Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche
candelaria
DR / © Candelaria

3e arrondissement : les bars

Nos adresses préférées pour s'enivrer dans le quartier.

Écrit par
La Rédaction
Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
C’était l’événement du cocktail game, attendu pour fin 2022… puis début 2023. Le bar s’appelle Nouveau – pas Ponctuel – et a finalement ouvert ses portes inspirées d’Hector Guimard en juin. Le projet porté par Rémy Savage, meilleur mixo du monde en 2022 (rien que ça) est, comme son adresse Bauhaus sans nom à Londres, ultra référencée. La déco, piochée dans ses études d’histoire de l’art, pastiche l’Art nouveau des années 1900 : encadrements de miroirs façon pampre, élégantes suspensions en forme d’arum (ou de chanterelle), murs azuréens… Il faut reconnaître que ça change agréablement du pseudo-modernisme à laiton un peu trop vu partout. Mais les miroirs et les ornementations florales ne font pas de miracle, la salle (l’ancien micro-pub The Quiet Man) tient plus du jardinet que de la forêt domaniale et on ne peut y glisser qu’une douzaine de convives. Autant dire que ça risque de bouchonner (même s’il y a une salle en bas). Derrière le comptoir en U et en marbre, Sarah et Hadrien Moudoulaud (passés par Little Red Door et le Syndicat) shakent à quatre mains une carte délicate de six cocktails sur une BO 100 % française (tiens, Brassens…). On se laisse tenter par un Gustave à la vodka infusée à l’olive, camomille et agave ; un verre tout en douceur et doré à la feuille comme un Klimt. Le Sarbacane à base de vodka au raisin chardonnay, riz et banane (sic) funambulise entre le végétal et le fruité, avec là encore une maîtrise et un équilibre bluffant. Outre ces créas simples et dr
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
La petite porte rouge qui ne s’ouvre toujours pas (on rentre par l’autre, la bleue, sur la gauche) est devenue depuis 2012 l’emblème de l’excellence parisienne en matière de cocktails (avec classement au World’s 50 Best Bars et tout). Revers de cette brillante médaille : le monde entier – ça parle anglais de partout – se presse toute la semaine dans le speakeasy cosy (plafond étamé, canap’ Chesterfield et fauteuils de bar veloutés de bleu nuit) pour siroter dans une lumière crépusculaire les créations de haute volée proposées par ces cadors du shaker. Arrivez dès 18h ou attendez-vous à faire la queue. La carte, toujours conceptuelle, change radicalement tous les dix-huit mois. La version 2022 met en vedette des producteurs 100 % français pour les ingrédients utilisés dans les verres. Ainsi, le Beetroot (14 €) mélange une mistelle de betterave (de chez Tom Rial dans le Perche) avec du rye et du vermouth pour un mélange rugueux mais chaleureux comme une poignée de main de producteur de tubercules. Dans le puisant Crème de la crème (14 €), on retrouve du gin, du ratafia, du blanc de blanc et des notes lactées issues d’un fat wash de crème d’Isigny avec de la vodka. C’est bon, vraiment original et équilibré. Le succès reste largement mérité. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
A quelques enjambées de la bouillonnante rue Oberkampf, le Bisou attire l’œil avec sa devanture rose pastel. A l’intérieur ? Un néon rose, du gros hip-hop, quelques tables hautes pour glouglouter son verre et… pas de carte ! Car derrière le sublime bar en marbre, le bartender s’occupe de tout. Un seul mot, et il vous shake un élixir sur mesure en fonction de vos envies et de ses inspirations (12 € tarif unique). « J’ai envie d’un cocktail fruité mais pas trop sucré, avec de la pomme et des paillettes ! », balance notre acolyte du soir. Bingo ! Quelques secondes après, le mixologue se pointe avec un drink sur mesure, glitter compris sur la feuille végétale en déco. Nous, on lui glisse ces quelques syllabes : mezcal et amertume. Attentes comblées avec une puissante création au mezcal, vermouth blanc Dolin, Suze, sherry, bitter chocolat et huile de sésame. Tout bonnement exquis ! A noter qu’en plus de flatter les papilles avec des cocktails de haut vol, Bisou s’inscrit dans une démarche écolo avec des produits bio de saison 100 % bleu blanc rouge. Les déchets sont quant à eux recyclés et transformés en une délicate pâte qui viendra garnir vos breuvages. Autant de bonnes raisons d’en faire votre QG. et de roucouler sur la petite terrasse pour un bisou discret. En cela, le bar porte bien son nom.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
