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© Time Out / Laurie Grosset

1er arrondissement : les restaurants

Votre visite du Louvre vous a ouvert l'appétit ? Voici en un coup d'oeil toutes nos adresses dans le quartier.

Écrit par
La Rédaction
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
Ne vous fiez pas à ses lambris style Leroy-Merlin et à sa clim’ volumineuse à l’étage (bas de plafond) : cette cantine japonaise est le véritable coffre aux trésors de Little Tokyo ! Ni resto nippon cérémonieux, ni tout-venant sushistique, l’enseigne allie ce qu’il faut de grâce avec ce qu’on aime de spontanéité. Si tu vas à Ryô, n’oublie pas l’aubergine miso ! Tirant sur le crémeux, à gratter à la cuillère, c’est le plat immanquable pour commencer (12 €). La suite ? On fait main basse, ce soir-là, sur les sushis décontractés du riz blanc montés par le chef Toyofumi Ôzuru : d’opulentes bouchées délicieusement imparfaites au calamar, à la langoustine ou encore à l’oursin (comptez 5 à 9 €)… Dans la frénésie de la commande arrive un magistral et baroque cou de sériole grillé au binchotan, à décortiquer tel un médecin légiste de la faim (20 €). Puis un succulent soba froid d’un vert “shrekien” tapi sous un tipi de légumes en tempura à la panure immaculée (16 €) ; un hypnotique carpaccio de sériole en rosace (20 €) et un abondant assortiment de sashimis (32 €)… Tout est juste dans sa simplicité savante – jusqu’au dessert, une glace au sésame blanc. Et le midi en semaine, Ryô tricote aussi un menu à moins de 30 €.  A boire, des bières et des vins mais surtout des sakés dont le Nabeshima Daiginjo froid ou le Shochikubai Shirakabegura chaud (14-22 € les 14 cl), qui vont comme un gant à tout ce qui précède. Ryô, le resto japonais idéal ?  Chez Time Out, tous les établissements sont
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 1 sur 4
Une salle aux murs de pierres nues large comme un sumo et une poignée de places assises dont la moitié sur des fûts de bière… Ce n’est pas ici qu’on va passer un déjeuner à rallonge avec sa bande mais c’est bien là que se cachent les meilleurs ramen d’un quartier pourtant riche en concurrents. Le chef Makoto Saegusa fait venir ses nouilles de chez Kintaro (c’est le même groupe) mais chantourne lui-même ses chauds bouillons, dont les volutes transforment sa micro-cuisine en appétissant sauna. On s’ouvre l’appétit avec une solide boulette de riz à l’œuf mariné (5 €) avant d’opter pour le ramen classique au soja et porc (shoyu tonkotsu, 14 €) pimpé de feuilles d’algue (1,50 €) et d’un œuf mariné (2 €). Une dinguerie épaisse, sapide et réconfortante qu’on boit jusqu’à la dernière goutte. A noter que les végétariens ne sont pas laissés sur le côté du bol avec une savoureuse version aux légumes enrichie au lait de soja (15 €), pleine de goûts, qui fait totalement oublier l’absence d’animal décédé. Pour se rafraîchir le gosier ? Bière Kirin à la pression (4 € les 25 cl) ou thé vert bio, froid (2 €). Quel bol d’avoir Menkicchi ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
Pour qui ? Les carnivores qui ne croquent pas dans n'importe quelle viandePlat culte ? La côte de bœuf à partager et l’ananas rôti à la broche. Dans ce repaire pour carnivores signé du très cathodique Jean-François Piège, un bar en marbre et surtout cette immense cuisine ouverte dans le fond, qui laisse échapper d'odorants fumets... Si la barbaque est ici reine, cuite à la braise ou rôtie à la broche, que les amateurs de fruits de mer se réjouissent : on y dévore aussi des poissons, du homard et des crevettes. On commence léger en partageant une terrine de foie gras de canard grillé accompagnée d’une gelée de clémentine. C’est après cette délicieuse mise en bouche qu’arrive la pièce phare : ZE côte de bœuf, vache noire de la Baltique, viande affinée au bois de hêtre (58 €). Laquelle déboule bien saignante et fondante (gras sublime), sertie de pommes grenaille confites à la graisse d’oie, avec sauce béarnaise maison -mais la chair est si bonne qu’on peut franchement la déguster sans rien, nue, à poil la côte ! Après tout, comme le disait Claude Lévi-Strauss : « Il faudrait manger de la viande comme le faisaient les cannibales avec la chair humaine, c'est-à-dire rarement, mais avec délectation, frayeur et anxiété. »
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
