© Hôtel Rochechouart
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Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 9e arrondissement

Besoin d'idées de sorties à Pigalle, côté So-Pi ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Le 9e arrondissement est tellement cool que tous les autres quartiers de Paris doivent probablement le détester. Glamour et romantique le jour, avec ses balades et musées pittoresques, sa rue des Martyrs bien achalandée et son Palais Garnier, le 9e n’est pas en reste quand il s’agit de s’encanailler à la nuit tombée. Vous êtes ici à SoPi (pour “South Pigalle”), épicentre de la bistronomie, de la branchosphère ET des bonnes boulangeries. En trois mots : du beau, du bon et du bobo. C’est ici que vous trouverez la plupart de nos hôtels préférés, et vous serez au cœur de toutes les réjouissances. On ne peut que vous recommander d’y loger si vous séjournez à Paris. Quoi qu’il en soit, son exploration est non négociable : suivez le guide ! 

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Les meilleurs restaurants du 9e arrondissement

  • Bistrot
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une salle industrielle et industrieuse lancée par le duo Michelle Primc et Jérémy Grosdidier où le service en bleu de travail s’affaire entre la cuisine ouverte et les tables en granito pour apporter des assiettes de saison largement végétales et régionales à des cadres du quartier. Et le soir, ça bascule en tapas aux intitulés enjôleurs (baba ganoush de poireau, carottes moches brûlées…).

  • Français
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Malgré un blase hérité de l’argot des apaches de la Butte (Pantruche, ça veut dire Paris) et une salle tout en moleskine et bois patiné, le bistrot de Franck Baranger tient sa ligne d’assiettes travaillées bien dans l’époque et la saison : ravioles de chèvre et d’anguille fumée, bouillon de sarrasin, paleron de bœuf et mousseline de champignon… Une épée bistronomique à prix câlin.

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  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Beau comptoir central et salle en bois brut, chouette terrasse, ce Minore a tout pour plaire. Dans les verres, les créations ciselées par le co-taulier Hugo Combe à base de recettes twistées par des ingrédients nippons (margarita agrémentée de wasabi et vinaigre de cerise) ; et dans les assiettes, les jolies choses cuisinées par Katsuaki Okiyama (Abri et Abri Soba, c'était lui). Kif majeur chez Minore !

  • Marocain
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une adresse marocaine pop avec zelliges, suspensions en vannerie et bidons d’huile d’olive qui donne l’impression de débarquer dans une cantine de la médina de Marrakech. Abdel Alaoui y propose ses versions du couscous maternel au bouillon végé, dense et particulièrement goûtu, à enflammer avec des pickles à la harissa. Le chef modernise aussi les kémias tradis : carottes au cumin à la feta, houmous de betterave…

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  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras) enflamme joyeusement la langue. On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !

  • Vietnamien
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hanoï Corner
Hanoï Corner

Aux manettes de ce coffee shop à deux pas de la gare Saint-Lazare ? La jeune Hô Ly et son compagnon Nam Nguyen, qui incarnent cette nouvelle génération de Vietnamiens. Leur mission : faire découvrir à l’étranger un savoir-faire gastronomique pointu, trop souvent méconnu. A commencer par le fameux cà phê filtre, ici à base de cafés vietnamiens de spécialité (3-6 €), introuvables ailleurs dans la capitale. Servi chaud ou glacé — comme ce Cococcino mélangé à une eau de coco garnie de glaçons (5 €)... A grailler ? De midi à 15h en semaine, une carte ultra-ramassée. Chez ces puristes, pas de nem au porc dans le bo bun, mais de la pomme fraîche et une forêt d’herbes (8,90 €)… Bien vu aussi, les banh mi gourmets (bœuf, porc ou veggie, 6,90 €), confectionnés avec la bonne baguette de Farine&O, MOF 2015. Pour booster sa glycémie : aériens chiffon cakes parfumés aux feuilles de pandan (3 €), ou gourmands gâteaux au manioc grillé (4 €). 

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  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dumbo
Dumbo

Dumbo s’est arrimé (proche du) Sans Souci à Pigalle, dans un spot minus qui tient plus du drive. Nommé d'après l’un des quartiers de Brooklyn les plus cool du monde, Dumbo pose un chouette décor : dix places debout le long du comptoir en alu, enceintes Bose qui distillent du Love for the Sake of Love, néons blancs... La queue débordant dans la rue et le rideau à lanières en épais PVC transparent passés, on se serre côté comptoir pour mater la plancha. Et le chef, qui repasse sec, à la pelle, ses juteux steaks de montbéliarde, technique locale pour bien les écraser et faire ressortir tout leur goût. C'est ça les fameux smash burgers ! Niveau cheeseburgers, c'est vite vu : deux options seulement, à 9 € chaque. Bien toastés, les buns viennent de chez Rachel's. On rajoute des frites double cuisson (3 €) et une bière tahitienne-mais-brassée-en-métropole qui pique un peu (4 €), avant de se trouver un coin où déguster en paix. 

