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saturne resto paris
© Thierry Richard

2e arrondissement : les restaurants et cafés

Un quartier qui ne manque pas de bonnes adresses en matière de commerces de bouche.

Écrit par
La Rédaction
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
Mobilier de bistrot en bois sombre, rigolos tableaux de bourgeois du XIXe détournés, carrelage Belle Epoque… La petite salle douillettement lovée dans le passage des Panoramas n’a pas bougé d’un iota depuis son lancement en 2007 par Pierre Jancou, mais elle donne l’impression d’une adresse en place depuis la jeunesse de Balzac. Un rêve de bistrot tout en clair-obscur, comme sorti du Paysan de Paris d'Aragon. Dans sa cuisine ouverte zinc et zellige, aussi imperturbable que le Monte Limbara, le Sarde Simone Tondo envoie depuis 2017 de rassurants classiques italiens, des beautés sorties de la Botte de sa grand-mère (à tarifs ayant bien compris le principe d’inflation). Un velours de vitello tonnato avec une mayo au thon et câpres qui devrait donner son nom à une école tellement elle fait du bien, puis sérieuse assiette de raviolis à la ricotta pris entre un édredon de velouté au potimarron, un éboulis de saucisse bien viandarde et de délicats shiitakés. A saucer comme un forcené ! Pour les vins, faites confiance à Stéphanie Crockford qui navigue comme personne dans la carte 100 % italienne : verre de catarratto blanc Porta del Vento sicilien (53 € la bouteille) ou rouge calabrais Azienda Agricola Nasciri (40 €)… En dessert molto instagrammable, un sfogliata, un pneumatique feuilleté garni de ganache choco et morceaux de pomme. Ils sont forts ces Italiens. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comm
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Mexicain
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Après avoir essaimé en Floride (cinq adresses à Miami et alentours), au Panama et au Portugal, la taqueria mondialisée créée par le trio Alan Drummond, Sven Vogtland et Scott Linquist s’est donc posée à Paris. Si vous vous attendiez à une adresse mexicaine aux murs chaulés et service en sombrero, vous allez être déçu. La salle triangulaire, qui mêle béton brut, gaines de ventilation apparentes, carrelage géométrique et suspensions orange 70’s, fait plus penser à un film de Wes Anderson qu’à une cantina de Tulum. Pour la chaleur, c’est dans les plats qu’il faut chercher !  A la carte, toutes les spécialités mexicaines – guacamole, burrito, quesadillas – répondent présent mais comme c’était Taco Tuesday (5 € la paire le mardi, une affaire), haro sur les galettes maison (maïs ou blé) parmi les 11 recettes dispos. Gourmande cochinita pibil à l’effiloché de porc, fromage et oignon qui supporte un supplément de hot sauce ou, pour les végés, une originale coliflor débordante de chou-fleur grillé et fromage gratiné. Si vous avez encore de la place, vous pouvez vous jeter derrière le bandana un cochon churros au choco.  Et à beber ? Des bières de là-bas comme cette inoffensive Pacifico, un amer cocktail Paloma (le spritz mexicain) ou un soda Jarritos à la mangue orange fluo qui va bien avec la déco ! Sans oublier que l’adresse parisienne, comme les autres de la franchise, cache un speakeasy au sous-sol : le Coyo Taco Tequila Club.
