Attention les amis ! Nous nous efforçons d'être précis, mais la situation particulière nous oblige à quelques ajustements. Alors vérifiez bien les horaires avant de vous de déplacer.

2e arrondissement : les bars
On lève le coude dans le quartier.
Racines
Pour qui ? Les amoureux de la gastronomie transalpine et des bons vins nature (Pierre Frick en force !)Plat culte ? Le vitello tonnato en entrée, modèle du genre (16 €)Ah, le Racines... Un rêve de bistrot tout en boiseries et clair-obscur, passage des Panoramas, comme sorti du Paysan de Paris d'Aragon. On pourrait parler des heures de chaque détail : les vieilles affiches au mur, les carreaux de ciment vintage au sol, ce mobilier patiné... A travers la cuisine grande ouverte, s'agite le chef Simone Tondo, assisté d'une batterie de trois quatre cuistots. Appétits d'oiseaux s'abstenir : les assiettes qu’envoie le Sarde sont fougueuses et généreuses. En entrée, le vitello tonnato s'avèree un modèle du genre, câpré de frais, vif et gourmand (16 €). Ti-ti-ti-ti ! Toutes les cinq minutes retentit la sonnerie d'un réveil. S'agirait pas de rater la cuisson des pâtes du jour ! Mais impossible de terminer notre plâtrée de tagliatelles à la joue de bœuf, câpres et parmesan (22 €). Trop c'est trop ! Conseil d'ami si vous voulez tâter du tiramisu (excellent) : faites l'impasse sur l'entrée. Car servi à la part et débordant d’une crème mascarpone riche et onctueuse, il vaut le détour, croyez-moi. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Danico
Pour qui ? Les amateurs de cocktails aux recettes follesBoire quoi ? Un super mezcal, graines de céleri et sherry sec et fumé comme un barbeuc’On connaît le rituel. Après s'en être mis plein le bide chez Daroco - l'ex-échoppe Gaultier passée de temple de la mode à temple de la pizza -, on s'engouffre dans l'arrière-boutique pour un digestif en tout IN-timité. Plus ricain que rital, le bar à tendance brooklynoise (encore un !) a plutôt belle gueule avec son plafond haut, ses fauteuils en velours verts, son comptoir en marbre zébré de noir et blanc et ses rythmes entêtants de musiques so 80’s. Pour la glotte, la bande de mixologue en marinière (hommage à Gaultier oblige), bien menée par Nico de Soto (ex-Experimental Club passé par Mace à New York), pousse à fond le curseur de l'originalité. Ils ont imaginé une carte de cocktails (à partir de 13 €) franchement délirants, à base de matcha, de marshmallow ou encore de bacon qui laisse forcément perplexe. Et bien qu'on soit un peu sur la défensive, les zigues cassent notre garde en trois coups façon Mayweather : bim avec un super mezcal, graines de céleri et sherry sec et fumé comme un barbeuc’ ; bam avec un détonant cognac, beurre noisette, foin, camomille et champagne acidulé à souhait ; boum avec une addition musclée qui nous étourdit un peu. Heureusement, un shot de sympathie nous sera offert en partant, sans avoir à lever le doigt. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payan
Salatim
Pour qui ? Ceux qui veulent se faire péter le bide à petit prix, et découvrir la fameuse israelo-food Plat culte ? Le dément sandwich schnitzel Grosse dalle rue des Jeûneurs ? Faites escale au numéro 15, devant cette façade jaune soleil, pour combler ventre et rétine. Coussins, banquettes, inscriptions en hébreu et tableaux hommages à Tel Aviv sur les murs... Elaborée par le chef et taulier du lieu, Yariv Berreby, la carte pousse aussi à fond le curseur du voyage gustatif israélien. Autant dire que le choix est difficile entre les salatim – salades végétariennes à base de houmous maison, carottes, patates douces, chou-fleur et autres légumes tendances (6 € les petites/12 € en plat) –, les mana – plat du jour composé de produits ultrafrais (15 €) – et les sexy sandwishim à base de viande (8 €). Notre péché mignon ? Le schnitzel ! Une escalope de poulet panée, grande spécialité ashké. Ici, la panure est légère, et surtout, elle croustille comme il faut (merci les grains de sésame). Deux options : servi à l'assiette, sur lit de légumes frais, arrosé de jus de citron. Ou fourré dans un sandwich XXL, débordant de concombre, chou rouge, carottes crues… Dinguerie ! Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, on pioche parmi les kinourim (desserts) un biscuit aux fruits secs et fleur d’oranger et un délirant gâteau chocolat-noisettes (3 € chaque). Le gros plus de l’endroit, outre les petits prix ? Le service, pétaradant de gentillesse, à base de sourires cheese et de « Tout se passe