Dîner dans une salle de bains des années 80, ça vous dit ? Vous devriez essayer car dans ce petit restaurant à carreaux blancs éclatés, graffiti fluo et tabourets inconfortables (comme à l’époque), il règne une ambiance plus new wave que dans un fan-club de Duran Duran. Un barav exigu comme une petite lucarne mais à fort potentiel d’ambiançage, avec en présentateurs vedettes Giuseppe Craparotta (jadis croisé à la crèmerie) et Alessandro Allegri, qui a quitté son boulot dans l’écologie pour se mettre à la cuisine, à l’étranger qui plus est… On applaudit ce grand saut et sa réception impeccable car le garçon envoie les hits de la cuisine italienne avec une aisance digne de Raffaella Carrà dans un télécrochet : croustillantissime artichaut à la juive comme à Rome ; atomique calamar farci à la sicilienne et puntarelle ; épatants tagliolini alla carbonara bien poivrées, terribles tagliatelles au ragoût de sanglier… Le dessert aussi étonne, et même panettone, avec une tranche de la célèbre brioche, artisanale et au levain, servie chaude avec une crème fouettée – dinguerie !  À boire, Giuseppe et la sommelière Eliana Campo dégotent des canons pas courants qui régalent : blanche jacquère savoyarde vinifiée dans le Jura (7 € le verre), champagne blanc de noir confit (15 €) et tout une squadra de pifs italiens comme ce blanc de l’île de Pantelleria (dès 31 €). Et bientôt, Anna se travestira en Enzo en journée pour proposer des paninis au dej, avant de redevenir Anna le soir, votre nouv
Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Bien sûr, ce n’est pas un concours, mais si on devait décerner un prix du bar le plus velouté de Paris, aucun lieu ne pourrait rivaliser avec le bar de la Maison Proust et ses lourdes tentures pourpres, son armée de causeuses, ses banquettes bleu nuit et son comptoir capitonné ; un ensemble plus ampoulé qu’un paragraphe d’A la recherche du temps perdu, typique du style Jacques Garcia, poids velours de la déco d’hôtel (déjà à la manœuvre chez Maison Souquet) qui a frappé fort sous les lustres à pampilles ; mais ne boudons pas notre plaisir et reconnaissons que tout cela, associé au service précieux et aux miroirs piqués, nous projette instantanément dans l’atmosphère ouatée d’une bonbonnière IIIe République propice aux rapprochements, totalement en phase avec l’ambiance des pince-fesses Belle Époque à la Léontine de Caillavet (on imagine, on n’était jamais invité), et on se glisse voluptueusement à la meilleure place, en tête à tête, sous la rotonde dorée à la feuille et entourés des volumes d’époque reliés pleine peau sous les auspices sereins d’un exemplaire dédicacé par Marcel lui-même, sirotant un cocktail pas donné mais bien construit comme ce Duchesse de Guermantes puissant et fruité qui convoque gin, champagne, Bénédictine et jus de pêche (20 €), et on se dit que certes, à l’époque, les phrases étaient longues, cependant, on savait vivre et ça mérite bien une visite dans ce bar. Point final.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journal
Candelaria
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Alors quoi de neuf dans ce bar, pionnier du speakeasisme parisien ? Côté déco, pas grand-chose. Même si le secret est bien éventé depuis l’ouverture en 2011 (déjà !), on suit avec plaisir la même scéno : traverser la micro-taqueria (par ailleurs pas mauvaise du tout), pousser la porte aveugle au fond et débarquer dans l’agréable salle tout en petites loupiotes et pierres grattées. Après tout, pourquoi changer une atmosphère qui fonctionne toujours aussi bien ? La nouveauté se situe derrière le comptoir avec le nouveau mixologue aux commandes, l’Ecossais Chris McNulty, exfiltré du Three Sheets à Londres, qui cisèle une carte maline avec des cocktails classées par ordre de puissance alcoolique (histoire de régler la taille des copeaux de votre GDB) et aux saveurs s’ébrouant dans la pampa. On commence gentil avec un suave El Capitan au rhum infusé à la menthe et agrumes avant d’enfourcher du costaud, l’Arroz con leche, un gourmand milk punch infusé au thé noir et clarifié au lait de riz qui caresse avec des touches de vanille. La proximité de la taqueria permet de manger des petites assiettes (guacamole, quesadillas…) pour parfaire l’ambiance mexicanisante. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Publicité
Café Charlot
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Le Café Charlot est l’un des plus beaux zincs du quartier, grâce à sa magnifique devanture de boulangerie à l’ancienne en fer forgé encore intacte, et son ambiance rétro étudiée qui séduit les hispters du Marais prenant le soleil sur sa belle terrasse en angle de rue, juste en face du  marché des Enfants Rouges. A l’intérieur, des banquettes en cuir arrondies très classieuses s’accordent avec un comptoir à l’ancienne, des boiseries et des bouteilles de vin parfaitement alignées qui donnent un air authentique à son cadre. Des arguments convaincants pour les porte-monnaie un brin garnis qui veulent casser la graine ici. Tartare, entrecôte, quelques salades et sandwichs, la carte n’a rien d’exceptionnel, à part des plats de brasserie comme le filet de Saint-Pierre au curry à 19 euros, un prix acceptable pour ce mets raffiné. En revanche, le cheeseburger maison et ses frites industrielles à 17 euros sont décevants. L’omelette à 12,50 euros risque de vous rester aussi sur l’estomac. L’idéal est de venir ici pour boire un petit noir à n’importe quelle heure de la journée (1,10 euros) ou même une bière : le demi est au prix étonnant de 2,60 euros la journée (le soir, comptez 3,20 euros). On vous recommande l’happy hour pour goûter leur délicieux cocktail aux fruits rouges à 6,50 euros mais arrivez tôt pour avoir une chance de trouver une place en terrasse, elles sont très recherchées.