Après le succès de leur super gastronomique Yam’Tcha, la Bourguignonne Adeline Grattard (ex-Astrance) et son hongkongais de mari (Chi Wah Chan, Tea Grand Master) ont lancé cette annexe cosy tout en bois et poutres incluses. Un spot hybride où, entourés de boîtes de thé, de livres, de minuscules théières et de tasses à tomber, on se glisse pour toucher le Graal chaque midi.La vraie bonne idée ? Proposer de déments accords thé/bao. Les bouchées chinoises à la farine de blé sont cuites à la vapeur et farcies selon l'inspiration du moment. Revisitées par une vraie patte d’auteur, la petite brioche s’envole dans une tout autre dimension ! Des merveilles à déguster à la grande table d’hôtes de la boutique pour profiter de la qualité de service d'un étoilé… au prix d'un snack premium (4,50 € le bao, 20 € les cinq) ! Une serveuse polie comme un galet apporte la carte, en recommandant le thé idéal pour matcher avec les saveurs de votre bao – oolong glacé, thé du jour ou Lai’Tcha, ce fameux thé au lait sucré (5 € la tasse).La grande spécialité de la maison ? Ce complètement mythique et improbable bao au stilton (fromage anglais) et cerises amarena (qu’on n’a pas hésité à caler dans notre sélection des 75 plats qui font Paris) ! A piocher également : ceux au comté et oignons, au curry ou légumes, tofu fumé et piment… Et même quelques jiaozi (raviolis du nord de la Chine) au porc, ainsi que des gao choi, fines crêpes aux crevettes et ciboulette, à dipper dans l’habituel triptyque vinaigr
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
Malgré un changement de propriétaire il y a quelques années – Angelina fait désormais partie du Groupe Bertrand, qui gère la Brasserie Lipp et la chaîne Quick, entre autres –, il serait difficile de ne pas tomber sous le charme de ce salon de thé Belle Epoque fondé en 1903 par le confiseur autrichien Antoine Rumpelmayer. Avec Proust et Coco Chanel comme clients, ses pâtissiers ont toujours su épater : le Mont-Blanc entièrement recouvert de marron demeure un classique, alors que d'autres créations éphémères, dont un dessert inspiré par Dita von Teese, montrent que la maison ne manque pas de modernité. Mais la plupart des touristes et Parisiens qui font la queue ici viennent pour le délicieux chocolat à l’ancienne dit « L’Africain », un chocolat chaud si épais qu'il se mange à la cuillère.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
Séoul is le new cool. Dong Né, qui propose déjà une adresse orientée soupe et nouille dans le 15e, ouvre ce troquet à poulet frit à deux pas de la bibli Richelieu. Le décor a été clairement caréné pour Insta : tables en baril, petites assiettes en plastique et décors d’une rue coréenne avec fausse cabine téléphonique, dazibao et façades en trompe-l’œil. Au menu, en revanche, on se place sur du plus vrai que nature. Les gamelles d’ailes de poulet juteuses (12 € les six) s’envolent en flux tendu depuis le petit comptoir. Version crispy nature à la panure bien croustillante, yangyeom nappées d’une sauce sucrée gentiment hot (notre pref), snow onion coiffées d’oignons émincés et d’une coquine mayo ou un ramequin de sauce soja caramélisée maison. On s’en met plein les doigts, on pioche à droite à gauche, bref, c’est vraiment un repas à la coréenne, avec chicken mais sans chichis. Par rapport à Olive Chicken, notre mètre étalon du nugget, on regrette quand même la possibilité d’avoir des morceaux sans os… Les pépites s’accompagnent de riz blanc, de frites ou de brochettes de tteokbokki (pâte de riz à la sauce pimentée) et d’une bière Cass de là-bas. La Corée du Sud s’impose décidément comme l’autre pays de la street food et Dong Né en est une réconfortante ambassade ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
Pour qui ? Les nostalgiques de la cuisine d'antan.Le plat culte ? La blanquette. Chez La Vieille, c’était chez Adrienne, une cuisinière qui tenait droit sa baraque, un peu à l’image des mères lyonnaises. Les célébrités des années 1980 venaient s’attabler dans son bistrot pour déguster ses plats bonne franquette. Après le passage oubliable d’Ichiei Taguma, c’est maintenant Daniel Rose, chef américain à la tête du Spring et la Bourse et la Vie, qui s’est installé ici pour rendre hommage aux plats culte de la cheffe. Et il y a une vraie sincérité dans la démarche de Daniel Rose. A la carte (la même midi et soir), une tête de veau ravigote (14 €), vive et franche de goût, ou ce dément bouillon Ajumma façon mère-grand coréenne (10 €)... Mais la star, c'est sans conteste la blanquette de veau (26 €), servie à même cocotte Staub, avec carottes et champi de Paris, si gourmande qu’on sauce le plat jusqu’à la dernière goutte. Et les desserts alors ? Là encore, dans la veine popote ménagère classique : clafoutis aux poires bien beurré, divine crème caramel, modèle du genre (6 €)...  Avec ça une "atmosphère, atmosphère" digne d'un film de Marcel Carné. A l’heure du déj, notre voisin nous fait goûter son blanc d’Alsace ("ça gazouille"), alors que sa femme nous raconte des histoires scabreuses, et que le serveur trinque avec nous… A minuit, le même soir, les gens boivent, rient, renversent leurs bouteilles. Rare dans le cossu 1er arrondissement ! Sinon, deux options pour l'assise : un gran
Jin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
Pour qui ?  Les obsessionnels de sushis, esthètes... Ceux qui veulent impressionner leur grand amour.Plat culte ? Les sushis, forcément.  Gare à vous si vous arrivez en retard ! Car dans son sas de poche (douze baguettes tout au plus), Takuya Watanabe balance midi et soir un menu chronométré comme une visite papale ! Derrière son comptoir en L, tout de bois et de carrelage vêtu, le bonhomme – pour ne pas dire le colosse – récite ses gammes pointillistes venues tout droit de Niseko (dans le Grand Nord japonais). Son dada ? Le shôjin kaiseki (cuisine gastronomique haute goûture).  Lors de notre dernier passage, dans une ambiance tamisée et super guindée, le gus a amusé la croisière en une dizaine d’escales pour le plus grand plaisir de notre CB (à partir de 225 € le menu du soir...). Parmi les plats qui nous ont le plus décollé la mâchoire, on citera au hasard : les déments sashimis de bar et de thon rouge marinés à la sauce soja blanche, le foie de lotte sauce ponzu (mix de jus d'agrumes et sauce soja) relevé de ciboulette, et l’orgasmique tempura de maigre, alangui dans le plus simple appareil.  La suite ? Le chef dégaine ses lames et se met en mode Kill Jin ! Il enfile sa casquette de maître sushi, mature ses poissons de premier cru (tous en provenance de Bretagne, d’Oléron et d’Espagne), travaille un riz cuit à 37° C et joue de sa dextérité pour assembler et assaissoner le tout. Résultat ? C’est jouissif : langue d’oursin, turbot, thon rouge, chinchard, sériole… Tout est pr
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
Pour qui ? Ceux qui veulent faire un pas dans la branchocratie Plat culte ? Des nourritures internationales (on ne dit plus « fusion » depuis longtemps), mélanges d’influences françaises, italiennes et asiatiques : avocat tartare de thon épicé, nems au poulet basilic thaï, célébrissime Tigre qui pleure...Il faut d’abord passer les complexités de la réservation (« Ah non Monsieur, on ne prend pas de réservation pour la semaine prochaine, appelez deux ou trois jours avant »), puis l’attente interminable au vestiaire et enfin, avec un peu de chance, une jeune femme à la beauté calculée vous conduira à votre table dans un décor exubérant à l’atmosphère « retour d’Egypte » chère à Jacques Garcia, grand décorateur des lieux.Architecture mystérieuse faite de coins et de recoins, décor naviguant entre bordel cramoisi Second Empire et bivouac de campagne napoléonienne, tables aussi serrées qu’une revue de la garde, serveuses aux jambes interminables : aucun doute, on est ici dans un endroit à part où le luxe s’exhibe. En y pénétrant, on croirait toucher enfin du doigt sa carte de happy few. C’est vrai que l’on n’a pas tous les jours l’occasion de déjeuner à côté de Vanessa Paradis, de dîner dans l’ombre de Benoit Poelvoorde et de prendre un verre au bar avec Kate Moss dans sa ligne de mire.Côté assiette, on lève son chapeau. Les nourritures internationales (on ne dit plus « fusion » depuis longtemps), mélanges d’influences françaises, italiennes et asiatiques (avocat tartare de thon é
  • 2 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • Les Halles
  • prix 4 sur 4
1-7-0. Non ! Il ne s’agit pas d’une extension du numéro de la gendarmerie, mais bien du prix du menu, midi comme soir, de cette illustre adresse rue Saint-Honoré, qui nous aura laissé ce midi-là un (Yamt)chat dans la gorge. Oublié le tarif fragilisant notre petit PEL, qui plus est en période inflationniste, on revenait après plusieurs années d’attente – et une bonne dizaine de jours pour obtenir une table – chez Adeline Grattard, et son Mister Tea de mari, Chi Wah Chan, adresse auréolée par tous les guides comme le symbole remarquable de l’amitié franco-chinoise. Blotti au nord-ouest de la salle (mais protégé du vent), peu impressionnés par la faune de financiers du quartier vantant leur dernière OPA, on se délecte d’abord du service de palace : sûr sans être obséquieux, allègre sans dépasser les bornes et surtout bien renseigné sur les millésimes ligériens (de vin naturel). Puis, en brillant début d’agapes, chips de riz et délicat samoussa à la courge. Une réussite ! Et deuxième tour d’allume-papilles, en trois séquences cette fois : délicieux bouchon réunionnais de crevette royale envoûté de citronnelle, nouilles de patate douce et chawanmushi (flan japonais) flanqué d’une solide louche de caviar. Bon ! Avant la salade de champignons, méli-mêlant pleurotes jaunes, pholiotes du peuplier, pomponettes et constellation de truffes noires, le tout élégamment porté par une sauce au sésame. Et puis la dégringolade : un filet de bar qui ne la mettait pas très haut côté cuisson, «
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