètres carrés d'espace d'exposition et un pôle éducatif de 1 750 mètres carrés. Désireuse de trouver de nouveaux adeptes, la Philharmonie a, à travers sa programmation et son projet d'ensemble, fait un pas vers le grand public. Outre les noms à l'affiche, l'auditorium peut également compter sur la place centrale accordée au spectateur : la distance maximum entre le public le plus éloigné et le chef d'orchestre est de 38 mètres. Mais ce sont aussi (surtout?) ses expositions temporaires, décortiquant artistes et styles musicaux avec autant d'érudition que de fun, qui nous font revenir chaque année. 

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  • Musées
  • Art et design
  • 19e arrondissement
  • prix 1 sur 4

A deux kilomètres à l’est du Sacré-Cœur, à cheval entre le canal de l’Ourcq et le 18e arrondissement, le 104, est un symbole du renouveau culturel du quartier. Faisant la part belle à l’art contemporain et aux arts vivants, le Centquatre transcende les frontières entre les disciplines afin d'ouvrir la culture au plus vaste public possible. Véritable laboratoire artistique, il accueille chaque année de nombreuses manifestations culturelles (pièces de théâtre, films, expositions, concerts) mais aussi des artistes en résidence dans ses deux halles coiffées de verrières. En plus de sa programmation foisonnante, la vie du 104 gravite autour d'un restaurant, d'un café, de plusieurs boutiques ou de food trucks. Espace de passage et de rencontres, il attire un public hétéroclite – entre passionnés d’art, flâneurs du dimanche, danseurs de hip-hop et familles du quartier –, invité à profiter de son immense open space en libre accès.

  • Shopping
  • Epicerie fine
  • 19e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Vous aimeriez cuisiner japonais mais votre culture nippone est au point mort ? Pas de panique, il y a Umai ! Car si les denrées du pays du Soleil-Levant peuvent être intimidantes pour le béotien, Sébastien Wesolowski est là pour faire la traduction et raconter ces produits au moyen d’affichettes aussi pédagos que renseignées. Ancien journaleux chez Vice et piqué de Japon, Sébastien a troqué le gonzo pour le ponzu, cette merveille de vinaigrette aux agrumes (10-30 €), expose des sauces soja collector (5,90-31 €), bicrave du wasabi de qualité, source des nouilles si nombreuses qu’on ne sait plus udonner de la tête (5-14 €)… 1u rayon des buvables, la petite échoppe claire s’appuie sur une ribambelle de bières, sodas, sakés et même des jajas jap’ ! Autant dire que faire ses emplettes ici, c’est aussi instructif que nutritif.

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  • Shopping
  • Boulangeries
  • Buttes-Chaumont
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce quartier Jaurès, entre barres et buttes, Florence et Jerry ont imaginé une jolie boulangerie bien dans son époque : farines locales, de meule si possible, levain partout et fermentation patiente. Le pain signature, par exemple, est une agréable rencontre entre le sarrasin et le seigle, criblé de graines de courge et lin, à la mie bien humide. Côté sucre, le New York roll – star d’Instagram – aguiche avec sa crème à la pistache !

  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • Buttes-Chaumont

En dehors des sentiers touristiques, le parc des Buttes-Chaumont est un petit joyau que les Parisiens aimeraient bien garder pour eux. Perché au Nord-Est de la ville, dans un 19e arrondissement de plus en plus cool, ce coin de verdure fait exploser notre jauge de satisfecit. Des chemins sinueux, pelouses en pente, roches escarpées et fausses grottes entourent un lac, surplombé par le temple de la Sibylle, juché au sommet d’une falaise de 89 mètres. Là, plusieurs options s’offrent à vous. Taper une sieste pépouze dans l’herbe. Se faire un pique-nique en sirotant un rosé tiède, tout en regardant le gros orteil de votre voisin faire du pied à votre saucisson. Et surtout, se rendre au formidable Rosa Bonheur, aménagé dans une petite maison au sommet du parc des Buttes-Chaumont.

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  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • La Villette
Parc de La Villette
Parc de La Villette

Des gigantesques anciens abattoirs de Paris, le parc de la Villette n’aura gardé qu’une halle, quelques bâtisses et surtout… ses dimensions. Avec ses 35 hectares, c’est le plus grand parc de Paris. C’est en 1987 que le site à la bordure est de la capitale, traversé par le canal de l’Ourcq, est transformé en immense parc par l’architecte suisse Bernard Tschumi. Conçu comme une « ville-jardin », il relie deux sites, la Cité des Sciences au nord et la Grande Halle et la Cité de la Musique au sud. C’est l'un des rares parcs de Paris ouvert toute la nuit, et pour cause, il n’est pas cloisonné mais plutôt pensé comme un lieu de passage aussi bien qu’une aire de jeux, de repos, de loisir, de promenade ou encore d’art. Avec ses multiples attractions culturelles, on peut facilement y passer la journée. 

  • Musique
  • Salle de concert
  • Jaurès
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A l'entrée du parc de La Villette se dresse un bâtiment monumental devant lequel on se sent tout petit : la Grande Halle de La Villette. Presque aussi impressionnante que sa taille : son architecture faite de fer et de verre, issue du XIXe siècle. A l'intérieur, l’espace s’étend sur quelque 18 000 m2, divisés en trois espaces que sont la Nef, l’Espace Charlie Parker et l’auditorium Boris Vian au sous-sol. Plus grand et diversifié que ses voisins le pavillon WIP ou la Petite Halle, cet espace à la jauge importante permet d’accueillir une incroyable programmation, notamment des pièces de théâtre, des spectacles de danse, des salons et des conventions. Mais surtout, la Grande Halle héberge bon nombre de concerts et soirées dans le cadre – entre autres – des festivals foisonnants de La Villette comme Villette Sonique, Jazz à la Villette ou encore le Pitchfork Music Festival

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  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • 19e arrondissement
Plateau
Plateau

Situé à proximité du parc des Buttes Chaumont, Le Plateau expose, depuis son inauguration en 2002, les collections du Fonds régional d'art contemporain (FRAC) d'Ile-de-France à travers une riche programmation d'expositions temporaires, tantôt personnelles, tantôt collectives. Voué, depuis sa création en 1983, à acquérir, conserver et diffuser un maximum d'oeuvres d'art représentatives de la création actuelle, le FRAC conçoit le Plateau à la fois comme une vitrine de ses activités et un espace d'échange et de réflexion entre artistes et public. Richard Fauguet, Loris Gréaud ou Charles Avery sont passés par là. Peinture, sculpture, dessin, photographie, vidéo et arts numériques y croisent, à l'occasion, des spectacles de danse ou de musique, tandis que des débats et des animations viennent enrichir les expositions.

  • Art
  • Résidences d'artistes
  • 19e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
DOC
DOC

DOC!, l’association basée dans les 3 000 m² d'un ancien établissement scolaire du 19e, s’attaque à toutes les matières avec des expositions, un ciné-club, un club de lecture anarchiste, un open-mic, un théâtre, des concerts et ateliers réunissant une centaine d’artistes. Depuis 2015, l’association, constituée au départ d'artistes anciennement basés au 6B, a pris ses quartiers au 25 rue du Docteur-Potain et entamé un immense chantier constamment in progress, où les œuvres prennent vie. Des pôles de travail du bois et du métal sont ouverts à tous, aimantant rapidement les plasticiens fraîchement sortis de l’école et en quête d’un endroit où exercer leur art. Progressivement, l’espace s’est ouvert aux musiciens, aux compagnies de théâtre, aux vidéastes qui ont accès à un pôle de postproduction. Checkez la riche programmation, DOC! vaut largement qu'on y toque. 

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  • Que faire
  • Jaurès

D’une berge à l’autre, les deux immenses cinémas MK2 se regardent en chiens de faïence, rivalisant de projections éclectiques. C’est entre ces deux anciens entrepôts ouvriers des docks que les eaux visqueuses du canal de l’Ourcq achèvent leur course, s’immisçant sous la rotonde du bassin de la Villette pour aller se déverser dans le canal Saint-Martin. Construit sous Napoléon, le canal servait autrefois à acheminer eau potable, vivres et marchandises au cœur de la capitale. Aujourd’hui, ce cours d’eau tiraillé entre Paris et le 93, partage son activité entre transport commercial et croisières touristiques. Intra-muros, ses quais spacieux attirent les joueurs de pétanque du quartier. L’été, c’est sans doute ici que se débobinent les plus belles séquences de Paris Plages. Baby-foot et jeux d’eau se bousculent sur la berge ouest du canal, près des guinguettes et des bals dansants où de vieux Parisiens viennent se réconcilier avec leur ville.

  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • 19e arrondissement

Avec sa vue panoramique sur Paris, le parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge est un incontournable. Près des quartiers Danube et de la Mouzaïa, ce parc datant de 1938 est aménagé symétriquement sur une colline, une ancienne carrière comme les Buttes-Chaumont. Ses projections de film en plein air sont devenues un rendez-vous immanquable de l’été, avec les lumières de la ville en toile de fond. Le festival Paris l’été remplit aussi ses pelouses. Parmi les arbres à aller saluer en toutes saisons, notons un mûrier à papier, un orme de Sibérie, un tulipier de Virginie, un séquoia géant (35 mètres) et plusieurs féviers d'Amérique. C’est aussi ici que, tous les 12 mai, une commémoration de la Guerre d’Algérie est tenue devant une stèle en mémoire des morts civils, militaires et harkis.