La Perle
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Ceux qui veulent boire un coup sur la même terrasse que John Galliano. Boire quoi ? Une pinte ou un verre de vin, peu importe : l'important est ailleurs Mais pourquoi cet ex-PMU au mobilier patiné par le temps grouille de monde, de jour comme de nuit ? Parce qu'il possède une terrasse toujours ensoleillée, au carrefour rue Vieille du Temple et rue de la Perle, et de grandes baies vitrées sur rue (argument de poids pour matage en règle). Et surtout, parce qu'il a été validé par toute la fashionsphère. A commencer par John Galliano qui, un soir ivre mort, en plein burn-out de Fashion Week 2011, y cracha des propos antisémites… avant de s’excuser, trop tard : la maison Dior le vira illico presto.  Ceci posé, La Perle, c’est aussi ce mix improbable entre les éboueurs venus prendre le p’tit noir au comptoir (Nectoux !) dès potron-minet, les commerçants du quartier en pause déj', et le soir, donc, une clientèle de gays, fag hags, hipsters, modeux, artistes discutant joyeusement sur le trottoir. Le rade doit aussi beaucoup à la personnalité du taulier-galériste, Jean-Philippe. Ce touche-à-tout a notamment investi le Mur des Quatre Fils à côté, invitant des artistes à venir projeter sur la façade installations lumineuses, photos, vidéos… Et a également installé, bien planquée à l'arrière de son bar, la Kiss Room, présentée par l'artiste Mathias Kiss lors de la FIAC 2013. Une pièce de 10 m² (sans WiFi !) entièrement recouverte de 1000 miroirs, avec bande-son concoctée en e
Publicité
Serpent à plume
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Ce qui frappe - tel le cobra - dans ce bar, c’est évidemment son adresse. Place des Vosges. Difficile de croire qu’il est rentable de servir des verres dans l’épicentre de l’aristocratie parisienne, où chaque mètre carré vaut une berline de caractère. Et pourtant. Une petite salle de restaurant, une volée de marches et le Serpent à Plume (sans s), speakeasy chic depuis 2018, révèle sa vaste cave voûtée, décorée comme un salon d’antiquaire. Des sculptures mayas l’habillent, un canapé De Sede blanc de quinze mètres sinue entre les tables laquées, des appliques Jean Royère diffusent une lumière chiche… Ça en jette dans le genre vintage foutraque (Vincent Darré signe la déco). Malheureusement, tel le moucheron sur les dents du motard joyeux, notre émerveillement visuel s’écrase sur le niveau sonore démentiel qui règne ici. Incompréhensible pour un lieu trop chargé pour danser. On voit bien que les cinquante nuances de bourgeoisies présentes (du quinqua pull sur les épaules au pubard faussement street) ne s’entendent pas, communiquent par geste risquant la luxation ou se murent dans leur riche vie intérieure. Mais le duo de DJ à moustaches et bonnets, intraitable, garde les potards sur 11 (pour une sélection italo/jazzy/pop par ailleurs de bon aloi). Malgré des tympans qui saignent, on se penche sur les cocktails maison (15€). Un Serpent à Plume (mezcal, vermouth, sherry, muscade) joliment tourbé ou un Très Chic Gin Tonic (gin, sirop de concombre et lavande, tonic, citron vert,
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Pour ceux qui ont connu la Mina, le microbar planqué sous feu le Carbón, restaurant de braise ravagé par un incendie en 2018 (oh the irony), descendre au Sotto, son remplaçant, ne devrait pas leur donner des bouffées de chaleur de désorientation. On y retrouve la déco chiadée de speakeasy troglo à base de voûtes grillagées, de miroirs piqués et de micro-comptoir laitonné. Ah ça, il n’est pas laid, Sotto (pardon). La grosse nouveauté réside dans cet ancestral et magnifique juke-box rempli de 45 tours d’époque dont le fonctionnement remplit de désarroi les millennials présents (et tout le monde après quelques verres). Justement, que boit-on au Sotto ? Adam Bayard, qui shakait au Serpent à plumes, propose une efficace petite carte de revisite des classiques (15 €) comme cet Amore amaro, version du Negroni au mezcal, gentiane et Chartreuse qui prend l’amer par la main, ou, pour les bouches sucrées, un Lolita, au calvados, sirop de vanille, gingembre et cranberry. Si vous avez la flemme de monter manger au premier, on peut vous descendre des petites assiettes. La ricotta avec des gressins (13 €) ne nous consolera pas de l’absence (incompréhensible) de risotto au Sotto. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité