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Experimental Cocktail Club

2e arrondissement : les bars

On lève le coude dans le quartier.

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Israélien
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
Et de trois ! Après Shabour et Tekès, Assaf Granit pose une troisième pierre rue Saint-Sauveur avec Shosh, diminutif de Shoshana, quasiment le prénom générique des grands-mères hiérosolymitaines (de Jérusalem quoi). Soit un deli couteau suisse pêle-mêlant épicerie, traiteur, cave, cantine… Où règne une ambiance de maison de famille malgré l’entrée en ogive, la pierre de taille et le plafond hauteur cathédrale à vous faire entrer dans les ordres. Côté buffets, ça déborde de bocaux de pickles, d’ustensiles vintage, d’épices, et sur l’îlot central, les victuailles s’amoncellent dans des paniers en osier : pains halla et frenavon à croquer, bagels constellés de zaatar, et même tzatziki en libre-service, histoire de saliver en faisant la queue !  Dans l’assiette (15, 18 ou 25 € en fonction de la taille), des petits plats cuisinés le jour même et posés en rang d’oignons sur des réchauds, servis sous bande-son telavivante. Avec pour nous, ce midi-là : une délicieuse cuisse de poulet kabouya (à la courge) au paprika, au grassouillet rassurant, un peu de freekeh (salade de blé dur agrémentée de pistaches et raisins secs) et quelques kubbe bien carrées (boulettes de semoule farcies au bœuf). Aussi lorgnés sur l’étal, un sandwich mafflu au pain de mie maison, enlaçant fine omelette aux herbes et parmesan (“havita”), labneh aux olives de Kalamata et pickles de concombre (11 € seul ou 14,50 € avec une limonade maison). Pour faire glisser tout ça, des desserts tout aussi jubilatoires : par
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
Mobilier de bistrot en bois sombre, rigolos tableaux de bourgeois du XIXe détournés, carrelage Belle Epoque… La petite salle douillettement lovée dans le passage des Panoramas n’a pas bougé d’un iota depuis son lancement en 2007 par Pierre Jancou, mais elle donne l’impression d’une adresse en place depuis la jeunesse de Balzac. Un rêve de bistrot tout en clair-obscur, comme sorti du Paysan de Paris d'Aragon. Dans sa cuisine ouverte zinc et zellige, aussi imperturbable que le Monte Limbara, le Sarde Simone Tondo envoie depuis 2017 de rassurants classiques italiens, des beautés sorties de la Botte de sa grand-mère (à tarifs ayant bien compris le principe d’inflation). Un velours de vitello tonnato avec une mayo au thon et câpres qui devrait donner son nom à une école tellement elle fait du bien, puis sérieuse assiette de raviolis à la ricotta pris entre un édredon de velouté au potimarron, un éboulis de saucisse bien viandarde et de délicats shiitakés. A saucer comme un forcené ! Pour les vins, faites confiance à Stéphanie Crockford qui navigue comme personne dans la carte 100 % italienne : verre de catarratto blanc Porta del Vento sicilien (53 € la bouteille) ou rouge calabrais Azienda Agricola Nasciri (40 €)… En dessert molto instagrammable, un sfogliata, un pneumatique feuilleté garni de ganache choco et morceaux de pomme. Ils sont forts ces Italiens. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comm
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Sandra Mielenhausen et son compagnon Nicolas Rozier-Chabert ont lâché leurs jobs dans la com et le marketing pour lancer en septembre 2019 Plaq. Une chocolaterie immaculée jouant la carte de l'épure et de la transparence, tant dans le design du spot que dans le packaging des tablettes, ultra-graphique. “C'est un vrai parti pris, explique Nicolas. Traditionnellement, la chocolaterie est un lieu inaccessible, mystérieux, caché. Et la fabrication du chocolat un secret jalousement gardé.” Eux ont eu envie de tout montrer, de démystifier, en donnant à voir à qui veut la chaîne du chocolat dans son ensemble. Au mur, une affiche stylisée reproduit les grandes étapes, tandis que sous nos yeux ébahis les petites mains coupent les cabosses ou enfournent les fèves dans le four. Ancré rue du Nil, dans la rue des gourmets parisiens (à quelques numéros de Terroirs d’Avenir et du super torréfacteur L’Arbre à Café), leur atelier/boutique tout en poutres blanchies et baies vitrées séduit une clientèle adepte du bean to bar – littéralement “de la fève à la tablette”. “C'est une petite tendance mondiale, nous éclaire Sandra. Aujourd'hui, on est de plus en plus nombreux à vouloir sourcer et torréfier nous-même les fèves, qu'on va ensuite toaster et concasser pour fabriquer le beurre de cacao.” Eh oui ! Du fait du lourd investissement en temps et machines, la plupart des artisans chocolatiers parisiens se contentent d'être des chocolatiers assembleurs. Et achètent directement à de grandes maison
Danico
