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Le Coq
© Jacob KHRIST

10e arrondissement : les bars et restos

Des bars et des restos où mixité et bonne humeur sont de rigueur

Écrit par
La Rédaction
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Krishna Bhavan Cail
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • Gare de l'Est
  • prix 1 sur 4
Déco kitchouille et colorée façon Ganesh sous LSD, tables rapprochées, mélopée hindoue en fond sonore… Bienvenue chez l'un des meilleurs ambassadeurs de la cuisine indienne à Paris ! Si la maison Krishna est devenue un incontournable (déjà quatre adresses dans la capitale), c'est bien pour sa cuisine végétarienne du nord de l'Inde. Notre adresse préf ? Celle de la Chapelle. On commence par de croustillants bâtonnets panés au mélange de légumes et de soja (3,50 €), avant d’enchaîner sur un paratha fromage (l'un des pains les plus populaires de la cuisine indienne) accompagné de trois délicieux currys aux légumes à 8,50 €. De quoi se rassasier sans craquer son PEL.  Hautement recommandable également, le thali, ce plateau de fer composé d’un dôme de riz et d’une flopée d’accompagnements (épinards aux oignons et lait de coco, aubergines au massala, purée de maïs aux lentilles…)  Pour le dessert, optez pour un doux lassi à la mangue ou un payasam, dessert au tapioca délicat comme un nuage. Attention : si vous cherchez des naans sur la carte, sachez qu’il n’y en a pas : la cuisine, trop petite, ne peut accueillir le four indispensable à la préparation de la fameuse feuille de pain.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
Moins connue que sa cousine indienne, la graille sri-lankaise montre ce qu’elle a dans le ventre chez Kolam (clin d'œil au théâtre de rue de là-bas). Dans un micro-local de la rue de Lancry, à la déco néo-kitsch – contrastant avec un site Internet pour le moins minimaliste – les cool kids Lahiru Weladawe et Médoune N’Diaye Doherty mijotent des recettes tradis, soufflées par le père de Lahiru, chef du cru. Si les quatre places au comptoir sont rapidement prises d’assaut, on se console en posant ses fesses au bord du canal Saint-Martin voisin. Le spectacle de (bouffe de) rue commence par un mas paan, bun brioché fourré à la patate, prometteur mais trop timidement épicé, avant d’enchaîner sur l’emblématique hoppers : une goûteuse crêpe traditionnelle à base de farine de riz et lait de coco fermenté faisant office de bol comestible pour une myriade de garnitures colorées, à faire pâlir de jalousie l’éléphant Elmer. Parmi les garnitures : le fruit du jacquier, relevé et texturé à souhait, remplace avantageusement la viande. A boulotter en acte II, un copieux kottu, plat totem du sous-continent indien à base de parotta (galette semblable au naan) coupée en lamelles puis sautée avec des légumes et arrosée de kari. Le wattalapan, flan caresse au lait de coco, cajou et kithul jaggery (sucre brun, cousin éloigné de la rapadura brésilienne) complète à merveille le tableau voyageur. Côté liquide, sodas artisanaux bio de chez Leamo (ginger beer, limonade, maté) ou jus maison… Quand il y e
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 2 sur 4
Lino Ventura aurait pu avoir son rond de serviette dans ce bistrot pas nomique pour un franc ouvert en 2016 mais qui a l’air d’avoir toujours été là. Sol en casson, vieux zinc patiné par des lignées de coudes et tables collées serrées prises d’assaut par des Américains en plongée parisienne, on ne vient clairement pas là pour le décor, mais pour la belle cuisine ménagère de Thomas Brachet. Des plats qui vont droit au but, des classiques de bistrot qui claquent et donnent le sourire comme un dialogue d’Audiard.  