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Le café Tournesol
Le café Tournesol © Elsa Pereira

14e arrondissement : les bars et restaurants

Les meilleures adresses pour se régaler dans le 14e

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Plaisance
  • prix 1 sur 4
Dans la famille de la street food du monde qui a désormais un pied-à-terre parisien, après Taïwan ou l’Algérie on demande l’Arménie avec Juni, ouvert en mars 2023 dans la très multiculturelle rue Daguerre. Ce comptoir tout moderne (grande vitrine sur rue, comptoir en bois clair cintrant le four, commande sur des écrans tactiles) propose des casse-dalle, baptisés juni, à base de pain lavash, ces fines galettes de blé habituellement cuites dans des fours enterrés (ici dans un four à pizza) et dans lesquelles on glisse des garnitures : bœuf haché, fromage, légumes marinés. Le taulier Gregory Guerguerian, natif du 14e et boulanger de formation, a voulu retrouver ses racines dans le Haut-Karabagh mais la guerre de 2021 l’a obligé à revenir fissa avec, dans ses valises, des recettes de là-bas. On commence par une solide portion de mouhamara (5,60 €), sapide version du houmous au poivron rouge et noix, jamais mangée ailleurs, puis on mord dans un juni « zartar » veggie (8,50 €), soit un roll long comme un avant-bras au zaatar (mélange de thym, sésame, sumac) rempli de pickles (concombre, carotte, cornichon) et des graines de grenade qui apportent une touche sucrée. Le tout se plonge dans une sauce à l’ail qui tue. C’est frais, croquant, plein de saveurs mais impossible à boulotter debout sans s’en mettre partout. On fait couler tout ça avec une infusion au thym (ou un ayran au lait fermenté, ça marche aussi) pour se sentir totalement en harmonie avec l’Arménie. Chez Time Out, tous l
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Plaisance
  • prix 2 sur 4
Alerte nouveau speakeasy ! Après Petit Combat planqué au cœur de Food Society, un nouveau bar se déploie discrètement dans le tranquille voisinage de Gaîté. Attention, on parle d’un rade vraiment planqué, pas d’un rideau de perles devant une arrière-salle. Sa dissimulation était même prévue dans les plans de l'hôtel Drawing House sorti de terre en 2022. Pour le dénicher, suivez le guide : il faut se rendre devant l’accès livraison, sonner à Dépendance puis, comme un papillon de nuit, se diriger vers le néon (une œuvre de Jeanne Susplugas) pour pénétrer dans le bar. De lourdes tentures bleu nuit, une vaste fresque d’inspi martienne – ou alors c’est le lac du Salagou – signée Lucie Picandet (lauréate d’un concours organisé par Drawing House), un mobilier en rotin et un comptoir de marbre trônant au centre de cette salle secrète cisèlent une ambiance qui se cherche un peu, mi-bar d’hôtel, mi-clandé arty. Pour la carte, Jérémy Blanc (venu du Burgundy) gire sur le gin, la spécialité de la maison (une trentaine d’étiquettes de l’Ecosse au Kenya patientent sur les étagères). On se laisse tenter par un Medusa au gin, shiso, shrub orange et citron vert chapeauté d’une bulle de vapeur. Un verre à l’efficace fraîcheur pour un étonnant moment dans cette uchronie où la Prohibition aurait duré jusqu'aux années 50. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • Montparnasse
  • prix 2 sur 4
Haaa, le poulet aux olives, le chant des cigales, la garrigue baignée de soleil et le… Ah non désolé, y a erreur. Olive Chicken, petite cambuse du quartier de Gaîté au patronyme trompeur, est une cantine du Sud, mais celui de la Corée puisqu’on n’y propose que du dakgangjeong, le poulet frit de là-bas. Et disons-le tout net, c'est un des tout meilleurs dans sa catégorie. Le chef Max, après s’être lancé dans la livraison de ses pépites dorées, a ouvert cette adresse bruyante et tellement dépouillée (murs blancs, six tables et basta) qu’elle ferait passer une cellule d’ermite pour le salon des Kardashian. Au moins, on reste concentré sur la star du lieu : le poulet (issu