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Ne soyez pas intimidé. D’un pas décidé, traversez la nef du resto italien Daroco, slalomez entre les serveurs en marinière (en hommage à Gaultier dont c’était la boutique jusqu’en 2015) et ralliez l'arrière-boutique pour cocktailiser au calme. Plus ricain que rital, le bar à tendance palace new-yorkais a franchement belle gueule avec ses hautes fenêtres sur la galerie Vivienne, ses fauteuils en velours et son comptoir en marbre zébré de noir et blanc. Les mixologues, menés par Nico de Soto (ex-Experimental Club passé par Mace à New York), n’ont plus rien à prouver en matière de techniques : clarification, infusion, distillation… Ils maîtrisent tout.  Mais pour cette nouvelle carte, ils ont décidé de pousser à fond le curseur thématique en ne shakant que des recettes inspirées de l’Indonésie (cocktails à 14 €). Le Beji Griya, qui condense dans un petit verre épuré de la vodka infusée au curry, un sirop d’épices rica, une sauce huître et une albumine de tomate, est une merveille d’équilibre, rafraichissant comme un pique-nique sur une plage de Bali. Le Krakatoa, chapeauté d’une chips de sésame, aligne lui aussi les ingrédients (rhum, arachide et une version liquide de la salade indonésienne rujak avec des jus de mangue, de concombre, d’ananas et de patate douce) pour un résultat tout en gourmandise. On n’est pas déçu du voyage ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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Montezuma Café
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
Lancé en catimini du côté de Bourse, reconnaissable à son logo psyché façon Robert Crumb, Montezuma est un génial ovni où se télescopent vinyles dingos, cuisine chiadée et vins naturels. Montezuma ? Vous pensez immédiatement au dernier empereur inca occis par Cortés ? (Non ?) C’est surtout une ref à l’album Zuma (1975) de Neil Young, grand audiophile devant l’Eternel. Car ici, le son, c’est du sérieux : un ampli à lampes McIntosh et des enceintes Klipschorn, le nec plus ultra des années 90, diffusent des pépites étranges issues de la collection des tauliers, Louis Mesana et Théophile de Penanster (ex du Verre Volé), ou passées par les labels et disquaires invités. Ce samedi-là, au sous-sol (une cave voûtée avec banquettes en bois clair découpées à la serpe), une bande de hipsters trentenaires ultralookés s’ambiancent sur les sons de Frous, cofondateur du label Teenage Menopause. Les assiettes zieutent vers le bistrotier rajeuni : super ris de veau pané et tarama d’oursin pour le côté élevé sous la mer (16 €) ou tartare de thon, huile pimentée et raifort qui aurait mérité plus d’acidité (16 €). Dans les verres (tous à 7 €), des cadors du sans sulfite comme ce chenin de Puzelat ou le riesling Mer & Coquillage de Patrick Meyer. Et dans les quilles, exposées derrière le comptoir, quelques bonnes trouvailles : languedoc La Capitulation ne paie pas d’Axel Prüfer (35 €) léger comme les impôts d’Amazon, ou effervescent chenin d’anjou Fetembulles de Jean-Pierre Robinot. Dernière chose
Silencio
  • 5 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Sentier
  • prix 4 sur 4
Le Silencio de David Lynch, qui tient son blaze du rade fétiche où les personnages de Mulholland Drive viennent chercher de quoi irriguer leurs veines, se targue d’être l’un des clubs les plus privés, les plus selects et les plus convoités de la capitale. Peut-être un peu trop, d’ailleurs : dans le fief du réalisateur américain, la carte de membre n’est délivrée qu’à ceux dont le curriculum vitae présente des qualités artistiques et financières satisfaisantes. Et aux veinards qui ont un « nom-sur-la-liste ». Ce qui ne veut pas dire que les autres sont forcément condamnés à rester à la porte. A partir de minuit, le Silencio fait quelques efforts pour se transformer en citrouille en accueillant un public méchamment sapé, ravi de scruter un peu de faune VIP et d’éplucher le décor de cette terrière voûtée – dessiné par Lynch himself, des murs en feuilles d’or jusqu’au mobilier rétrofuturiste. S’y croisent un cinéma, une galerie d’art, un bar à cocktails (plus que correct pour un club) et une scène partagée entre arts vivants, artistes contemporains et musiciens de tous bords. Lors de notre dernier passage ? Un certain Blood Orange amusait la croisière, pour notre plus grand plaisir…
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