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Un temple de la mode transformé en cathédrale de la pizza (mais pas que) avec cette trattoria italienne installée dans l’ancienne boutique Jean Paul Gaultier (fermée en 2015). Mais que les modeux nostalgiques se rassurent, ce Daroco est tout aussi fa-fa-fa-fashion : hauteur de plafond digne d'une nef, plantes accrochées aux murs grattés, tables en marbre vert, grande cuisine centrale, monumental four à pizza… Et option mezzanine pour dîner perché ! Les serveurs en marinière (big up à J-P) défilent les bras chargés d’antipasti et de pizzas bien roulées. Ici, c’est l’école napolitaine avec pâte épaisse et moelleuse, intitulés goleri et recettes pas mangées partout, à l'instar de cette gourmandissime Bâtard sans gloire (mozzarella di bufala fumée, gorgonzola, chou-fleur rôti, raisins secs, pignons de pin). Les primi sont cochons à mort, tout comme ces spaghettis à l’encre de seiche et moule de bouchot (pas donnés, 23 €). Si les plats sont bien fichus, l’adresse sort du lot pour sa salle peuplée par une faune internationale au taquet niveau look (moustache cirée, imper vinyle ou béret à la Emily…). Bravo pour la carte des vins italienne ET bien sourcée ! Ultime bonus et non des moindres pour les amateurs de cocktails : le Danico, speakeasy caché au fond de la salle dont la carte a été pensée par le big boss du shaker, Nico de Soto. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Frenchie To Go (FTG)
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Etats-Unis
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les fans de sandwichs gourmets & fatLe plat culte ? Le fried chicken Mine de rien, le temps « passe passe passe » comme dirait Ben-J, et ça a fait quand même sept ans. Sept ans que Frenchie To Go, la planque à street food montée par Gregory Marchand (chef du resto gastro Frenchie dans la même rue) a ouvert et ne désemplit pas. Rien d'étonnant qu'on reçoive un communiqué officiel nous annonçant une refonte de la carte et du décorum. Plus étonnant en revanche ce "FTG" en objet de mail. On d'abord cru qu'on nous demandait de la fermer. Avant de comprendre qu'il s'agissait du nouveau blaze de ce bon vieux Frenchie To Go. A l'intérieur un spot totalement repensé et agrandi, aéré, plus "fast good" assumé, signé de leur décoratrice-scénographe fétiche et complice, Emilie Bonaventure. Et une nouvelle carte qui continue de poncer les plats d’inspiration british et ricaine. Il faut toujours arriver tôt pour avoir une place (et éviter celle près de la porte). Déception sur le Reuben (12 €), classique des classiques jadis pas avare du tout en pastrami, désormais plus chiche et moins bon que dans notre souvenir. Des frites extra (4 €). Un pulled pork (12 €) bien fatou et quasi-parfait -un chouïa trop sucré, plus de pickles ou quelques tronçons de piment vert auraient été bienvenus. A ne surtout pas rater : le crunchy, copieux et génialissime fried chicken (14 €), les desserts comme ce cochon cookie ultra-chocolat (parmi les 11 meilleurs de la capitale) ou cet élégant cinnamon
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
Dans une salle exiguë aux pierres apparentes, poutres grattées et cuisine-spectacle, une poignée de glotte-trotteurs d’ascendance US joue des coudes pour – peut-être – apercevoir Grégory Marchand (Frenchie Bar à Vins), l’un des pères fondateurs de la bistronomie parisienne. Un précurseur en son temps (2009 !), dont la cuisine – certes toujours aussi excellente, sourcilleuse sur les produits et demandée (comptez dix jours pour une table, sans être trop exigeant sur l’horaire !) – semble cependant prendre des rides année après année, avec son sacro-saint menu dégustation tarifé pour la haute (140 €), ses pointes de sauce et ses quenelles de lait ribot trop parfaites.  L’occasion de juger sur pièce est arrivée avec ce dîner en cinq levées et sans fausse note : rafraîchissante huître en coquille, émulsion à l’orange et sommités de chou-fleur ; tartelette de céleri dopée au raifort ; délicieuses ravioles de langoustine plongées dans une profonde bisque de homard et condiment yuzu ; Saint-Jacques snackées subtilement nacrées, brocolettis, pickles d’oignon et jus de viande. Avant un sommet de carré d’agneau de lait – cuisson majuscule – condiment kalamansi et ail noir, tout ça télescopé avec un grand jus de viande. En dessert bistronomique en diable, association de bienfaiteurs d'un délicat entremet au citron, d'un crumble au romarin et d'olives noires déshydratées. Côté liquide, une carte là aussi chaudement tarifée (verres de vin entre 12 et 27 € !), qui contentera autant les quin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Opéra
  • prix 2 sur 4
Ici, vous ne trouverez pas de sushi ni – sacrilège – de brochettes bœuf-fromage à plonger dans une bassine de sauce soja sucrée. En ouvrant avec sa mère de 75 printemps ce petit restaurant au cœur du Little Tokyo parisien (Saint-Anne), Go Sato s’est également lancé dans un apostolat : faire connaître la cuisine ménagère (au sens noble) que les Japonais glissent dans leur bento. Dans son izakaya – le bar à tapas version nippone – en bois clair décoré de 45 tours de la maman (une ancienne chanteuse) et de maillots de base-ball, on entame avec d’étonnants chikuwa, des batônnets de pâte de poisson à la mâche ressemblant à du calamar, recouvert de fromage fondu avant de mordre dans un karaage, une escalope de poulet (label rouge) panée et craquante, juteuse et iodée par des algues nori. Une salaryman experience avantageusement complétée par un verre de saké brassé par Ninki-ichi (14 €) plus frais et floral qu’un pique-nique sous un sakura. A noter que la carte érudite propose aussi du shōchū de la gamme 3S (boisson distillée principalement à partir de riz, d'orge ou de patate douce) et des whiskies. On termine ce voyage immobile par une douceur pétrie par les doigts de la maman, des moshis fourrés doux comme une joue de nouveau-né. Cœur sur Zakuro ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Pour éviter de faire la queue dans cette cantine californienne, pas de secret : venez tôt ou privilégiez les casse-dalle tardifs. En cause ? Une adresse très connue de la foodosphère qui attire Chinois, Américains et faune modeuse parisienne, très à son aise dans ce cadre hautement instagrammable, version branché et lumineux du deli angelino. Pour notre part, c’est surtout pour le brunch qu’on vient y poser nos fesses. Au programme, à dévorer seul ou en bande ? Des classiques du genre comme les œufs brouillés dopés au chorizo mexicain et au gouda, avachis sur un muffin anglais (mexican chorizo sandwich, 12 €)… Psst : n’oubliez pas la sauce piquante fermentée en option (+ 50 centimes) ! Autre must-eat absolu ? Les mochis pancakes aux fruits rôtis de saison (14 €), gluten free, parfaitement cuits, recouverts d’une orgie de crème fouettée au mezcal et d’un coulis à la rhubarbe et hibiscus. Si vous voulez du “sale”, optez pour le caramelized grilled cheese (14 €), mastodonte de fromage dégoulinant entre deux énormes tranches de pain au levain beurrées qui vous calera pour le restant de la journée (au moins). Ou encore la star du lieu : le double smash burger (12 €). Soit deux steaks croustillants qui respectent parfaitement la technique du smash – comprenez un patty de bœuf haché consciencieusement aplati pour en faire ressortir le goût –, planqués dans un Martin's potato roll (le même bun que la mythique chaîne new-yorkaise Shake Shack) et flanqué de cheddar, tomate, oignons, sa
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
La tendance très actuelle du « c’était vieux avant » remet en lumière cette adresse canut chenue fondée en 1890 (quand Michel Drucker commençait dans la presse), tombée dans l’escarcelle du toujours fringant Alain Ducasse au début de ce siècle. Le cadre de bistrot bourgeois avec faïence florale, miroirs, moulures et opalines aurait donné des aigreurs à Louise Michel mais procure au déjeuneur la douce sensation d’être un peu immortel.En cuisine, Marie-Victorine Manoa, cheffe lyonnaise passée par noma (excusez du peu) interprète ici brillamment ses gammes gones dans une carte plus tradi qu’un concile d’évêques. Le déjeuner s’entame avec un gâteau de foie de volaille, fondante dinguerie caressée par une impeccable sauce au vin blanc. On enchaîne avec une extravagante blanquette de veau aux crosnes avec, dans la cassolette cuivrée, cervelle, ris et épaule. Un plat qui ferait s’évanouir un végétarien mais s’avère d’une justesse et d’une précision folles. On fait danser cette beauté avec un verre (7 €) de beaujolais nature de Nicolas Chemarin – la carte des vins écume largement le Rhône sans sulfites avec par exemple le Fleurie de Laura Lardy ou le vacqueyras Les Christins de la famille Perrin. Il y avait la possibilité d'ajouter une page dans le carné avec en dessert un crémeux au chocolat et couenne soufflée (sic) mais on a considéré qu’on avait notre compte de protéines animales pour le mois. Les prix se montrent plus raides que les pentes de la Croix-Rousse : en dehors du menu
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Maafim
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Israélien
  • Sentier
  • prix 1 sur 4
Pour qui ? Ceux qui veulent dévorer un medley de la popote israéliennePlat culte ? Ce babka façon pain perdu, direct dans les cuisses ! Mazaaal toooov ! Après nous avoir régalés en salades et cultissimes sandwichs fourrés au schnitzel chez Salatim, Yariv Berreby voit double et remet le couvert de son orgasmique popote israélienne. A deux encablures de là, dans sa mignonnette cantine à façade rose pastel designée par le studio Goldy (poutres apparentes, lattes en bois clair et carrelage moucheté), le bonhomme au sourire Colgate nous balance ce dimanche-là un brunch d’anthologie aux allures de démon de midi. Déterminé à faire péter le bouton, on dégomme en bande une croustillante (et tout sauf grasse) brick au thon, aneth et coriandre, à l’œuf parfaitement cuit (6 €), à dipper dans un délirant condiment poivron et tzatziki à la menthe. Miam miam ! On enchaîne avec ces arancinis aubergine confite et parmesan (6 €), à dévorer après avoir fait mumuse dans le paprika fumé. Puis, tout aussi réussie, cette chakchouka (13 €) dans les règles de l’art, à saucer avec un bout de hallah, sorte de brioche feuj (sans beurre) qui sort en flux tendu du four.  Pour conclure, le meilleur pour la faim : des carottes rôties à la mélasse de grenade, dukkah, noisette, labné maison et coriandre. Avant un pornographique et trop bon babka façon pain perdu, nageant dans une maousse mousse au chocolat et noisettes torréfiées. A faire passer avec un traditionnel thé à la menthe ou un jus d’orange pressé m
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Y a pas de raison ! La cuisine ouest-africaine aussi a droit à son QG branchouille à base de bois clair, de béton ciré et de coussins en wax ! Waalo (du nom d'un royaume issu de l'éclatement de l'empire du Djolof au XVIe siècle – mais vous le saviez), porté par le cuisinier mauritanien Harouna Sow, chef formateur pour le Refugee Food à Ground Control, campe au rez-de-chaussée du Liberté Living Lab, une pépinière de start-up so XXIe siècle. Même si vous ne levez pas des millions entre deux baby-foots (c’est pas ça, une start-up ?), il faut aller manger dans cette cantine lumineuse qui propose un voyage en classe affaires dans les rues de Nouakchott ou Bamako au prix d’un billet de TER pour Beauvais (15 € la formule entrée-plat végé, 17 € celle avec viande).  En ouverture, un fufu, étonnante et mucilagineuse mousseline de plantain verte rehaussée d’une huile de basilic, ou des acras d’igname super crousti qui feraient presque s’écrier « no more morue ». Puis, en plat de résistance, un solide poulet yassa bien citronné caressé par une sauce à l’oignon ou bien un waalo bowl, salade en Technicolor mixant semoule de mil, tomates, pickles de carotte et yaourt. Pas d’alcool pour faire couler tout ça, mais des jus maison : à l’hibiscus tout doux ou au gingembre, surpuissant. Le lieu étend la térenga (hospitalité en wolof) jusqu’à 17h avec possibilité de grignoter des pâtisseries bien roulées : tartelette citron, mousse de fruit… Chez Time Out, tous les établissements sont testés
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