  • Gastronomique
  • Saint-Georges
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La voix posée et la courtoisie à la boutonnière, Barnabé Lahaye (ex-Maison Rostang) nous accueille mezza voce dans cette caverne de standing, amortie de velours côtelé couleur rouille, bois brun, murs de pierre blanche et grande vitre plongeant dans la cuisine. Ici, le chef Sukwon Yong plie la carte du monde avec adresse pour faire se toucher Séoul et Paris. Résultat ? Une belle affaire de formule dèj à 35 € entrée-plat-dessert ! On commence par trois graciles raviolis aux gambas grillées et bok choy, illuminés par un bouillon de crevette. Puis, on tracte bruyamment du bout des lèvres des tagliatelles à la crème de crustacés et œufs de saumon, barrées d’un filet de poisson qui rascasse la baraque. On goûte aussi une sage joue de bœuf glacée d’un joli jus tigré et ses blettes photogéniques. En dessert, un cheesecake en ordre dispersé dont on a du mal à recoller les morceaux – avec un excellent petit noir de rutilante cafetière coréenne ultra-connectée. 

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  • Cuisine contemporaine
  • Saint-Georges
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après avoir frenchisé la rue du Nil et une partie de Londres (Covent Garden), Grégory Marchand pose ses cliques et sa toque du côté de SoPi, bien décidé à conquérir le quartier avec « une version sexy-trash de sa cuisine ». Planqué au cœur du Grand Pigalle Hôtel, le resto régale la foule branchic dans une déco habillée de marbre vert, chêne brut et fresque en céramique. Au menu ? Une foultitude de plats à dévorer en bande (entre 7 et 27 €), à l’image de ces crunchy nuggets de ris de veau et sa revisite iodée au caviar, dont on va chercher les derniers bouts de panure dans une crème crue. Mais aussi un vivifiant thon rouge de Saint-Jean-de-Luz, twisté de menthe, framboise et granité de concombre. Le Graal ? Cette queue de lotte grillée au binchotan à la cuisson parfaitement maîtrisée, épaulée d’un tempura de fleur de courgette. Pour un finish coquin, foncez sur la tarte aux fraises crème d’amande, confiture de fraise et son sorbet au thym. 

  • Français
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Nichée en face d’un mur aveugle de Notre-Dame de Lorette, la vaste adresse bistronomique de Sylvain Parisot (passé par l’Astrance) et de son épouse Keiko en met plein les yeux : béton ciré, lumière zénithale, jardin intérieur, murs terracotta, grande table de bois brut... Associé à l'équipe de l’épicerie Humphris et de la ferme bio d’Heurteloup (91), le chef n’a pas à chercher bien loin pour ciseler des produits ultra-locaux dans une formule dej très travaillée (35 €). Ce midi-là, on y pioche des tranches de céleri et tahini au parmesan, attisées d’allumettes de maquereau fumé. Enchaînement hivernal avec une épaule de cochon aussi confite que fondante, escortée d’un vibrant diptyque salsifis grillés-mousseline de topinambour. On fait couler avec une carte de vins natures qui se tient. En conclusion étonnante, un dessert à la mousse d’avocat (corse !) caché sous un éboulement de tuiles au thym et une glace au pain au bon goût toasté. Le soir, Jeanne-Aimé se glisse dans une robe nettement plus luxe (menu dégustation 69-79 €). 

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  • Japonais
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chez Peco Peco, izakaya format cabine, aucun rigorisme nippon à l’horizon. Dans une ambiance plus bruyante qu’un jour de marché à Osaka, le lieu envoie chaque midi des domburi plein pot, soit des bols de riz garnis avec option poisson, viande ou végé. Pour nous ce jour-là : une aile de raie panée, pickles de radis et concombres, salade de chou, mâche, chou-fleur au pesto, chaperonnés par un brillant quatuor de gyozas aux légumes. Le soir, la cuisine ouverte bascule en tapas : joufflus inari (petits sacs de tofu fourrés de riz et pickles) se déplaçant en escadron de six ; délicieuse soupe miso maison en version poulet ; plantureuse poitrine de porc braisée... Dans les verres, un jus de shiso pour l’exotisme, une fidèle bière Kirin (5,50 €), quelques sakés (à partir de 6,50 € le verre et 33 € la quille), et une sélection de vins populo-nature à petit prix.

  • Bistrot
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Caillebotte
Caillebotte

Etape désormais obligée pour tous ceux qui turbinent dans le coin de la Nouvelle-Athènes, ce spot en bois blond joue à fond la carte de l’épure. Un néo-bouclard bien dans son époque, avec chaises scandinaves d’inspiration 50’s, petites tables bistrot en marbre blanc et banquettes bleu canard. A l’heure du dèj, une clientèle de quartier se retrouve dans les formules du jour (14 € et 19 €), ou, comme nous ce midi-là, prend ses aises en déroulant le menu à 38 € (valable midi et soir). En entrée ? Un terre/mer italianisant : suprême de volaille, crème d’artichaut, sauce anchois et puntarelle. S'en suit un filet de merlu breton, serti de potimarron rôti, rouille/émulsion de moules. La cave est belle, avis aux amateurs : condrieu 2016 de François Villard (75 €), ou, côté rouge, un morgon 2017 de Lapierre (44 €). Tout bon jusqu’au dessert – un extatique fondant choco, glace café, tuile pistache. A noter le soir, un honnête menu en cinq temps à 49 €. Caillebotte, ça nous botte !

Les meilleurs bars et clubs du 9e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si le nom du toit-terrasse de l’hôtel de Rochechouart vient de changer (c’est le Maggie Rooftop maintenant), sa vue demeure une valeur sûre pour faire crari sur votre Insta. A peine débarqué de l’ascenseur, on se retrouve nez à coupole avec le Sacré-Cœur. Là-bas, la tour Eiffel, et partout, l’océan de zinc de Paname. Et pour se remettre du pano de dingo : chouettes cocktails et petites assiettes sudistes pensées par Gianmarco Gorni. Il faut vite faire le tour de Maggie !