d’élevage responsable, assure la carte), mariné, pané, frit (deux fois) puis nappé de sauce maison. On se laisse tenter par une version centriste, ni trop épicée ni trop sucrée. La panure est maxi-croustillante, le poulet ferme mais pas sec et la sauce à s’aspirer les phalanges. Plus que du poulet, voilà du réconfort pané. Pour parfaire l’expérience séoulite, on copie la table de Coréennes d’à côté et on accompagne la grande assiette (17 €) d’une brochette de tteoks (gâteaux de riz) frits, curiosité craquante dehors et moelleuse dedans mais un peu bourrative (la prochaine fois, on tentera la tempura d’haricots verts). A faire couler avec une chopine de High Ball (cocktail whisky + soda très prisé vers la mer du Japon) ou, si vous avez des trucs à faire en sortant de table, une limonade maison au citron vert et
Ker Beer
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à bières
  • Montparnasse
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les pinte addicts, les bandes de potes.Boire quoi ? La très caractérielle blanche IPA « White the Fuck »  Qui a dit que les Bretons n’étaient bons qu’à faire du cidre ? Chez Ker Beer, c’est le houblon qui tient le haut du pavé, avec une carte proposant chaque jour 15 pressions et 50 références en bouteille, toutes issues de micro-brasseries bretonnes.Il y en a pour tous les goûts : de la très rafraîchissante blanche IPA « White the Fuck » (8 €) à la sur-suave « Triple Spoum » (8 €), en passant par les étonnantes « Session IPA » (8 €) aux notes d’ananas ou la « Berliner Weisse » (8 €) brassée avec des abricots et... des spéculoos ! Ceux qui ne sont pas très mousse pourront se laisseront tenter par d’autres spécialités régionales (cidre et chouchen, lambig et whisky en force !) Pierres apparentes, deux-trois cadres aux couleurs de la Bretagne et des serveurs savamment nonchalants… Ici on ne se prend pas la tête. Pour cause, Ker signifie en Breton "Chez", et sert souvent à désigner un lieu habité, où il y a de la vie. On vient donc avec ses potes boire des binch’, regarder le match de foot projeté dans la salle ou fêter un anniversaire en privatisant le bar. Un vrai QG de quartier en somme. Seuls petits bémols, les places sont chères (malgré la petite salle en sous-sol), et l’aération quasi inexistante... Si bien qu’on ne sait plus trop si l’odeur persistante est celle de renfermé, de houblon ou de la transpi. Comme dans le salon de vos potes on vous a dit ! Alors yec
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Montparnasse
  • prix 3 sur 4
Avec qui ? Votre date existentialiste Boire quoi ? Un Rosebud, la signature du lieu (champagne, Cointreau, angostura) Si vous êtes un kid de moins de 90 ans, il est possible que vous n’ayez pas bien connu l’âge d’or de Montparnasse. Vu que les machines à remonter le temps se font toujours attendre, voilà un moyen facile de combler cette lacune : pousser la porte du Rosebud. Ce petit bar en bois, miroirs et laiton résiste aux déferlantes du temps et des modes depuis 1962. Immuable, on y entend toujours la même bande-son jazzy, on s’y accoude au même comptoir patiné par des générations d’arsouilles stellaires (Sartre, Beauvoir, Duras, Giacometti…), on y déguste toujours des cocktails costauds (14 €), défouraillés par un immarcescible barman en veste blanche. Pas chichi, on reste dans l’ultra-classique : Bloody Mary d’anthologie, Singapore Sling bâti pour gagner (gin, brandy, grenadine, triple sec, citron, ananas, Bénédictine) ou Manhattan charpenté (bourbon, vermouth, angostura bitter). Le Rosebud a assez d’anecdotes pour remplir un annuaire. Au hasard : la bande-son était, jusqu’à cette année, choisie par feu Larry Benicewicz, Américain mélomane fou et ami du réalisateur John Waters. Assiettes évidemment pas très nouvelle cuisine : chili con carne (16 €), tartare… Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Burgers
  • Plaisance
  • prix 3 sur 4
Si la supernova Mory Sacko a illuminé le ciel de la gastronomie en 2020 lors de la 11e saison de Top Chef, les confinements successifs ne l'ont pas empêché de briller. Son restaurant étoilé MoSuke fait le plein des mois à l’avance, et en parallèle d’un comptoir à poulet frit au sein du Food Society, il a ouvert fin 2022 cette proprette adresse de burgers, toujours dans son fief du 14e. En une glaciale soirée de février, difficile de grappiller un peu de chaleur dans cette salle blanche comme un dispensaire, éclairée par des spots trop forts et parcourue par les courants d’air des va-et-vient des livreurs. Et ce ne sont pas trois touches de terracotta qui vont changer grand-chose. Avec son vaste comptoir en bois et sa zone d’attente pour coursiers grelottants, le lieu privilégie manifestement le « à emporter ». Dommage pour ceux qui font l’effort de se bouger pour aller manger.  Au menu minimal à moitié végétarien, deux « entrées » frites et deux burgers à accompagner de patates douces (frites ou au four) et basta. On commence par des alocos bien relevés à tremper dans une efficace sauce japonaise « bulldog ». Ces beignets de plantain étaient sans doute issus de bananes célèbres vu leur prix (10,50 € les trois morceaux !!!). Le tableau s’éclaircit avec le burger (13,50 €), superbe réussite de street food franco-nippo-malienne : le poulet frit est ultra crousti, les pickles, la mayonnaise au miso et la sauce épicée apportent plein de saveurs et même le pain façon bretzel alsaci
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Sénégalais
  • Plaisance
  • prix 1 sur 4
Ni un bistrot, ni un restaurant : c’est un self. Un self coloré comme un wax de cérémonie (sol jaune, chaises écarlates, table céladon), avec plateaux, vitrine à desserts et orgue à plats chauds. Un self altruiste qui réchauffe les cœurs et les corps. Ouverte par Refugee Food, la Cantine des Arbustes, postée au rez-de-chaussée d’un foyer pour travailleurs exilés, aide des deux côtés du plateau. En cuisine, le lieu ouvre ses pianos à des réfugiés en réinsertion, épaulés par des bénévoles, et encadrés par Harouna Sow, le chef mauritanien dont on a bien aimé le restaurant Waalo. On mange, donc on aide. Au menu, des classiques des tables d’Afrique de l’Ouest en version maison, de saison et largement végé (même si ça ne rentre pas trop dans les habitudes des chalands, qui optent souvent pour un supplément carné), comme ce mafflu mafé aux aubergines braisées, carottes et gombos dans une réconfortante sauce aux cacahuètes accompagnée d’un ramequin de riz créole. On trouve aussi des domodas, des boulettes de chinchard dans une sauce tomate acidulée au tamarin. Important à savoir, aux Arbustes, les prix s’adaptent à la clientèle : les plus précaires ne payent pas, les chômeurs déboursent 4 € l’assiette et les personnes solvables – comme les journalistes – payent plein pot, soit 8 €. On fait couler avec un puissant jus de gingembre maison (2 €) et pour conclure en douceur, un dégué (2 €), un yaourt au mil et à la fleur d’oranger. On boulotte entouré d’encadrantes du foyer qui discutent
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Plaisance
  • prix 2 sur 4
Bobance, c’est d’abord un emplacement incroyable, une petite place cachée du 14e, presqu'île de trottoir ultra-photogénique avec un couple de platanes qui ombrent la jolie terrasse. Bobance, c’est surtout une ambiance en or massif où les habitués – aux cheveux plus sel que poivre, il faut le dire – s’appellent par leur prénom, vident des canons, se racontent leur journée ou leur jeunesse accoudés au comptoir en bois clair. Une pépite parisienne à la bonhomie singulière et rassérénante, bien loin des clones à pierre grattée qui se multiplient partout. Avec, aux murs, des photos argentiques, tirées au vin rouge (mais oui) ! Cette cave à manger doit évidemment tout à sa taulière, Delphine, gouaille en bandoulière, qui a quitté le monde de la culture pour celui du pif en 2018. Pas de diplôme, elle a tout appris des vins nature en fréquentant, en voisine, la Cave des Papilles. Une bonne école. Sur les étagères, on fait un grand tour de France des sulfitophobes :  touraine blanc Les Carteries de Christian Venier (27 € sur place, 14 € à emporter) ; vif corbières rouge Mavit Et Mon Couteau d’Olivier Mavit (6,50 € le verre) ; rond bergerac Bergecrac du domaine Barouillet (26 € sur place, 16 € à emporter)… On accompagne tout ça d’un chouette croque au vrai jambon de Paris (12 €), d’une assiette de légumes croquants ou d’une planche de fromages (20 €) pour un apéro plus que précieux. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'additi
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Le Lock Groove
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Montparnasse
  • prix 1 sur 4
Pour qui ? Les férus de rockOn glougloute quoi ? Une pinte (5€ en happy hour) Encore relativement confidentiel, le Lock Groove représente depuis son ouverture en septembre (2013) une bien sympathique alternative au désormais désuet Café Tournesol – qui soit dit en passant est devenu quasiment insupportable. Mais n’aie crainte Montparnasse, te voici parée d’une adresse digne des meilleurs bars de la rue Oberkampf. Un lieu plein de caractère où l’on boit de bonnes bières pas chères (5€ en happy hour) en écoutant des disques. Car comme son nom l’indique, le Lock Groove est un bar à galettes (non, pas de celles que l’on retrouve le dimanche matin à l’aube sur les trottoirs parisiens). Un endroit où l’on écoute des vrais vinyles dans une ambiance résolument rock’n’roll. Pour preuve cet immense poster de Frank Zappa collé sur la porte des toilettes. Conçu par trois férus de rock : Alexis Cavala, sa sœur Milena et Emmanuel Urrutia, le Lock Groove jouit d’un décor sixties authentique (entendez par là qu’aucun architecture d’intérieur n’est venue y coller du mobilier hors de prix). On sirote donc sa pinte (la Grolsch à 4€ en happy hour de 18h à 21h) bien installé entre un vieux téléphone à cadran, un gigantesque panneau publicitaire vintage siglé Orangina et un papier peint fleuri, comme chez grand-mère. Une ambiance de brocante qui donne tout son charme à bar de quartier déjà bien squatté le week-end. Côté resto, la carte surfe sans grande originalité sur la tendance américaine : nac
Le Severo
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Plaisance
  • prix 3 sur 4
Les régimes à base de plantes, dans ce coin du 14e ? Non merci ! Au Severo, ni smoothies au lait de soja, ni salades de jeunes pousses. Ici, on aime la viande, de belle race, et sélectionnée par le patron William Bernet (un ancien boucher) et Hugo Desnoyer. Ce dernier, boucher star et boucher des stars, fournit les plus grandes tables mais aussi les bistrots de quartier, comme celui-ci, où le temps semble arrêté au milieu du XXe siècle.Côté mood ? Quelques tables en bois, une cuisine ouverte derrière un comptoir en zinc, des clients qui rigolent et un patron qui fait le tour de la salle avec un baiser de rouge à lèvres sur la joue. On dirait que la bonne viande rend heureux.A l’ardoise, des cochonnailles de toutes sortes pour commencer puis du bœuf, sous toutes ses coutures, du modeste steak haché accompagné de frites ou d’haricots verts (15 euros) jusqu’à l’entrecôte servie saignante (38 euros). A noter : la présence d’une belle andouillette, à l’odeur alléchante. Mais puisque la bonne bidoche mérite aussi d’être mangée crue, ce jour-là, ce fut steak tartare haché de façon volontairement grossière, et assaisonné de manière minimaliste : ni œuf, ni piment, mais des échalotes et des câpres bien présents. La qualité du bœuf, fondant et goûteux, en première ligne, et les frites – souvent négligées ailleurs – sont servies encore fumantes, dans un bol à part. Impeccable !Parmi les desserts de mère-grand proposés, halte à la mousse au chocolat, râtée et grumeleuse. Rabattez-vous pl
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