Dalmata
Pour qui ? Un(e) futuriste (fan des néons roses) Plat culte ? La Cruella Devil : tomates San Marzano, fior di latte, salami piquant (12 €) S’installer à quelques numéros d’un concurrent (O'scià), il fallait oser ! Mais les Français Romain et Julien n’ont peur de rien, après avoir passé deux ans à Naples à écumer les pizzerias — dixit le storytelling officiel du site. Dans leur immaculée conception carrelée de blanc, on dépote 101 pizzas, pas une de plus, chaque midi et soir, compteur à l’appui. Avec cette promesse forte : réussir à faire la pizza comme là-bas. Four à bois importé et conçu sur mesure, pâte laissée à reposer entre 26 et 36 h, burrata des Pouilles, mortadelle Slow Food… Prometteur. Verdict ? Mitigé. Une pizzeria big-mamaïsée (faïence du même fournisseur que chez Pizzeria Popolare, staff à casquettes) qui envoie de la punchline. Mais une Margherita (le test ultime pour juger toute pizza, ici à 10 €) qui manque de punch. Surtout quand on compare avec une autre napolitaine, Da Graziella. Sans être mauvaise bien sûr, la pâte s’avère ce midi-là un peu mollassonne. La garniture ? En règle. Roberto, pizzaïolo napolitain, malaxe à la mano chaque matin des tomates pelées en boîte de San Marzano, mises à mariner avec du basilic frais. Sur cette base, il rajoute ensuite la fior di latte. Dessert ? Un maousse tiramisu (préférer la version zestée aux citrons de la côte amalfitaine, 7 €). Bémol : la Nastro Azzurro à 7 € les 33 cl, ça fait toujours mal. Conseil : évitez la pi
Le Royal
Pour qui ? Ceux qui aiment les vieux bistrots à l'ancienne Glouglou ? Une pinte de Stella à 4 € en happy hour Lorsque je pousse la porte du Royal, ce bistrot ancêtre de la rue Saint-Denis, Manuel, le proprio portugais me tourne le dos. N'y voyez pas un quelconque mépris de sa part. Il est simplement happé par la télé. Car ce soir là, sa seleção prend l’eau (3-0). La mi-temps arrive à point nommé et j’en profite pour taper la causette avec le quinquagénaire. Lorsque je le questionne sur l’origine du lieu, la réponse de Manuel fuse comme un coup franc de Cristiano : “Il y'a 30 ans, c’était un bar à hôtesses”. Mais pas que. Très accessible, le patron prend le temps de dresser le portrait d'un bijou qui a traversé le temps sans jamais prendre une ride. “Sur les murs, ce sont des panneaux de faïences de Sarreguemines. Ils symbolisent les régions d’Italie et datent de la fin du 19e siècle”. Avant d’ajouter, torse bombé, qu'ici, "tout est classé monument historique". C’est vrai que c'est sublime et le mythe ne s'arrête pas là. L’arrière salle - à la déco tristement plus moderne - raconte elle aussi son anecdote : “A l’époque, la rue Saint-Denis accueillait le plus grand marché de Paris avant qu'il soit transféré à Rungis. Et c'est dans cette pièce que les marchands stockaient les chariots de fruits et légumes”.Des histoires comme celles-là, Manuel en a plein les poches. On pourrait passer la nuit à refaire le monde avec lui, accoudé au comptoir. Surtout que, le bougre, lance son h
Les 20 meilleurs hôtels à Opéra
Au centre de tout, le quartier de l'Opéra offre à ses visiteurs un emplacement idéal, à deux pas des grands magasins, de la place Vendôme et de la gare Saint-Lazare. C'est donc le quartier parfait pour découvrir la capitale. Notre sélection d'hôtels 3, 4 et 5 étoiles à deux pas de Garnier.