  • Bars à vins
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sublimés au début des années 2000, les bars à vins accueillent à bars ouverts les appétits volages en proposant bien plus que la planche mixte de survie. Certains vont très au-delà de la simple buvette : on y cuisine vraiment, on y met la gastronomie en bouteille. C’est le cas de ce Trouble, cornaqué par le chef très habile Stefano De Carli (ex-Passerini), en assemblage avec le sommelier Nicolas Phillips (de Fulgurances). Le cuistot italien miniaturise des grands plats, savants mais décontractés, comme une loquace langue de bœuf snackée avec champignons enoki frits et tarama au fenouil sauvage ; ou, en dessert, un coquinissime « tiramichou », chimère au jeu de mots aussi onctueux que son mascarpone. Mais le banger des lieux, c’est la milanaise de la mer : une fine escalope panée de seiche couleur porcelaine, version Super Saiyan du calamar à la romaine, énergisé d’un kaméhaméha d’aïoli au piment et poutargue. Et comme la soif est enfant de Bohème qui n’a jamais connu de loi, papillonnez de verre en verre parmi les pifs de Nicolas.

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  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Large comme deux bikers et pas plus profond qu’une chanson des Ramones, le Sister Midnight prouve – une fois encore – que la taille ne fait pas tout. Car cette mini-bonbonnière bleu canard et noir laqué est devenu le meilleur des QG nocturnes de Pigalle. Aux commandes des shakers, on retrouve le duo aussi infernal qu’anglophone, Joseph Boley et Jen Riley (passée par la Candelaria et Glass) déjà tauliers du Red House à Bastille. On adore l'atmosphère sincèrement cool, gentiment kitsch et puissamment rock qui funambulise sur la ligne de crête entre punk chic et dandy décadent. On y sirote des cocktails drôlement travaillées sur fond de garage déroulé par une DJ coincée sur un bout de comptoir, comme un gourmand Goo Goo Muck (la chanson des Cramps !) au gin, soju à la pèche et clarifié au kéfir (12 €). Ne manquez pas le week-end quand les drags débarquent dans cette boite à chaussures pour mettre un joyeux bordel. 

  • Bars à cocktails
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Quitte à ouvrir une adresse cachée, autant qu’elle soit énorme ! Le Shack envoie du bois côté volume : installé au milieu d’une discrète impasse pavée en face de l’opéra, le lieu nous accueille avec un patio immense de 11 mètres de haut, des balustrades en fer forgé, des vieux casiers boisés et des échelles à roulette. La déco, assez baroque distille une ambiance pas commune entre le club de gentlemen et l’échoppe du chemin de Traverse dans Harry Potter. Le midi, les cadres du quartier dans la confidence y déjeunent (burger de pulled pork à 19 €) mais le soir, le Shack se mue en bar à cocktails. Ce soir-là, accoudé au bar cuivré, on sirote un hanky panky (gin, vermouth, Fernet-Branca, 10 €) aussi hors mode que cet endroit. En journée, le Shack sert d’espace de coworking où il est possible de louer des salles pour des réunions ou des enregistrements de podcast. Et comme il ne fait rien comme tout le monde, il est fermé le samedi !

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  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Classique, c'est un joli bar à la dégaine d'apothicaire ouvert par Hugo Combe (ex du Fifty Fifty) et Benjamin Le Seigneur (passé par l’Hôtel national des Arts et Métiers). Une mignonne terrasse arborée à l’écart de Pigalle, une façade bleu-vert flanquée de deux croix vertes héritées de l’ancienne pharmacie et un intérieur très rétro avec carreaux d’époque, luminaires en verre ciselé et armoires en bois sombre remplies de mystérieux bocaux ambrés… Le lieu a une bonne gueule d’atmosphère ! Derrière le long comptoir en marbre, le préposé prépare ses mélanges magiques (entre 12-13 €) comme cet ample Hipster II (vodka infusée au cacao et cardamome, vin orange, cordial de citron). Pour l’apéro, l’ordonnance se complète de chouettes petites assiettes (11-16 €) : burrata à partager, crab roll au curry doux… En cas de besoin de réanimation matinale, l’officine est ouverte à partir 8h30 pour délivrer un café et un cake maison (4,50 €), mais aussi pour le réconfortant brunch dominical (formule à 20 €). Santé !

  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Mansart
Le Mansart

Une terrasse qui s’étire sur le trottoir, des beaux mecs à moustache-bonnet, de jolies filles, un baby-foot : bienvenue au Mansart. Etant donné son emplacement, en plein cœur de SoPi, juste en face du Carmen, pas étonnant que ce rade tout de miroirs vêtu soit devenu le repère branché du coin. A l’intérieur, ça grouille de monde, ça se bouscule au bar, ça dragouille, ça gueule... Alors oui le service est parfois délétère, et oui on paye ici sa pinte 8 balles, ce qui fait grimper vite le prix de la cuite. Mais le Mansart propose aussi de chouettes petites assiettes pas si honéreuses, à partager pour éponger sa bière et son découvert. 

