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Dirty Dick
DR / © Dirty Dick

9e arrondissement : les bars et restos

Des adresses aussi dynamiques que variées

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Glacier
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
Il est givré Henri Guittet, l’artisan le plus décomplexé de la sorbetière ! Dans son labo-boutique du 5e, il ose des associations détonantes aux noms barrés qui régalent fort : Dirty Berry (framboise-lime-sumac), Cococaïne (le sorbet coco préféré de Maradona), Sugar Sex Magic (choco-wasabi-gingembre), I Shot The Sherry (cerise), Mister Green (pistache-sésame noir)… On pourrait se croire dans un coffee shop d’Amsterdam mais non : les boulettes de Glazed ne font pas de trous dans les pulls. Poussant la folie douce encore plus loin, il transforme en glace des produits inattendus : la 'nduja (saucisse piquante calabraise), la bière brune et même l’os à moelle ! Des produits sourcés de près et de saison qui allient artisanat véritable et esprit keupon. Le boulodrome le plus fun de Paris pour une partie de pétanque avec la langue. Le Super Boules : Pump Up the Volume, le sorbet mangue-piment d’Espelette : la suavité de la mangue endiablée par le piquant fumé du piment d’Espelette. Glazed a toujours un as dans sa mangue.Dirty Berry, le sorbet framboise-lime-sumac à la couleur lumineuse, sous les acides subtils du sumac et du citron vert. La glace abricot-Noyaux de Poissy ou la rencontre des fruits d’été du dénicheur Trouvailles & Terroirs et de la légendaire liqueur d’Ile-de-France aux notes de frangipane. Une fusion façon Super Saiyan.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
Avec qui ? Avec votre crush à qui vous voulez en mettre plein les yeuxBoire quoi ? Un Marguerite (gin, romarin, miel, lavande, fleur d’oranger et verjus) bien floral en admirant la jungle minérale parisienne Le vénérable hôtel Rochechouart, qui règne sur le bas de la butte depuis 1929, a pris un bon coup de jeune en 2020 et se retrouve aujourd’hui doté d’un toit-terrasse au sommet. A peine débarqué de l’ascenseur, on se retrouve nez à coupole avec le Sacré-Cœur. Là, la tour Eiffel, et partout l’océan de zinc de Paname. Faites chauffer votre Insta ! Et sinon, une fois installé sur une chaise en fer forgé, on boit quoi pour se remettre de ce pano de dingo ? Des bons cocktails (14-16 €) inventés par Agathe Potel, la cheffe de bar, comme ce Sauge d’été (vodka, cardamome, litchi, passion, sauge, Angostura bitters) tout en équilibre fruité. Ou un puissant Tonka (calvados, tonka, Campari et liqueur de poire).  Pour la grignote, on vole bien au-dessus du bol de cahuètes avec des gambas grillées à la braise (14 €), des gyozas au poulet (10 €) ou des pickles de légumes (8 €). Finalement, seule la bande-son électro mollassonne n’est pas à la hauteur du lieu.
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
Avec qui ? Votre date du moment, féru de fringues vintage et de 78 tours de Billie Holiday Boire quoi ? Le Lulu White (gin, pisco, génépi, falernum) Le plus court chemin de SoPi à NoLa (New Orleans, Louisiana) ? Pousser la porte noire de cet élégant drinking club… Derrière la discrète façade se cache un bar joliment passéiste : comptoir en marbre surmonté d’une couronne d’ampoules à filament, appliques à pampille, bartenders en chemise… Amateurs de cocktails anti-bling, welcome ! Lulu White, mythique mère maquerelle du quartier chaud de Storyville, dans l’ancienne colonie française, vous immerge direct dans la Belle Epoque canaille, quand le jazz commençait tout juste à faire ses gammes aux Etats-Unis. Depuis l’ouverture en 2015, les tauliers (également aux manettes du Little Red Door et de Bonhomie) ont gardé leur ligne de shaker : remettre au goût du jour des alcools anciens grâce à des recettes pointues, tout en équilibre. La carte collégiale version été 2019 laisse de côté l’absinthe (c’était la spécialité du lieu auparavant et on peut toujours la déguster « à l’eau » pour 9 €) pour proposer neuf recettes surfant sur l’amer, présentées comme une galerie de portraits. Démarrage en douceur terreuse avec un Mr Pinion (vodka infusée au fenugrec, Cynar, Bénédictine), avant d’attaquer la souple puissance du Doc Hawthorne (eau-de-vie Bourgoin Raisin, madère, amaro, bitter Peychaud’s, absinthe Amer). On sirote ces breuvages intemporels, bercé par une bande-son jazzy, alors que l’
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
