Attention les amis ! Nous nous efforçons d'être précis, mais la situation particulière nous oblige à quelques ajustements. Alors vérifiez bien les horaires avant de vous de déplacer.

18e arrondissement : les bars et restaurants
Les meilleurs bars et restos du quartier
Mc Omar
Pour qui ? Ceux qui veulent se goinfrer sans se ruiner Plat culte ? Le frites-omelette, le complet et le karantika « On se fait un frites-omelette chez Omar ? ». Cette envolée, vous l’entendez fréquemment si vous traînez aux abords du quartier de Barbès. Pour certains, il ne s’agira ni plus ni moins que d’un sandwich à la composition hasardeuse, mais pour d’autres, ça veut dire bien plus. Avant tout, il faut savoir que le frites-omelette est une institution de l’autre côté de la Méditerranée. L’Américain a son burger, l’Algérien a son frites-omelette. Et à Paris, pour s’enfiler ce casse-dalle, c’est dans la petite échoppe de chez Mc Omar qu’il faut se pointer. Bien installé en plein cœur de la Goutte d’Or, Omar et sa clique vous blindent avec des spécialités 1, 2, 3 Soleil comme au bled. Outre le fameux frites-omelette (avec frites maison hein), total plaisir de s’enfiler un complet à 4 balles (viande hachée, omelette et frites avec l’indispensable noisette d’harissa). C’est bon et ça cale en deux-trois crocs. Le tout, à déguster sur le trottoir avec une bouteille de Selecto, peinard. Pour les petits creux, on parie plutôt sur un mhajeb traditionnel (sortes de crêpes), une brick (entre 1,50 € et 2 €) ou un karantika (spécialité algérienne à base de farine de pois chiche). Franchement rassasié, on est ravi de voir qu’il existe encore des snacks à l’ancienne où qualité et prix font encore la paire. Une punchline à tous ces fast-foods qui poussent le bouton de l’inflation touj
Le Brakadabar
Pour qui ? Ceux qui cherchent une alternative à la Brasserie Barbès Glouglou ? Un cocktail à 5 € (oui, 5 balles !) Notre QG préféré, avec terrasse en coin de rue et vue imprenable sur Tati Mariage ! Toujours plein, débordant joyeusement sur le trottoir les week-ends. Ambiance cartes plastifiées à imprimé playa tropical, double Ricard à 4 balles, déco dépareillée au possible : fauteuils Louis XV ou œuf 70's, biblio de livres (Pavese, Duras), murs tapissés de pages de BD Corto Maltese... La planque idéale, en retrait de l'artère principale, où siroter cocktails glouglou –cosmopolitan, margarita ou daïquiri, tous à 5 €– ou mocktails alcool-free à 4 € : fruit des îles (nectar de goyave, maracuja, litchi et kiwi) ou virgin mojito, sucré et bien chargé en menthe. Le Brakadabar, c’est un lieu (foutraque), une atmosphère (festive), une maison (chaleureuse)... C'est un taulier : le sympathique Mohamed Boudella aka Momo, également aux manettes de La Piscine (Simplon). Un serveur préféré : Kamal, la soixantaine heureuse. C'est, enfin, l’happy hour le plus généreux de Paris (six jours par semaine, de 18h à 22h), soldant la pinte de blonde à 3,50 €, celle de mojito à 7 €, et la caïpi à 3,50 € ! Pour éponger : pizze maison, pâtes ou burger à la tomme de Savoie. Le samedi soir, l’ordi portable est posé en libre-service et chacun y va de sa playlist (les Oh Sees, Ty Segall... plus que Christophe Maé). Barbès est une fête.
Les alternatives à la brasserie Barbès
La brasserie Barbès, ouverte début mai 2015, ne cesse de faire couler de l'encre. Gentrification, repaire de hipsters, la brasserie affiche surtout des tarifs très élevés pour un quartier où il y a tant d'autres lieux à découvrir. Pourquoi ne pas préférer, pour le même prix, tremper ses lèvres dans la mousse d'une bière artisanale (et locale s'il-vous-plaît) à la Brasserie de La Goutte d'Or ? A moins que débourser 8 euros pour une pinte de blonde basique ne soit pas un souci pour vous... Pour les autres, le quartier abrite une myriade de petits restaurants allant du bistrot français aux cuisines du monde. Voici donc une dizaine d'adresses pour profiter du quartier en toute simplicité.
Monsieur Caramel
Pour qui ? Les personnes en mal d’amour et de douceur Pâtisserie culte ? “Le zeste citron”, une exquise tartelette au citron Yohan Kim est coréen. Né en 1983, il arrive en France il y a onze ans. Après en avoir bavé pendant plusieurs années dans de prestigieuses brigades, il décide de poser sa grande silhouette élancée dans une jolie rue passante du 18e arrondissement de Paris. Des effluves délicieuses s’échappent de l’extérieur de la boutique. Ça ressemble à l’odeur d’une crêpe au sucre que l’on sort à peine de la poêle… L’intérieur de Monsieur Caramel est un écrin, le mobilier chiné, le tourne-disque vintage, les petits jouets en plastique, chaque objet semble avoir été dessiné pour remplir ce lieu chaleureux où l’on passerait volontiers tout l’après-midi. Les pâtisseries ne sont pas en reste. La proposition est courte, quatre desserts dont une “pâtisserie de l’instinct” qui change régulièrement. Aujourd’hui, c’est un Paris-Brest (6 €). Cinq choux miniatures forment une jolie couronne, la crème pralinée est ferme mais ne perd rien en volupté. Le craquelin qui surmonte chacun des choux apporte du mordant à l’ensemble. Le sucre souligne chacune des saveurs, mais n’écrase pas la poésie du dessert. On poursuit avec une tarte au citron (5 €) foudroyante de simplicité : un crémeux au citron assorti de zestes et une pâte sablée. La crème citron présente le degré d’acidité parfait à notre palais, un sublime classique ! On accompagne tous ces mets sucrés d’un délicat thé au jasmin
FreeMousse.bar
Ouvert fin mars, le Free Mousse.bar débarque rue Marcadet avec un concept encore peu exploité : le libre-service. Bar à bières belges, l'enseigne propose une variété de douze pressions disponibles à la pompe : Vedett Blanche, Queue de Charrue, Tripel Karmeliet, Chouffe... A l'aide d'une carte prépayée, les consommateurs peuvent se servir aux tireuses installées sur du mobilier insolite (un piano par exemple). Une sélection de vins est disponible sur le même modèle. Dans un cadre sobre et moderne – mur de briques rouges, parquet en bois et méli-mélo d'ampoules au plafond –, le Free Mousse.bar vous invite tous les samedis soir pour un live musical. Du rock au jazz en passant par la soul, tous les genres sont au rendez-vous. Les artistes sont locaux et l'ambiance au rendez-vous.
Seb'on
Une cuisine intuitive à l'ardoise, qui change en fonction des saisons, et des produits triés sur le volet. Sebastien trouve l'inspiration dans l'expérience acquise auprès de ses anciens chefs, de ses quelques voyages, des rencontres faites au fil du temps et bien sûr de sa famille et de son enfance. Le soir, éclairage à la bougie. Magique !