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  • Bars à vins
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après le Montezuma, voilà qu’on vous dégote une toute nouvelle pépite dans la veine vinyles jojos et jaja nature. Cette fois du côté de la Nouvelle-Athènes, avec un joli pousse-disques en pierre nues, béton et néons, alliant enceintes Triangle et plus de 50 refs avec zéro intrants chimiques. La drinklist ? Des classiques rassurants, mais aussi quelques pépites plus confidentielles, chinées au gré de leurs rencontres comme ce renversant Atargatis 2018 du domaine Barka, vin blanc de la vallée de la Bekaa (25 €), qui envoie au tapis tous les clichés sur les vins libanais. Pour éponger entre deux verres (6-7 €) ? Les gars apportent à table du pain au levain de la boulange Sain, à tremper dans la trop bonne huile de Profil Grec. Mais aussi des planches de charcut’ des Pouilles (19 €) ou des fromages de Martine Dubois (19 €), et quelques tapas à la carte. Tandis que s’égrènent les notes d’“Aguarela do Brasil” chanté par João Gilberto, on se dit qu’on est quand même bien, chez Stéréo.

  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Quel survivant, ce Dick ! En une décennie d'existence, il a enterré les autres tiki de la ville (RIP le Tiki Lounge et le Lone Palm) et une bonne partie des concurrents de la rue (adios le Glass et le Lulu White). Une décennie que ce drôle de caboulot, qui a emprunté son nom à l’ancien bar à hôtesses dans lequel il s’est installé, campe dans la rue Frochot sans avoir changé ni de ligne, ni de taulier, le solide Scotty Schuder chez qui tout ce qui n’est pas encré semble à motifs hawaïens. La carte continue année après année de délivrer les classiques du genre à base de rhum et de fruits : Mai tai, carré comme un pilier maori ou un suave Painkiller (rhums, ananas, citron vert, noix de coco, orange). Il explore aussi quelques créations à l’image du Twisted Typhoon au gin, fruit de la passion et goyave. On sirote tout ça dans une salle bercée vigoureusement par une bande-son rock garage pas bégueule. Aloha, on y va !

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  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ex-lupanar ressuscité en adresse très secrète, le bar de la Maison Souquet se planque au fond de l’hôtel du même nom et prolonge parfaitement l’idée qu’on se fait du Pigalle d’antan. Passée la très discrète devanture, on est bluffé par la déco estampillée mister Jacques Garcia, qui marie Belle époque et orientalisme. On s'affaisse dans l’un de ces empilages de salon où tout est d’origine : le cuir de Cordoue de 1895 sur les murs, les faïences mauresques, la porcelaine et le mobilier chiné… Classe ! A la carte, des cocktails très floraux et féminins, signés Clara Boussion, dont les noms font références à d'anciennes courtisanes. On craque pour l’incroyable « Belle Otéro » (mezcal, Saint-Germain elderflower, jus de citron et champagne) qu’on marie avec un foie gras plein de pep’s pour un effet coupé-décalé très surprenant. Pour le reste ? Plusieurs mets et mocktails carrément haut de gamme sont de la partie et servis avec un sourire jusqu'aux oreilles. Le meilleur bar de Paris pour conclure un date…

  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carmen
Le Carmen

C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus. Surtout, le spot mute en club, réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP. Tout ce microcosme s’ambiance sur les sons hip-hop d’Adnane (DJ résident). Encore faut-il réussir à passer le physio (un conseil, évitez les ballerines).

Que faire dans le quartier ?

  • Musées
  • Art et design
  • Saint-Georges

Ce fabuleux immeuble, transformé en musée par le peintre symboliste, abrite les appartements et l'atelier de Gustave Moreau (1826-1898). Au premier étage, la visite traverse un intérieur bourgeois au mobilier Louis XVI, dévoilant la chambre, la salle à manger et le cabinet de réception de l’artiste, ainsi que le boudoir dédié à Alexandrine Dureux, son amour impossible. Les second et troisième étages, reliés par un splendide escalier en spirale, renferment le royaume des fantaisies bibliques et mythologiques de l’artiste. Majestueux et exceptionnellement riche, cet atelier abrite quelque 1 300 peintures, aquarelles et cartons, de même qu’un cabinet d’art graphique nourri de plus de 5 000 dessins. Parmi les toiles peuplées de chimères, de bêtes mystiques et de plantes étranges, on retrouve Tyrtée chantant pendant le combat, Les Prétendants ou Les Filles de Thespius. De nombreux cartels enrichissent par ailleurs le parcours des commentaires délurés de Moreau. Autant de paroles aussi frénétiques que cette collection, d’une singularité magnétique.

  • Musées
  • Art et design
  • Saint-Georges

Au fond d’une allée pavée, on découvre un hôtel particulier transformé en musée dont l’accès aux collections permanentes est gratuit. Il abrite surtout une vision, un climat : celui de l’époque romantique et de ses rêveries bourgeoises embuées de spleen et de néoclassicisme. L’ancienne demeure du peintre hollandais Ary Scheffer était, au XIXe siècle, le repaire de la société des arts et des lettres, au cœur du quartier foisonnant de la Nouvelle Athènes. Delacroix, Chopin et George Sand passaient des soirées à discuter autour du piano Pleyel, alors que Liszt et Dickens s’affalaient dans de profonds fauteuils Louis XVI, en attendant une fournée d’amuse-gueules. Aujourd’hui, le musée exhale le parfum de cette époque fascinante. Ses collections rendent hommage à Scheffer, dont les toiles sont exposées à l’étage, et à George Sand, dont les souvenirs occupent le rez-de-chaussée. Des expositions temporaires viennent, à l’occasion, étoffer la programmation des lieux. Bonus : Rose Bakery s’occupe de la partie salon de thé, ce qui est encore une bonne raison de passer une tête.

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  • Art
  • Photographie
  • Saint-Georges
Galerie VU'
Galerie VU'

VU' est à la fois une « agence de photographes » et une galerie dédiée à la photo contemporaine. Cette dernière s’est établie, fin 2010, entre les murs d’un authentique hôtel particulier du 9e arrondissement. Mais les premières pages de son histoire se sont écrites du côté du Marais où les galeries d’art sont légion. Si le lieu a changé d’adresse, le parti pris reste, toutefois, le même. La galerie VU' est résolument tournée vers le courant post-documentaire et défend deux approches de la photo : l’une est intimiste voire autobiographique et l’autre, plus conceptuelle, approche l’art contemporain. Des artistes aujourd’hui incontournables ont été révélés par ce lieu devenu, lui aussi, une référence dans le monde de l'art.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olympia
Olympia

Pas la peine de chercher bien longtemps, c’est au 28 boulevard des Capucines que se planque la plus iconique salle de spectacle de la capitale.  Après avoir été l’un des hauts lieux du music-hall, l’Olympia est montée dans le wagon du 7e art en devenant en 1928 une salle de cinéma. Mais c'est en 1954 que la salle bifurque vers le strass et la gloire avec la reprise par Bruno Coquatrix. Propriété du groupe Vivendi depuis 2001, la salle, dont la capacité toise les 2 000 places entre fosse et mezzanine, accueille à longueur d'année des concerts tous genres confondus ainsi que des spectacles grand public. En vrac, on y a vu des icônes internationales (Patti Smith, George Benson), le nectar du rap français (ElGrandeToto, 13 Block, Alpha Wann), les valeurs sûres du rock d'hier et d'aujourd'hui (The Libertines, Jack White, King Gizzard & The Lizard Wizard) et le tout-venant de la variété (Lara Fabian, Zazie…). On y retrouve également les humoristes les plus cotés tout au long de l'année.

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  • Shopping
  • Boutiques
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Debeaulieu
Debeaulieu

Voilà cinq ans que c'est notre fleuriste chouchou, notre adresse reviens-y, notre monde merveilleux façon Tinki Winki. Shop élégant et épuré, Debeaulieu jongle parfaitement entre le pastel des fleurs des champs et les couleurs vives de plantes plus classiques. C’est en novembre 2013 que Pierre, trentenaire fraîchement sorti de l’école des fleuristes de Paris, lance son business. Cet ancien chasseur de têtes issu de l’industrie pharmaceutique aura choisi les plantes pour exprimer son goût pour la déco d’intérieur, le design, la mode et plus généralement le monde de l’art. La boutique recèle plus d’un spécimen bizarroïde, et s’amuse à casser les codes. Ici, les regroupements de fleurs sont autant de touches sur une palette ouverte à tous les possibles, une approche sous forme de tentatives qui se transforment vite en tentations... L’occasion de s’essayer à la composition florale, guidé par un fleuriste aussi novice qu’inspiré. Pas étonnant qu'aujourd'hui, tous les créateurs de mode et les maisons se l'arrachent... A commencer par le mastodonte Louis Vuitton.

  • Shopping
  • Boulangeries
  • Pigalle
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Tous les chemins mènent au pain et tous les pépins mènent au levain. Avec Léonie, on atteri dans une grande boutique du Sud Pigalle, en face du square d’Anvers, dotée d’une large terrasse pour les beaux jours. Ce sont les viennoiseries XXL qui frappent d’entrée, format orgiaque pour un plaisir proportionnel, avec notamment les excellents roulés à la cannelle et à la cardamome. Les croissants et pains au chocolat sont très légers et il y a même un épatant croissant jambon-fromage avec son gratiné allumeur. A cela s’ajoute une gamme de pains au levain plutôt large, avec une miche à la farine de sarrasin bio très gourmande ou l’incontournable Gascon – la région du patron, à la croûte bien affirmée. Côté gâteaux, la gamme est dans l’air du temps, plus créative que votre boulangerie de quartier habituelle : tarte vanille pécan ou éclair saint-honoré. 

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  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Que faire quand on a une bof envie de devenir cadre sup ? Jean Chimisanas et Hadrien Senegas ont répondu : B.O.F ! Ils se lancent donc en 2017 dans le Beurre, œuf, fromage en investissant cette crèmerie de Pigalle baptisée en occitan (« douce fraîcheur »), histoire de rappeler leurs racines. Leur ligne : ne proposer que des fromages de producteurs validés par eux-mêmes. On peut y trouver une vaste vitrine avec les bons chèvre de la ferme des parents d’Hadrien à Albine : crottin au fenugrec (4,90 €), bûche cendrée (7 €)… Mais aussi, selon les saisons, des petites raretés comme ce roquefort artisanal (35,60 € le kg) de chez Carles ou le soumaintrain, cousin débonnaire de l’époisses (13 €). Le midi, on repart avec une balle de casse-dalle débordant de fromage et de charcuterie artisanale (6-7,50 €). Pour compléter les cabas, conserves du Sud-Ouest (foie gras à 30 €), quelques boutanches (minervois, bière du Tarn…) et même un t-shirt Beurre, œuf, fromage !

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  • Boulangeries
  • Pigalle
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Rose Bakery
Rose Bakery

Ce café tenu par un couple franco-britannique est déjà mythique. Frais, bio, fait maison, sucré ou salé, tout est délicieux. On vient là aussi bien pour la qualité des ingrédients – bios ou achetés à de petits producteurs – que pour les desserts, presque trop beaux pour être vrais. Carrot cake inimitable, crumble aux fruits rouges et brownie à se damner, et, en hiver, la tarte au chocolat-châtaigne inoubliable. L'assiette de salades du comptoir est délicieuse et les fameuses quiches carrées, les pizzettes à pâte fine, les soupes et risottos du jour sont aussi d’excellents choix. Le week-end, un brunch est servi dans une salle pleine à craquer. Il y a aussi un restaurant avec une offre à emporter à côté et une épicerie rue de Navarin. Le choix des thés est vaste et le chocolat chaud est merveilleux. On aime la façon dont les boissons chaudes viennent avec un morceau de gâteaux d'hier; Tout à fait raison - ce serait un crime de gaspiller une seule miette de ces beautés.

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  • Boulangeries
  • Pigalle
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Mamiche
Mamiche

Un an déjà que la foodosphère s’excite sur leur sexy cookie (2,90 €), et que leur fameuse babka (17 €/kg) s’arrache dans plein de coffee shops très cools de Paris. Il faut dire que Victoria Effantin et Cécile Khayat savent jouer du rouleau. Angle Rodier/Condorcet, une belle queue patiente déjà. À l’intérieur, ça dégouline de gourmandise. Un croissant (1,20 €) bien roulé nous fait de l’œil en vitrine, mais la vendeuse nous refile un bien plus moche, tiré en loucedé du chariot derrière. On passe la seconde avec une opulente part de carrot cake (3,50 €), cinq fruits et légumes inclus, mœlleux mais costaud. Et enfin, on se rue sur ZE mythique cookie au chocolat, chewy et beurré, finement salé et franchement salace. C'est qu'elle donne du bonheur pour pas trop cher, la Mamiche. Baguette tradition à 1 €, brioche à la fleur d’oranger à 0,80 €... Faudrait quand même être un sacré peine-à-jouir pour pas la kiffer.

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  • Pigalle
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Les dieux de la brioche ont déposé une géniale boulangerie dans le 9e arrondissement, déclinant la babka pour tous les goûts et sous toutes les formes ! Tout ici est d’une perfection rare, parfaitement plié, roulé, tressé, levé, et cuit devant vous, derrière le comptoir en zellige marocain. Contraction du russe babouchka (« grand-mère »), Babka Zana est un hommage à la mère d’Emmanuel Murat : Andrée Zana, auteure de nombreux livres de cuisine dont le hit book La Cuisine juive tunisienne. Avec sa femme Sarah, ils ont eu la bonne idée de s’adjoindre les conseils du super boulanger-pâtissier Benoît Castel. Contrairement à la babka tradi (concoctée à partir d’une brioche « pauvre »), on est là sur une brioche « à la française », bien fatou en beurre AOP Charentes-Poitou, à base de farine de gruau des Moulins Bourgeois, longuement fermentée (24 heures) sur levain naturel liquide ! Ces petites merveilles diaboliques sont beaucoup trop addictives et dangereuses. On vous aura prévenus, elles sont un cran au-dessus de celles de Mamiche

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  • Fripes et vintage
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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De Mad Men à Downton Abbey, tous les fans de séries historiques sans dragons à décapiter vont péter les câbles qui leur restent chez Mamie Blue. Ô Mamie, si tu savais comme notre sang n’a fait qu’un tour alors qu’on découvrait, médusés, les merveilles vintage que tu caches au fin fond du 9e… Ici, point de fripes mi-hype mi-cheloues, on est dans du Vêtement messieurs dames. Du vrai. Antre secret des dandys parisiens, Mamie Blue semble figé dans le temps. Mais lequel ? Il suffit de scanner (discrétos) la gérante Brigitte et son acolyte, Philippe, sapés comme jamais de pépites 50’s d’origine pour le comprendre. Depuis 2007, Brigitte sélectionne des vêtements, chaussures et accessoires des années 20 aux années 70 en parfait état mais fait également reproduire des modèles d’époque en série limitée, de la restauration ainsi que de la location pour s’enjailler façon Gatsby le Magnifique ou Las Vegas Parano le temps d’une soirée. 

 

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  • Epicerie fine
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Un père génois, une mère émilienne : Alessandra Pierini, c’est LA spécialiste des produits transalpins. Régulièrement invitée à la radio ou à la télé, elle est l’auteure de livres sur le pesto, la polenta, le vinaigre balsamique… D’ailleurs en vente dans sa boutique ! Avant d’ouvrir cette épicerie derrière Notre-Dame-de-Lorette, en bas de la rue des Martyrs, la papesse de l’italian food a traîné ses guêtres dans sa Botte, avant d’importer pléthore de références, plus de 50 variétés de fromages et des charcuteries à en perdre son latin, dont les célèbres saucisses au fenouil d’Emilie-Romagne, si difficiles à trouver à Paris ! Ce qu’il faut RAPter absolument ? Les pâtes Mancini, les plus bio d’Italie, l'huile d’olive Vasadonna de l’Etna, le guanciale pour réussir de vraies carbonaras – poivré ou classique au cochon noir (38 €/kg). Youpi : pour boire, Alessandra a ouvert à 15 mètres de là une superbe cave à vins, dans la veine nature/biodynamie – 750 références ultra-bien castées !

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  • Français
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Monbleu ? Une fromagerie-resto-lieu de vie de 300 m2, bien ancrée dans son époque. Au rez-de-chaussée, pas moins d’une centaine de références de saison (spécialité sur les Pays de Savoie et le Jura), à dévorer sur place ou emporter. Chèvre fumé à la baie de genièvre ou trop bonne tomme fermière des Aravis... Miam. Et puis 80 références de vins naturel / bio / en biodynamie (à prix caviste). Côté resto, le chef Franck envoie ce jour là un porn cheeseburger au morbier, assorti de pommes grenaille et saladette (17 €). Pouce en l’air pour le galopin offert au comptoir chaque midi, la formule déj à 16,50 €, et ce Happy Kids Hour (de 16 à 18h, en semaine) offrant aux bambins des mamans venues boire un thé une tartine fourrée de chocolat. Brunch dominical avec toujours autant de bons fromages fermiers, et plein d'options salées et sucrées (pancakes épicés aux épinards, œufs brouillés au bacon...)

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  • Librairies
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 2 sur 4
Les Arpenteurs
Les Arpenteurs

Si certaines librairies imposent un silence solennel ou, à leurs dépens, de ne toucher les livres qu’avec les yeux, ce n’est pas le cas ici. Les rayonnages des Arpenteurs ressemblent dans certains recoins à notre bibliothèque, les propriétaires exploitant autant que nous leurs compétences en Tetris pour faire rentrer des livres dans le moindre espace vide, qu’importe l’ordre. Les rayonnages, généralistes, assurent de remporter des camemberts dans toutes les catégories aux prochaines parties de Trivial Pursuit, même si la littérature étrangère, la photographie et les livres illustrés ont le droit à un peu plus d’arpents que les autres genres. Aussi, l’espace jeunesse ici est vaste comme les territoires qu’il reste à explorer quand on mesure trois pommes, et la librairie organise des lectures d’une demi-heure pour les petits, les mercredis et samedis à 11h. 

Les meilleurs hôtels du 9e arrondissement

  • Hôtels
  • Faubourg Montmartre
  • 5 sur 5 étoiles
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Signé du studio Necchi sous la supervision de l’exquise personne d’Alexandre Chapellier, le duo de suites format cinq pièces mériterait des heures de contemplation afin d’explorer une décoration pensée dans ses moindres détails, incarnant l’excellence feutrée de l’artisanat à la française : literie Hästens, qui n'est rien de moins que la plus coûteuse et la plus confortable au monde, linge de maison Bergan Delorme, papiers peints fleuris esquissés sur mesure par la maison Pierre Frey, platines vintages avec playlist Cinabre, cuisine parfaitement équipée, salon de bains en bois vernis entouré de banquettes en velours, robes de chambre, nœuds papillon, foulards de soie et chaussons dérobés au rez-de-chaussée… Un parfait combo d’exclusivité et d’indépendance, qui vous fait sérieusement remettre en cause toute idée de rentrer à domicile. Mais peut-être faut-il parfois s’autoriser à voir la vie comme une éternelle garçonnière.

  • Hôtels
  • Saint-Georges
  • 5 sur 5 étoiles
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Maison Souquet
Maison Souquet

Ex-lupanar ressuscité en hôtel très secret, cette planque sulfureuse prolonge parfaitement l’idée qu’on se fait du Pigalle d’antan. Pimpée par l’indéboulonnable Jacques Garcia, la déco marie Belle Epoque et orientalisme avec cet empilage de salons dans lesquels tout est d’origine : le cuir de Cordoue sur les murs, les faïences mauresques, la porcelaine, le cuivre, le mobilier chiné autour de la bibliothèque… Et l’ambiance, alors ? Ultra-coquine des parfums au palais, avec les cocktails très floraux du bar dont les noms renvoient à d’anciennes courtisanes. Sans oublier ce hot spa avec piscine et table de massage privatisable pour deux… À l'étage, les 20 chambres et six suites coûtent bonbon (à partir de 450 €) mais définissent parfaitement l’idée qu’on se fait du chic. Chacune porte aussi le nom d’une courtisane et jouit de son propre univers. Hot !

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  • Hôtels
  • Saint-Georges

Alerte bon plan ! Planté entre la place Saint-Georges et la rue des Martyrs, dans un quartier qui n’est pourtant pas réputé pour faire dans la charité, ce petit hôtel quatre étoiles mimi tout plein fait carton plein sans faire rougir votre porte-monnaie. Une localisation idéale, à l’abri d’une petite rue calme près de tous les lieux de réjouissances de SoPi, qui profite également d’une très jolie petite cour intérieure où prendre son petit-déjeuner ou un verre de vin en fin de journée. Dans les chambres, du mobilier chiné et raffiné, et des fresques dessinées sur les murs dans un esprit ludique et naïf qui rappelle les crayonnages d’un Cocteau ou les colombes de Picasso. Dès 120 € la nuit, on trouvera difficilement mieux pour faire de (très) beaux rêves à Paris. 