Katsuaki Okiyama est un génie. Pour avoir su imposer (dès 2012 !) ce non-décor radical : façade raclée jusqu’à l’os, absence de nom au fronton, tuyau d'extraction rafistolé au gros Scotch alu, murs lézardés… Bien trop keupon à l'époque pour le Guide Michelin, qui aura attendu 2019 pour se décoincer et lui décerner (enfin) l'étoile tant méritée. Pour ce vrai parti pris en cuisine – notamment sur l’amertume, l’acidité – que le maître zen distille avec une précision chirurgicale… Et pour les prix, encore tenus en laisse : depuis qu'elle a rejoint la galaxie étoilée, cette grande toque, disciple de Robuchon et de Taillevent, n'a pas pris la grosse tête. Son menu unique (6 étapes) est passé de 52 à 65 € le soir (mais de 26 à 45 € le midi…) Arigato gozaimasu ! Les yeux rivés sur le comptoir central, on zieute le chef japonais s’affairer sans piper mot. Ce midi-là, pour 45 boules donc, on commence avec deux sashimis de thon rouge, topés de fines tranches de pamplemousse rose et d'œufs de truite, recouvrant un mix de tapenade, pignons de pin et feuille de shiso. Complexe et intense comme un parfum de Serge Lutens, l'acidité et l'iode étant arrondies par une crème crue. Puis vient cette soupe umamiesque : des coques en émulsion nageant dans une rouille extra, et tout au fond du bol, des quenelles de pomme de terre et deux trois noisettes. Au poil avec un Poil de Lièvre 2018 de Bobinet, en jolie tension (8 € le ballon). Le plat principal est un peu plus attendu : un dos de cabillaud ém
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
Norma Bakery ? Pas vraiment une boulangerie (on n’y vend pas de pain !), ni une pâtisserie ou un coffee shop mais une charmante hybridation des trois, sauce anglo-saxonne et comme il en fleurit un peu partout dans la capitale. Tel est le pari de la franco-british Abigail Munier, ancienne cuistote aux Arlots. Lorsque sonne le tocsin de midi, on franchit la porte de cette nano-bakery boisée pour piocher (à emporter uniquement) parmi la demi-dizaine de sandwichs à base de miche maison. Le nôtre ? Un roboratif Queen Chicken que l’on fait glisser d'un kombucha Vivant (5 € les 25 cl), renfermant dans un pain épais comme une focaccia du poulet rôti, quelques feuilles de kale pour garder bonne conscience et des choux de Bruxelles crus (dont il faudra assumer le coût social en phase de digestion), le tout relevé d’une pointe de sauce aïoli-curry. Egalement au menu, un grill cheese à la tomme fondante et moutarde ou eggbun au cheddar flanqué de quelques gouttes de brexitante sauce HP. Sinon, de 8h30 à 17h, il est possible de s’y envoyer un kawa extrait à la Marzocco de chez Fève (2,50 € l’espresso) ou un thé Christine Dattner (4,50 €) escorté de divines pâtisseries mitonnées par Mimi Quesnel (ex-Maison Plisson). Au hasard de cet après-midi : un coussin café-cannelle crousti dehors fondant dedans (3,80 €), ou un roll pécan-cardamome au feuilletage parfaitement doré (3,70 €). Pas besoin de sept ans de réflexion, Norma Bakery est un bon plan pour grignoter. Chez Time Out, tous les établis
Abri Soba
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Faubourg Montmartre
  • prix 3 sur 4
Abri, l’adresse atomique de Katsuaki Okiyama, n’est plus. Mais séchez vos larmes car on peut toujours profiter des japonités réconfortantes du chef chez Abri Soba, son izakaya plus vrai que nature qui demeure parmi nos adresses préférées. Accoudé au comptoir boisé entre deux salariés du coin, face à la cuisine ouverte où s’activent six mains, on plonge la tête la première dans un bol de bouillon d’exception (huit recettes chaudes et autant de froides) parfaitement épicé où s’ébrouent soba (à partir de 9 €) qui tabassent et protéines bien choisies comme cette version aux tranches de canard ( il y a aussi une version œuf mollet, tofu ou beignets de crevette). Katsuaki, toujours redevable à la France de l’avoir accueilli en cuisine (c’est lui qui le dit), s’échine à proposer une formule déj imbattable où, pour 6 € en plus du bol, on avale deux gros makis au riz souples comme une joue de sumotori, une salade bien relevée et le fameux poulet karaage à la panure crousti et la chair juteuse. De quoi affronter, bien lesté, la réu de 14h.Le soir, les soba se débinent pour laisser la place à des assiettes nippones à partager (comme dans les izakayas en fait) : toujours le poulet karaage (oui, on fait une fixette) mais aussi beignets de poulpe, couteaux grillés, huître frite… A faire couler avec des vins naturophiles comme ce vouvray Le Chenin de Catherine et Pierre Breton (7 € le verre) ou des sakés entre 45 et 75 € la bouteille. On espère que ce dernier Abri va durer encore longtemps
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Hanoï Corner
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Vietnamien
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