On commence par des œufs coiffés d’une efficace mayo aux herbes excitée par des dès d’anguille fumée. Puis débarque la star, la saucisse purée. La première est pleine de goût, la seconde pleine de beurre, et l’ensemble cerné d’un puissant jus de viande. Une assiette qui pourrait faire du cinéma et s’impose comme un des plats à goûter une fois dans sa vie de Parisien. On termine ce déjeuner pompidolien par un ramequin de riz au lait et son caramel au beurre salé aussi léger que la conscience écolo des Trente Glorieuses.  Les liquidités sont assurées par Tristan Renoux, fondateur des lieux et sommelier malicieux qui pioche dans les étagères du mur des drôleries (pas données) des cadors du nature : riesling de Vincent Fleith (44 €), montlouis de Frantz Saumon (50 €), savoie domaine des Fables de François Gilles (45 €)… Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
Des bars à cocktails lancés par des femmes, c’est comme des cyclistes clean, ça existe, mais c’est pas la majorité. On avait Combat, Dirty Lemon, CopperBay ou la Candelaria : on a maintenant Abricot. A la barre de cette fraîche adresse de la rue Saint-Maur (finalement bien plus pinte que shaker), on trouve deux Américaines affichant une inclusivité LGBT à toute épreuve. Jennifer Crain et Allison Kave (passée par le Butter & Scotch à Brooklyn) ont ciselé une salle toute claire avec papier peint géométrique, grandes banquettes, cache-pot en boule à facettes et petites attentions qui font la diff comme ce délicat shot de bienvenue et la grignote 100 % végé (cornbread, chips au zatar et houmous de betterave).  Pour autant, la carte des cocktails ne fait pas tapisserie avec des recettes (dont trois à la tireuse) joyeusement twistées par Allison. On entame avec un Cel-Ray (12 €), gin-to pas bateau rafraîchi qu’il est par un soda maison au céleri et un trait d’aquavit. Autre spécialité inspirée des racines sud-américaines de Jennifer, le Lac Titicaca, un pisco sour (13 €) au jus d’ananas allumé par du piment et du curcuma. Bref, des sourires, des bons verres, une BO pop 70's affable, voilà un bar qui déborde de gentillesse et qui donne la pêche. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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La Fontaine de Belleville
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • 10e arrondissement
Pour qui ? Tous ceux qui n’en peuvent plus des bistrots à mauvais cafés Richard, des pintes Heineken et des plats décongelés de chez Metro.Boire quoi ? Une Deck & Donohue ou un café de spécialité  Pour parer à la crise de brooklynite aiguë qui sévit dans la capitale (tous ces coffee shops anglo-saxons), Thomas Lehoux et David Flynn, cofondateurs de La Brûlerie de Belleville, ont eu la bonne idée de rénover cet ancien café parisien de 1920 en conservant le (sublime) décor d'origine : grands miroirs, plafond ouvragé, zinc d'anthologie. Mais le grand atout de la Fontaine de Belleville, c'est sa terrasse en plein soleil, avec ces tant instagrammés guéridons bleu azur et chaises Gatti, qui dominent le carrefour des rues de la Grange-aux-Belles et Juliette-Dodu. La planque idéale pour bouquiner ou avaler un petit déj pas trop cher avant de partir au travail : tartines beurre/confiote ou œuf à la coque et mouillettes (3,50 € chaque), café filtre anti-jus de chaussette (3 €) ou bons jus teutons Van Nahmen (4,50 €)… Depuis 2016, dès 8h tapantes, une faune de jeunes branchés et d'habitués du quartier vient y savourer le bon kawa de spécialité, sourcé auprès de petits producteurs (Brésil, Guatemala, Ethiopie) : expresso ou allongé (2,50 €) ; noisette (3 €) ; crème (4 €). Le midi en semaine, ne passez pas à côté de leur jambon-beurre d'anthologie (naf-naf Prince de Paris et beurre cru salé de Pascal Beillevaire), servi avec petits légumes saumurés maison (7,90 € sur place, 5,90 € à empor
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • 10e arrondissement
Holybelly 19 était déjà l’un de nos brunchs favoris. Depuis 2017, il faut désormais compter sur HB5, son petit frère posé à quelques numéros de là. Un spot spacieux (100 couverts), baigné de lumière (merci la verrière) et comfy à mort tant dans la déco, tout en plantes vertes, que dans l’assiette, mitonnée par la cheffe Sarah Mouchot. Mention spéciale pour les pancakes, moelleux mais ligériens. Big up pour les Eggs & Sides (13,50 €), deux œufs (cuisson au choix : brouillés, au plat, pochés…), flanqués de bacon infusé au sirop d’érable de chez The Beast et de deux tranches d’halloumi, ce fromage turc de lait de vache et brebis bien doré à la plancha. Autre bonne pioche ? Le Savoury Stack de notre cobaye du jour (13,50 €) : des pancakes topés d’œufs au plat, bacon et beurre Bourbon, noyés sous un déluge de sirop d’érable – dose potentiellement mortelle pour un diabétique ! Pour faire glisser tout ça ? Une bonne vieille pale ale de la brasserie montreuilloise Deck & Donohue (5 €), dont l’amertume fruitée relève parfaitement le plat. Mais aussi les super thés de la boutique Le Parti du Thé ou le bon kawa de spécialité de La Brûlerie de Belleville... Côté sucré, allez-y les yeux fermés sur les desserts maison : carrot cake (4 €) ; cookies cochons (2,50 €)… Et surtout l’orgiaque Sweet Stack (9 €), pile de trois pancakes surmontés de fruits de saison, noisettes torréfiées, crème fouettée maison et sirop d’érable (encore lui !). High five pour HB5 ! Chez Time Out, tous les établisse
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Divine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Votre bande, pour lancer la nuitBoire quoi ? Un Umami dans son verre clito (le fond remonte et le bout rond affleure au dessus du cocktail...)  Dans Pink Flamingos de John Waters, Divine léchait goulument une crotte fraichement sortie d’un caniche. Autant dire qu’on avait hâte de voir ce que donnait un bar sur le thème de cette drag-queen trash, monument de l’underground déglingué ! « Ah mais non ! Moi, je n’ai découvert cette Divine qu’après l’ouverture » tempère Nicolas Munoz, à qui on doit déjà le cool Bisou. « Le bar s’appelle comme ça parce qu’on est au coin de la rue de Paradis ! » On remballe notre robe lamée mais sans rancœur, tant la fine équipe en t-shirt floqué s’y connait pour envoyer une ambiance d’enfer dans ce chouette rade à murs grattés, tables en marbre et boule à facettes obstinée. Entre bande-son pop à fond les ballons et avis définitifs sur les risques du ski bourré, on vide des cocktails (13 €) gentiment frais comme le Soie (à base de pisco, yaourt et aquafaba) ou nettement plus complexe à l’image du cacaoté Umami (grappa, betterave et bitter chocolat). Un petit creux ? Carte food ultra régressive sur fond de nachos, banana split, wings etc... Signée par une ex de Cantina.Bonne nouvelle : les vastes banquettes en demi-cercle peuvent accueillir sans sourciller les bandes de copains. Et si vous voulez quand même votre petite dose de salace, allez faire un tour aux toilettes et tendez l’oreille ! Chez Time Out, tous les établissements sont testé
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 1 sur 4
Depuis la mort de Dick Rivers, votre âme de rocker nihiliste patauge en plein spleen ? Vous vous désespérez de trouver un lieu où le goût de la bière et de l’exploration sonore se marient à une volonté farouche de s’asseoir – en slip de cuir – sur le nez de la culture de masse ? Reprenez espoir (à défaut d’un cachet de speed), ressortez votre chemise en satinette noir Satan et remettez du khôl charbon ; direction le Tony, l’antre la plus alternativo-vénère de Paris. Cet ancien comptoir Gallia a été repris par Alexandre Gain, ouvreur de squats en série (la Clef