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  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Qu’importe le flacon pourvu qu’on n'ait… pas la gueule de bois. Ça pourrait être la devise désalcoolisée d’Augustin Laborde, taulier abstème de cette cave à softs du quartier Secrétan. Lui qui n’a pas bu une goutte d’alcool depuis plus de deux ans prône la sobriété heureuse et expose la plus grosse collection de bières craft 0 % jamais vue (70 ref à 3-4 €). Mais aussi des sodas de neurchi comme cet excellent schorle, un jus de rhubarbe à l’eau gazeuse peu sucrée (3,25 €), et des dizaines de jus, limonades, kombuchas… Plus contre-intuitif, il deale de vrais vins désalcoolisés comme ce pinot noir Appalina (10,80 €), des cocktails Ousia que vous pouvez faire boire à vos enfants, si si (4,15 €), et même du pastis Cristal qui ne monte pas à la tête – et tant pis si Fernandel se retourne dans sa tombe (11,98 €).

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  • Traiteurs
  • Jaurès
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Un arancini mettrait moins de temps à dévaler les Buttes-Chaumont que vous pour choisir parmi les trésors de l’épicerie vert amande de Francesca Borrelli et Alessandro De Palma. Ce duo italo-italien féru de bonne bouffe a ciselé un casting haut de gamme, venu de toute la Botte. On y trouve ainsi - en exclu française – la bombe d’huile d’olive Le Ferre de Castellaneta (18 €/l) ! Sinon, la vitrine déborde du nec plus ultra de la salumeria comme ce capocollo, sorte de coppa (des Pouilles donc) délicatement épicée (49 €/kg) ou une pancetta de compète. La taulière se fait traiteur et prépare aussi des bombes de focaccias coiffées de tomates confites et de chiffonnade de jambon (6,95 €) ou des lasagnes (truffe champignon à 29,50 €/kg). Alors oui, c’est (très) cher, mais pas besoin de chercher des Pouilles dans la tête, la qualité est là !

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  • Epicerie fine
  • 19e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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De face comme de profil, Alexandros Rallis a un nez sans pareil pour dénicher les délices de son archipel bien aimé. Dans sa boutique, rue de Bellevilleun déploiement de produits hellènes à faire rentrer Ulysse chez lui en hors-bord : voluptueuses huiles et olives de Kalamata (19 € les 500 ml et 23 € le kg) ; meilleure feta de l’univers, celle de Nikos Memmos, le Socrate du fromage de brebis (7,50 € les 250 g) ; stupéfiante poutargue Trikalinos comme une pâte de fruit de mer (60 € l’unité) ; pistaches d’Egine finement pignochées de rose… Le samedi, l’épicerie part en barav improvisé: ça va casser des assiettes comme au bouzoukia !

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  • Librairies
  • La Villette
  • prix 2 sur 4

Installée depuis bientôt dix ans, La Librairie du Parc, boutique généraliste soutenue par les éditions Actes-Sud, vient compléter l'offre prolixe du parc de la Villette, longeant la Grande Halle. Sous son puits de lumière permis par son toit de verre, une partie de sa sélection tente de suivre le rythme soutenu des différentes manifestations de la Villette. Le conservatoire n’est pas bien loin et les amoureux de musique, de danse et de théâtre y trouveront un rayon fourni, ainsi que des revues spécialisées (Ballroom, Stradda). La Librairie du Parc touche un peu à tout : littérature indienne, russe, française, polars, BD, à petite dose. Ici l’actualité littéraire est suivie à la lettre et la tradition des post-it de libraires est respectée avec générosité. 

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  • Librairies
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
L'Eau et les rêves
L'Eau et les rêves

Que donne l’association d’un marin et d’une éditrice ? Une péniche-librairie, bien sûr. Tirant son nom d’un essai de Gaston Bachelard publié en 1942, L’Eau et les rêves est ammarée quai de l’Oise. On se laisse happer par cette large coque où encre et ancre font si bon ménage, jusque dans les rayonnages : ici, on trouve principalement des ouvrages relatifs à la navigation, à la mer et au voyage, pour tous les âges (l’espace enfants bien étoffé). Et pour tous les tarifs, puisqu’on trouve même sur le pont quelques bacs d’occasion rappelant ceux des bouquinistes des quais de Seine. Si le lieu attirera avant tout les curieux et autres loups de mer bien informés, la librairie propose quelques tables de nouveautés généralistes (romans, essais) qui pourraient à l’avenir aider à combler un « vide de papier » sur cette rive du bassin de la Villette.

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