  • Hôtels
  • Pigalle

Dans la catégorie Art déco, le champion tient solidement le bas de Montmartre. L’ancien Carlton’s, fréquenté un temps par Maurice Chevalier, a retrouvé en 2020 son faste feutré tout en loupe de noyer, marbre en trompe-l’œil et laiton géométrique grâce au tandem d’archis chauds Festen. Dans la centaine de chambres, une déco en hommage aux Années folles avec tête de lit en bois de loupe, couleurs chaudes, salles de bains en céramique rouge, mobilier rétro et dessins d’artistes… Gros bonus : son Bar sur le Toit au neuvième étage, à deux enjambées du Sacré-Cœur, et ses cocktails à la hauteur.

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  • Hôtels
  • Saint-Georges
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aux antipodes des hôtels impersonnels, le Pigalle a été imaginé comme une adresse de quartier où la réception de l'hôtel se mêle au restaurant pour plus de convivialité. Côté style, le lieu a fait appel au génial cabinet Festen qui signe une déco un brin provoc, très parisienne, non sans rappeler le néoclassicisme du quartier Nouvelle Athènes (vasques en marbre, baies vitrées arrondies et détails léopard pour coller aux anciens lupanars de la rue). Aux étages, les chambres pensées comme des appartements parisiens mêlent mobilier vintage, cadres artsy et salle de bains ouverte pour pimenter la nuit… Enfin, le Pigalle la joue plus local tu meurs en invitant les copains du quartier : bouquins de la librairie Les Arpenteurs, photos signées Mai Lucas et Pierre-Ange Carlotti, bande-son imaginée par Victor Kiswell, viennoiseries de Sébastien Gaudard…

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hôtel Amour
Hôtel Amour

Voilà plus de dix piges que l’hôtel Amour règne sur la branchocratie hôtelière ! Installé au sud de Pigalle, ce boutique hôtel pousse à fond le curseur du sexe et de l'érotisme avec une déco joliment foutraque soutenue par une pléiade d’artistes plus hype tu meurs, comme Marc Newson, M/M, Pierre Le-Tan, André ou Sophie Calle. Tous les objets chinés nourrissent une déco so vintage avec des accessoires libertins et des magazines érotiques. A l’étage, chacune des 20 chambres – uniques – prolongent l’esprit avec sept d'entre elles qui disposent d’installations artistiques et deux qui planquent un bar privé et une terrasse où décuver au soleil. Ne passez pas à côté du bistrot et de sa cour luxuriante. En levant la tête de l’assiette, vous risquez de reconnaître acteurs, mannequins ou DJ du moment.

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  • Hôtels
  • Pigalle
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Atmosphère de yogi urbain, corner de fleurs séchées, jeunes femmes portant du jus de spiruline dans un verre à cocktail… Aurions-nous débarqué dans un séminaire pour « that girl » ? Derrière cet hôtel du haut de la rue des Martyrs créé par la Franco-Mexicaine Charlotte Gomez de Orozco, un concept qui commence à faire école : celui d’un tourisme plus vert(ueux) – qui consiste à boire dans une gourde, à prendre l’escalier et à vous priver de binge watching en sucrant l’option TV. Il faut bien avouer que l’endroit s’y prête à merveille, avec de superbes chambres ambiance feng shui aux murs immaculés, salle de bains ultra-zen et barre d’étirement pour assouplir un éventuel tour de reins dès le réveil. Au rez-de-chaussée, la salle du restaurant végan Mesa respire le calme et la dévotion.

  • Hôtels
  • Chaussée-d'Antin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’arrivée dans ce boutique hôtel du quartier de l’Opéra peut dérouter. A contre-pied des ambiances tirées à quatre épingles habituelles, le bar joue à fond la carte de la guinguette délurée. Sous la verrière de la cour, le décorateur Michael Malapert a agencé une fausse place de village avec des grandes tables communes, loupiotes, cambuse à huîtres et… une scène de stand-up ! Étonnant mais pas désagréable tant tout cela prend bien. Une fois entré dans l’une des 63 chambres, le feutré reprend ses droits avec une déco où le laiton, le velours bleu canard et le bois clair cisèlent une ambiance ultra cosy. Dans les suites inspirées de Gainsbourg, Piaf ou Vian (la seule avec vue sur le palais Garnier), on trouve bibliothèque garnie, collection de vinyles et objets chinés pour une touche d’intérieur habité très agréable. Au sous-sol, vous pouvez louer pendant 90 minutes un spa avec vaste baignoire circulaire, eau à bulles et couleurs variées où vous ébrouer avec votre moitié.

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  • Hôtels
  • Saint-Georges

Entre Montmartre et Saint-Georges, au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, Le Ballu n’est ni bateau ni ballot. Méli-mélo d’orientalisme et de surréalisme, cet hôtel au décor inspiré des aventures de Tintin en Syldavie (pays fictif des Balkans imaginé par Hergé) s'affranchit de toutes les cases dans lequel on pourrait le ranger. Chic mais ludique, Le Ballu trouve son équilibre dans un tohu-bohu d’éléments graphiques étrangement cohérents. On kiffe particulièrement les multiples ouvertures sur l’extérieur, avec ces quelques terrasses en suites qui font vraiment la diff, ou ce patio vert et ombragé dans le prolongement du restaurant. Et pour continuer de buller en paix : la jolie piscine et son sauna sont privatisables gratuitement.

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