Comme les punks et Jul nous ont montré qu’on pouvait faire des albums en chantant comme une casserole, il est aussi possible de proposer un cool toit-terrasse sans une vue de dingue. Prenons le Shed (à ne pas confondre avec The Shell, situé au rez-de-chaussée), bar en plein air posé au 4e étage de l’hôtel des Grands Boulevards. Le spot fait le tour de la cour de l’immeuble en tournant résolument le dos à la ville, et pourtant, on l’aime bien. Posé sur les banquettes, sous les auvents quand le temps n’est pas trop clément, il permet de siroter un verre la tête à l’air libre et l’esprit ailleurs.  Comme l’adresse fait partie du portefeuille de l’Experimental Group, les cocktails envoyés depuis la guitoune en planche sont carrément soignés (voire les meilleurs de l’offre parisienne d’altitude) avec une carte de 12 créas aux ingrédients quali, réparties entre sans alcool (10 €), modérément alcoolisé (14 €) ou classique (16 €). Dans cette dernière catégorie, on pioche un convaincant Hi Papito qui mélange mezcal, Fenouillette, manzanilla, poivron et piment dans une suavité estivale. On reviendra pour goûter la recette créée avec les ingrédients cueillis dans le potager du toit ! Bon à savoir : le Shed est ouvert toute l’année, même l’hiver.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Pour éviter de faire la queue dans cette cantine californienne, pas de secret : venez tôt ou privilégiez les casse-dalle tardifs. En cause ? Une adresse très connue de la foodosphère qui attire Chinois, Américains et faune modeuse parisienne, très à son aise dans ce cadre hautement instagrammable, version branché et lumineux du deli angelino. Pour notre part, c’est surtout pour le brunch qu’on vient y poser nos fesses. Au programme, à dévorer seul ou en bande ? Des classiques du genre comme les œufs brouillés dopés au chorizo mexicain et au gouda, avachis sur un muffin anglais (mexican chorizo sandwich, 12 €)… Psst : n’oubliez pas la sauce piquante fermentée en option (+ 50 centimes) ! Autre must-eat absolu ? Les mochis pancakes aux fruits rôtis de saison (14 €), gluten free, parfaitement cuits, recouverts d’une orgie de crème fouettée au mezcal et d’un coulis à la rhubarbe et hibiscus. Si vous voulez du “sale”, optez pour le caramelized grilled cheese (14 €), mastodonte de fromage dégoulinant entre deux énormes tranches de pain au levain beurrées qui vous calera pour le restant de la journée (au moins). Ou encore la star du lieu : le double smash burger (12 €). Soit deux steaks croustillants qui respectent parfaitement la technique du smash – comprenez un patty de bœuf haché consciencieusement aplati pour en faire ressortir le goût –, planqués dans un Martin's potato roll (le même bun que la mythique chaîne new-yorkaise Shake Shack) et flanqué de cheddar, tomate, oignons, sa
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La Cordonnerie
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à bières
  • Réaumur
  • prix 1 sur 4
Il y a quelques années, ce petit rade dans l’ombre des peep-shows et des sex-shops était le refuge des habitants du quartier à la recherche de plaisirs moins charnels, mais plus alcoolisés. Proposant la pinte la moins chère de tout Paris (4 €), des cocktails et des rhums arrangés à prix plancher (4,5€), des bières importées et ses couscous gratos le jeudi et le samedi, cette vieille taverne populaire a commencé à attirer une clientèle jeune en quête de bons plans. La Cordonnerie est aujourd’hui l’adresse incontournable de l’apéro : la terrasse est remplie d’étudiants et d’artys dès la longue happy hour de 17h à 20h (la pinte est à 2,5 euros), puis le bar reste animé jusqu’à 2h par les bavardages des clients et le fond musical soul, rock et reggae.
O'Kari
  • 4 sur 5 étoiles
  • Santé et beauté
  • Salon de beauté
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
Parler du hammam oriental O’Kari, c’est d’abord s’attarder sur sa fondatrice, Karima Lasfar. D’origine algérienne, Karima a voulu bâtir avec son spa O’Kari un lieu de détente qui répondrait à ses propres exigences, de temps, d’accueil et d’accompagnement. C’est donc les mains dans les poches que l’on vient à son rendez-vous. Déjà détendue à l’idée de s’offrir une oasis de silence et de paix en plein tumulte urbain. Sur place, on nous confie un énorme peignoir blanc, on nous glisse des tongs aux pieds et nous conseille de nous démaquiller.  Tout est là, la serviette de bain supplémentaire, le lait démaquillant, le coton, les brosses à cheveux et, détail important, le casier à clef où déposer ses frusques. Une fois libérée de votre téléphone portable et des milliers de notifications Facebook, direction le hammam, une pièce chaude et humide dans laquelle on sue à grosses gouttes pour la bonne cause. Ramollie par la vapeur, enduite de savon noir, et désormais bien allongée sur une table de granit chaud, vous voilà prête à subir l’ultime « châtiment ». Un doux supplice à fois tendre et ferme : le gommage de tout le corps au gant Kessa. Plusieurs épaisseurs de peau morte en moins, et la sensation de retrouver fermeté et douceur, le gommage prépare la peau à recevoir comme il se doit toutes les vertus millénaires du savon d’Alep. Vous voilà à des kilomètres du dernier coup de fil de votre banque, entourée de mosaïque et dans une ambiance tamisée et silencieuse.  Le soin s’achève sur
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