Pour qui ? Les foodies qui ont envie de découvrir le Vietnam d'aujourd'huiPlat culte ? Le banh mi gourmet au bœuf (6,90 €), avec la bonne baguette de Farine&O, Meilleur Ouvrier de France 2015.Aux manettes de ce coffee shop en planque à deux pas de la gare Saint-Lazare ? La jeune Hô Ly et son compagnon Nam Nguyen, qui incarnent cette nouvelle génération de Vietnamiens. Fiers de leur héritage, et souhaitant faire découvrir à l’étranger un savoir-faire gastronomique pointu, trop souvent méconnu. A commencer par le fameux cà phê filtre, ici à base de cafés vietnamiens de spécialité (3-6 €), introuvables dans la capitale car sourcés de main de maître par Nam, barista expert. Un kawa qui se mérite, s’écoulant goutte après goutte (tout le contraire d’un expresso). Servi chaud ou glacé — comme ce Cococcino mélangé à une eau de coco garnie de glaçons, dans laquelle flottent des morceaux de pulpe archi-tendres (5 €)... Délice ! A grailler ? De midi à 15h en semaine, une carte ultra-ramassée, alternant alphabet chữ quôc-ngữ et français. Chez ces puristes, pas de nem au porc dans le bo bun — qui, comme son nom l’indique, est bien au bœuf : bo —, mais de la pomme fraîche et une forêt d’herbes (8,90 €)… Bien vu aussi, les banh mi gourmets (bœuf, porc ou veggie, 6,90 €), confectionnés avec la bonne baguette de Farine&O, MOF 2015. Et ces deux formules déj à prix doux (9,90 € et 11,90 €).A emporter, un corner épicerie avec les tablettes de chocolat fin Belvie et Erithaj, importées du pays du
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
Un nom d’aïeule pour un resto qui a de la gueule ! Nichée en face d’un mur aveugle de Notre-Dame de Lorette, la vaste adresse bistronomique de Sylvain Parisot (passé par l’Astrance) et de son épouse Keiko en met plein les yeux : béton ciré et lumière zénithale, jardin intérieur et murs terracotta, grande table de bois brut et mobilier nordique. Associé au duo Éric Delbart et Dan Humphris de l’épicerie Humphris et de la ferme bio d’Heurteloup (91), le chef n’a pas à chercher bien loin pour ciseler des produits ultra-locaux dans une formule dej très travaillée (35 €) que tous les cadres du coin s’arrachent.  Ce midi-là, on y pioche des tranches de céleri et tahini au parmesan, attisées d’allumettes de maquereau fumé et d’une belle vinaigrette à l’huile de laurier. Enchaînement hivernal et pas banal avec une épaule de cochon aussi confite que fondante, mouillée d’un vigoureux jus de viande et escortée d’un vibrant diptyque salsifis grillés-mousseline de topinambour douce comme un labrador. On fait couler avec une carte des polyphénols pas branquignoles : sept vins au verre comme cet ardèche rouge Tous Cousins de La Vrille et le Papillon (11 €) et une sélection nature qui se tient : domaine de la Pépière en loire blanc (28 €), domaine Guillot-Broux dans le Macônnais (64 €)… En conclusion étonnante, un dessert à la mousse d’avocat (corse !) caché sous un éboulement de tuiles au thym et une glace au pain au bon goût toasté. Le soir, Jeanne-Aimé quitte ses habits de cantine de CSP+
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Ceux qui rêvent de plage et cocktails exotiques Boire quoi ? Un Zombie ou un rhum pure  Effrayé par le nom ? Pas de panique ! Les seuls éléments phalliques du lieu sont des totems polynésiens plantés un peu partout dans cet ex bar à hôtesses transformé en tiki bar. Et qui n'a donc conservé de son passé sulfureux que le nom. Quid du tiki bar ? Ici, la déco bien gaulée est exotique et kitschissime à souhait : murs peints du sol au plafond représentant un soleil-couchant-sur-des-cocotiers, pin-up hollywoodienne en mini-short sur la plage, plantes luxuriantes dans un aquarium, tabourets en bambou, lumières colorées, abat-jours porcs-épics... Manque plus que le sable et on y est ! Pour la soif ? Les serveurs en chemises hawaiennes nous servent foultitudes de rhum à gogo ! Sur la carte, une vingtaine de cocktails à prix parigots (entre 10 et 15 €), de quatre coins du continent (un peu de Mexique, de Brésil, de Floride...), avec pour chacun un petit couplet en anglais assez fun. Ce soir-là, on jette son dévolu sur la star de la carte : le Zombie, une alliance de plusieurs rhums pensée par Don The Beachcomber – le créateur du concept de tiki bar aux Etats-Unis –, avec du citrus, des plantes aromatiques et des fruits tropicaux. Un délice assez traître puisqu'on ne sent pas l'alcool monter. Plus délirant encore, les barmaids servent des punchs et des cocktails géants dans un grand coquillage ou dans un volcan enflammé. Comble du kitsch tiki, le fumoir est un vaste délire ave
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