notamment) et pote de Jacques, le bricolo électro, qui démoule un lieu franc du collier (à clous) sur ses intentions : on n’est pas là pour siroter des cocktails au verjus en écoutant Polo & Pan. Sur le comptoir en béton brut, ambiancé par Sleaford Mods ou Dancing Plague, on sert des pintes de blonde (5 €) ou un gin-to (7 €) en attendant le concert (vendredi et samedi) qui va occuper l’arrière-salle. La prog cornaquée par Paul Loiseau (qui sert aussi les verres), David Siink et Victor Barancy navigue dans les méandres furibards et fuligineux des scènes noisy/garage/darkoïd/électronique (notamment issu du label maison Vorota). Bref, ça ne rigole pas, ça torture machines, instruments et cordes vocales mais ça change. Une exploration musicale à prix et attitude libre qui attire toute la frange alternative de Paris (quand elle ne traine pas à la Station). Le Tony organise aussi des ventes de magazines fetish, des projection
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Ima Cantine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • République
  • prix 2 sur 4
Comme à Tel-Aviv, voilà une adresse pour les avides de bonnes assiettes végétariennes tournées vers le Levant. Cette belle salle aérée et azulejée joue la transparence à fond :  cuisine largement ouverte, salades et pâtisseries qui font les yeux doux en vitrine et cageots de légumes squattant les étagères.  Par un midi ensoleillé, on saute sur une place en terrasse le long du canal et sur la solide formule d’un mix de salades du jour avec plus d’ingrédients que de cols Claudine à une manif catho (chou rouge, pomme et noisettes ; patates douces rôties, oignons et coriandre ; épeautre, pois chiche, chou-fleur au curry…). Ajoutez une balle de boulette shiitakés/boulgour/cheddar (3 €) et vous voilà calé pour la journée.  La maison propose aussi de vous dépanner des shakshukas de compète dès 10h du mat. Comptez 13,50 € le modèle à deux œufs (existe en rouge aux tomates, ou en vert aux courgettes et poireau). Enfin, comme la cantine s’occupe dès 9h de vos petits-déj ou de vos brunchs, le café (made in Ten Belles) et les pâtisseries (comme ce brownie vegan méga-fondant à 4,50 €) sont particulièrement soignés. Une super adresse qu’il serait dommage de ne laisser qu’aux végétariens !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Bopome
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Taïwanaise
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
Pour qui ? Un(e) Breton(ne) en quête d'exotisme Plat culte ? Les crêpes à la sauce taïwanaise, pardi ! A Taïwan, la bouffe est une obsesssion de tous les instants. C'est tellement LE sujet de conversation que partout où vous irez, la première chose qu'on vous dira en guise de salutation, c'est "As-tu mangé ?" On vous rassure : oui, on a mangé et même excellemment dans cette petite adresse à deux pas du Canal St-Martin. Scarlette Chen fait dans la street-food taiwanaise, et est la seule à proposer à Paris les fameuses "crêpes" locales... Plus proches d'un burrito que d'une galette bretonne ! Copieusement fourrées de tout un tas de bonnes choses, elles sont ensuite roulées pour plus de facilité (mais on a quand même réussi à s'en coller partout). Au bœuf mariné (8 €), au porc (7,50 €) ou à l’œuf et au fromage (5 €), agrémentées de salade, chou rouge, oignon, carotte, concombre, pousses de soja et coriandre... C'est juste mortel. A tester aussi, un lait de soja maison des plus rafraîchissants,  des dentelles de patate douce frite (3 €), un poulet frit au top (tendre à souhait dedans, bien craquant dehors, panure fine) et ces nouilles froides sauce sésame, pimpées de frais légumes crus  : carotte, concombre, pousses de soja, coriandre (4 €). Petits prix on a dit !
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