G.A.G (Gras Alcool Gluten)
Pour qui ? Ceux qui aiment lever le coude plutôt deux fois qu’une, manger et péter gluten-full !Boire quoi ? Un vin du Sud avec l'accent ! « Gras, Alcool, Gluten ». Ce G.A.G, c’est tout sauf une blague. Accolé au passage du Bourg-l'Abbé, ce voisin des Cariatides oscille entre bar à vins nature, bistrot et boulange-épicerie. Aux manettes, un trio gagnant : Arnaud Daguin (cuisinier agitateur, pape de l’agroforesterie), Alain Coumont (fondateur du Pain Quotidien), et Roland Feuillas, meunier-boulanger de Cucugnan, qui n’a pas son pareil pour sourcer les blés anciens — il fournit Kitchen Ter(re) de Ledeuil. Alléchés par ce titre-programme ô combien plus réjouissant que Mange, prie, aime avec la Roberts, on déboule en force ce soir-là. Dans ce qui fut jadis un disquaire de vinyles trônent désormais un superbe comptoir en marbre, des suspensions arachnéennes en bambou (bricolées par ce couteau suisse de Daguin) et des boiseries d’apothicaire. En guise de flacons soigne-bobos, une carte nature à tropisme sudiste (Bock, Roure, Nicq...), concoctée avec goût par Nicolas, taulier-médecin qui vous promet des lendemains "sans gueule de bois". A ne pas rater ? Le Pique Poule 2016 d’Opi d’aqui. Mais aussi : ce détonnant rosé nature belle mâche du Mas de la Font Ronde 2016 (5 € le ballon). Ou, rare en monocépage, du tressallier de derrière les volcans d’Auvergne (Terres de Roa 2015, 6 €). Attention : ils n’ont pas la licence IV, il faut donc manger pour pouvoir consommer de l’alcool. Pas
Le 23
Si le quartier de Montorgueil est aussi vivant la nuit, c'est bel et bien grâce à ses bars. Et le 23 ne déroge pas à la règle. Adresse conviviale à la déco moderne et chaleureurse, le bar anime la rue Saint-Sauveur dès 18h du mardi au samedi. Il y en a pour tous les goûts : bière pression Saint Stefanus, smoothies aux fruits de saison et vins du moment. On s'arrêtera plus longuement sur la carte des cocktails, classiques ou revisités par la maison. Un petit creu ? Le 23 a pensé à toutes les papilles en proposant des assortiments de charcuterie-fromage fournis, mais aussi des planches sucrées composées de pâtisseries et verrines maison. Le bar est privatisable pour tous types d'événements.
Restaurant de l'Hôtel des Grands Boulevards
Pour qui ? Une clientèle de bureau. Le soir, l'ambiance est plus chaude.Plat culte ? Un dos de cabillaud Weight Watchers Après des débuts chaotiques lors de l’ouverture en février dernier, on est revenus tester le restaurant de l’Hôtel des Grands Boulevards. Il fait beau, cap sur la sublime verrière géante. Coincée entre deux jeunes loups de la finance et un couple de quadra, c’est parti pour le menu du jour à 27 € du chef japonais Sho Ashizawa (ex-Richer). Lequel exécute, pour rappel, une carte imaginée par le grand Giovanni Passerini. L’entrée ? Déconcertante : des gnudi tout sauf réconfortants, acidulés aux herbes et à la ricotta, forêt de cerfeuil par-dessus… Idem sur le plat — dos de merlu, baby navets et asperges blanches vapeur. L'émulsion de bisque de langoustines, seule réjouissance, est en dose homéopathique. Le dessert rattrapera tout, pense-t-on. Une tarte à la crème de ricotta sucrée, comme en Sicile ? Raté : réalisée par un pâtissier français, plus light tu meurs. Où est l’italianité, comme dirait Barthes ? On sent le chef nippon mal à l’aise dans l’exercice, essayant de contenter tout le monde (la Direction, la clientèle pas franchement foodie). Peut-être que le soir, avec l'agneau de lait ou l'échine de porc à partager, on aurait enfin du plaisir à jouer de la fourchette ? Mais le midi, si vous voulez la magie Passerini des sucs, sauces, liants, cette cuisine italienne d'amour, oubliez. Pour se réconforter : de belles choses en vin (blanc Riesling Trocken 2015
Le Fou
Pour qui ? Ceux qui veulent boire de bons cocktails mais qui en ont marre des speakeasy habituelsGlouglou ? Un Fred Aztec : tequila, vermouth, gin et bitter chocolat Lorsqu’on bourlingue sur la rue du Sentier en quête d’un verre, deux options s’offrent à nous. L’hôtel Hoxton et son élégant triptyque de bars ou alors, on lui tourne les talons pour rejoindre Le Fou. Ce soir là, on opte pour la deuxième option. Avec sa devanture sobre et discrète, difficile de deviner à quel genre de lieu on va se faire boire. Et une fois à l'intérieur, on n’en sait pas plus. Ambivalent, Le Fou se situe quelque part entre le speakeasy et le classique bar américain. On y voit un peu plus clair lorsqu’un bartender - à l’allure barista des sixties - s'approche d'une table en dégainant un dé : “celui qui fait le plus grand chiffre gagne un shot !”. Chouette idée. Et lorsqu’on aperçoit Alejandra derrière son bar, on comprend définitivement qu'on a mis les pieds dans un endroit atypique. Danse, rire et chant, la chef barman mexicaine transpire la joie de vivre. Elle nous réveille le gosier avec un amer Fred Aztec — tequila, gin, vermouth et bitter chocolat (13 €) et un Picon y Pasion — noyau de Poissy, picon bière, jus du citron vert, tonic et fruit de la passion (12 €). Le tout dans un joyeux brouhaha, très loin des papotages chuchotés qu’imposent habituellement ce genre de lieu. Et les soirs de week-end, direction l’étage inférieur pour s'agiter autour d'un groupe de musiciens au répertoire rock’n’
Guide par quartier - 2e arrondissement
En forme de pentagone, le 2e arrondissement ne brille pas pour sa collection de musées et ses plans sorties secrets. Il est écartelé entre la place de l'Opéra et le métro Strasbourg - Saint-Denis, propose de très bons restos (rue Sainte-Anne oblige), une belle dizaine de théâtres privés aux fauteuils carmin et des clubs pour danser toute la nuit. Suffisamment de quoi faire si vous passez par là !
Pratolina
Pour qui ? Ceux qui pensent que la cuisine italienne peut être de qualité et populaire.Plat culte ? Les pizzas, toutes les pizzas, ovviamente. En s’autoproclamant « L’Italien du 2e », Pratolina place d’emblée la barre haute. Et puisqu’un ami nous a vanté l’adresse, nos attentes n’en sont que plus élevées. Très vite, on se rend compte que le restaurant a les moyens de ses ambitions et qu'il convoque les douze apôtres pour rejouer l’épisode de la Cène. Avec sa spacieuse salle, décorée avec goût sans jamais verser dans le baroque, Pratolina offre le midi une salvatrice respiration, sourires inclus, et le soir venu un cadre intimiste pour un dîner en couple ou entre amis. Même si la burrata de Puglia nous fait de l’œil et qu’on hésite longuement à prendre la côtelette de veau milanaise, on jette finalement notre dévolu sur la pizza Diavola. Le mariage du piquant du spiniata (saucisson calabrais) et de la si crémeuse mozzarella fior di latte nous transporte instantanément dans ce célèbre repas nocturne des ‘Affranchis’ de Martin Scorsese. Les classiques comme la Regina et la Margherita sont tout aussi réussies, avec des produits choisis avec soin (un jambon au torchon goûteux à souhait, une pâte fine et savoureuse). C’est chaleureux, copieux et chaque bouchée devient une scène mythique qui entre tout droit dans votre Panthéon gustatif. Pour accompagner votre plat, la cave du restaurant vous propose une sélection d'une trentaine de références (vino rosso, mais aussi bianco), très o
Matamata
Pour qui ? Ceux qui veulent continuer à boire du café sous 40 degrés. Le plat culte ? Un Chai Latte et un cookie. Une déco en bois, un peu de papier peint fleuri, une cliente qui tapote sur son mac et une bonne odeur de café qui prend les narines… Pas de doute, nous sommes dans un coffee shop. Si les bonnes adresses où boire du café sont désormais légion à Paris, Matamata (du nom de la ville où se sont rencontrés les trois fondateurs) en place depuis trois ans dans une petite rue du 2e est resté plutôt discret. Ici le café est préparé avec beaucoup de soin et d’amour, du choix des graines au pesage en passant par l’extraction (comme l’aeropress, méthode d’extraction douce). On déguste évidemment des expressos, de americanos ou des lattes. Mais par 40 degrés, on se concentre surtout sur les cafés frappés ou le latte glacé, un double expresso avec glaçon, lait froid et quelques gouttes de sirop à la fraise : intense et délicieux. On n’oublie pas de tremper un cookie à la cacahuète dedans et on repart affronter la canicule…
L de Liza
Pour qui ? Ceux qui veulent un déj’ sur le pouce, qui change du japonais !Plat culte ? Une savoureuse shawarma à l’agneau mariné, assaisonnée de persil, tomates cerises et cébettes, et boostée par une sauce sésame pimentée (7,60 €). Celui que les habitués appellent par son prénom (Georges) mitonne des sandwichs cuits minute dans un four traditionnel. A l’heure de la pause déj, la boulange libanaise attenante au resto de Liza Asseily ne désemplit pas. La recette du succès ? Des produits frais chinés avec soin (farine bio), et des recettes allégées en gras. A piocher dans la carte, des mezze froids (4,50 €- 5 €) ou chauds (4,50 €-7 €), que l’on tartinera sur de fines galettes « pita » (2,50 € le sachet). Des sandwiches roulés dans ces mêmes pains, comme ce veggie falafel à 5,10 € (beignets de pois chiche et fèves, radis, laitues, tomates, persil, cornichons libanais, sauce tarator pimentée). Mais la star, c’est sans conteste les manouchés (sandwiches au four, 5,70 €-7,60 €). Vous hésitez ? Optez pour une savoureuse shawarma à l’agneau mariné, assaisonnée de persil, tomates cerises et cébettes, et boostée par une sauce sésame pimentée (7,60 €). Qui dit boulangerie dit pâtisseries bien sûr. Parmi celles-ci : bon petit haytalieh (flan de lait, coulis maison de saison) ou maamouls à la datte (4 € chaque). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
CMG Grands Boulevards
Le CMG Grands Boulevards se situe dans Paris, à 900 mètres de la place de la République et à 1 km du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou (CNAC). Le musée du Louvre est à 1,4 km. Vous bénéficierez gratuitement d'une connexion Wi-Fi disponible dans l'ensemble du logement.Cet hébergement indépendant possède une salle de bains privative. Sa cuisine est équipée d'un four, d'un lave-vaisselle et d'un micro-ondes. Vous profiterez de serviettes de toilette et de linge de lit.L'opéra Garnier est à 1,5 km et le théâtre Comédie-Caumartin à 1,7 km. L'aéroport de Paris-Orly se situe à 16 km.
Aboukir 2
Situé à Paris, l'Apartment Aboukir 2 se trouve à 1 km du centre Pompidou et de la place de la République. Il offre une vue sur la ville. Vous profiterez d'une connexion Wi-Fi gratuite.Installé au 1er étage, cet appartement est accessible par un escalier. Il est doté d'une kitchenette. Les serviettes et le linge de lit sont fournis.Le Musée du Louvre se trouve à 1,3 km et l'Opéra Garnier est à 1,5 km. L'aéroport de Paris-Orly, le plus proche, est à 16 km.
Louvre Opera Classic
Le Louvre Opera Classic propose un hébergement à Paris. Climatisé, il se trouve à 800 mètres de l'Opéra Garnier. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement.La cuisine est équipée d'un lave-vaisselle et d'un four micro-ondes. Vous bénéficierez en outre d'une salle de bains privative. Les serviettes et le linge de lit sont fournis dans cet appartement.Lors de votre séjour, vous rejoindrez le jardin des Tuileries à 1,2 km et le musée du Louvre à 1,3 km. Enfin, l'aéroport de Paris-Orly est distant de 16 km.
Mr Zhao
Après avoir ouvert un célèbre repaire asiate dans le 10e, le cuistot Zhao exporte ses chinoiseries street food du côté des Grands Boulevards. Toujours pas de lampion ni de maneki-neko mais des plats du X’ian (une région tourists friendly) servis à la chaîne par un personnel en VO, à déguster sur des tables en bois, entre les murs blanco, les bouteilles de bières enquillées à la queue-leu-leu et une imposante statue de soldat. Côté carte, pas de chichi : trois entrées à quatre sous – dont un sympathique platycodon (pousses de légumes verts croquants, émincés de poulet, oignon rouge et crème de sésame) ; plats de (petit) momo, sorte de burgers chinois dont un au canard laqué, courgette, poireau et pâte de soja sucrée qu'on trouve fade au point de l'arroser avec la sauce de notre entrée ; et cookie chinois aux jujubes et longanes en dessert pour nous remettre les idées au clair. Finalement, le tout est intéressant bien qu'inégal. La prochaine fois, on testera les pâtes Biang Biang (dont celles aux œufs brouillés, à la tomate et bœuf braisé) qui, contrairement aux momos, semblent faire l’unanimité autour de nous.
Bisou
Pour qui ? Un date Tinder (sans lendemain)Plat culte ? Une roborative Bella Ragazza à l’huile d’olive, fourrée de stracciatella, cochon de lait parfumé au laurier, champignons cuisinés à la crème de truffe et pousses d’épinards En planque dans l’un des plus beaux passages de Paris (les Panoramas, haut lieu de la ripaille chic) ce petit nom doux laissait bien augurer. D’entrée de jeu, on se laisse tenter par une "Bella ragazza" à l’huile d’olive (12 €). Galette concept italianisante, fourrée de stracciatella (cœur de burrata), cochon de lait parfumé au laurier, champignons cuisinés à la crème de truffe… Stop, n’en jetez plus ! Bourratif et assommant. Tout aussi oubliable, cette saladette qui l’accompagne – pousses d’épinards frais, tomates (en janvier ?) et copeaux de parmesan. Le dernier bouton du jean a déjà sauté lorsque vient le dessert : une crêpe Olala (8 €) ! Avec débauche de glace vanille grand cru Bora-Bora (artisanale), pépites de chocolat, caramel au beurre salé (maison) et amandes effilées. Paris compte pourtant d'excellentes adresses en matière de crêperies... Pour ce qui est des vins, on oublie également et on se rabat sur les verres piscine de cidre. Vraie bonne pioche de cette adresse peu convaincante : le brut de la maison bretonne Sorre, original, laissant en bouche un délicat goût de fumé (16 € la bouteille). Et même si le service est sympathique et efficace, c'est décidé : la prochaine, on changera de panorama niveau crêperie.